14/03/07 (B386-B) L’armée djiboutienne renoue avec son vieux démon : viol et exactions sur les populations civiles ! (Lecteur expatrié Afar)


Suite à un communiqué relatif au viol d’une jeune fille
sourde-muette au Day, publié par la Ligue Djiboutienne des Droits Hummains
( LDDH ) sous la plume de son très courageux président, Jean-Paul
Noël Abdi, les autorités djiboutiennes réagissent violemment.

Dans un
premier temps, Monsieur Jean-Paul Noèl Abdi est arrété
et, conduit à Gabode avant d’être relaché quelques jours
plus tard sous la pression des organisations internationales de défense
des droits de l’homme.

Sans plus
tarder, elles s’emploient à faire intervenir dans les médias
gouvernementaux, moyennant pression et chantage, les chefs coutumiers de la
région du Day et, les parents de la jeune victime du viol par un sous-officier
de la garde républicaine qui a eu lieu le 24 Février dernier.

Seulement voici
ce qui a été écrit dans les colonnes de La Nation :  »
les faits se résument en vérité à une dispute
entre, d’une part, un élément de la Garde Républicaine
accompagné d’un enseignant et d’autre part, une jeune fille… »

Notons
qu’il a été délibérément occulté,
que cette jeune fille est sourde-muette et que téhoriquement, elle
n’a rien en commun avec l’enseignant et, encore moins le militaire, de nuit
de surcroit ! Pour pouvoir se disputer, ne faut-il pas se connaître
un minimum ? Et il faut pouvoir parler, ce qui n’est pas le cas de
la jeune fille.

Or, tout
laisse à croire, selon des sources digne de foi, que la jeune fille
ne connaisse ni d’Adan ni d’Eve les deux individus qui se seraient invités
dans sa case vers 21H30. De plus, les deux malfras sont d’expression somalie,
dialecte que la population du Day ignore tatalement, même s’il s’agissait
d’une personne disposant de la faculté verbale ! Dans ces conditions,
à quelle dispute fait-on allusion ?

De toute
évidence, la région du Day est totalement en proie à
l’insécurité grandissante. Non, ce ne sont pas les bandits
de grand chemin, ni les contrebandiers en tous genres qui menacent la sécurité
et l’ordre publics, ce sont bel et bien les éléments de la garde
républicaine installés volontairement au Day par IOG, dans l’unique
but de térroriser les populations afars de cette région, qui
d’ailleur a payé d’assez lourd tribut pendant la guerre.

Toujours selon La Nation, le  » contentieux  » a fait l’objet d’un
réglement amiable, comme si, l’on avait affaire à de simples
voleurs de bétail. A t-on oublié au passage, que le code pénal
de Djibouti considère le viol comme étant un crime et non, comme
le laissent entendre les autorités djiboutiennes, comme une simple
infraction ?

Un
expatrié afar