22/03/07 (B387-B) UIDH – Communiqué de presse sur les travaux du 4ème congrés qui s’est tenu à Ouagadougou et auquel Jean-Paul Noël ABDI n’a pu présenter en personne la situation alarmante des Droits de l’Homme à Djibouti (Privé de passeport par le régime d’IOG …)

LE
4ème CONGRÈS de l’UNION INTERAFRICAINE des DROITS de l’HOMME

a placé les problèmes des conflits en Afrique au centre
de ses grandes préoccupations face aux drames que connaissent les populations
africaines endeuillées par les conflits générés
doublement par la mal gouvernance et le mal développement qui plongent
le continent dans la misère, la précarité, les maladies
endémiques, la faillite des systèmes éducatifs, entraînant
l’évasion de la jeunesse hors des différents pays vers
des destinations périlleuses, l’exode des travailleurs et des
élites fuyant les guerres civiles et les interventions étrangères
destructrices.

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Face à ces
drames qui se déroulent dans toutes les régions d’Afrique,
les foyers les plus ardents étant, actuellement, le Darfour, la Somalie,
l’Ethiopie – Erythrée, le Tchad, le Centrafrique, le Congo,
le Rwanda, le Burundi, la Guinée, le Polisario, la Casamance, les Comores,
l’Angola et le Kabinda, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le
Cameroun, le Niger, le Mali, la responsabilité du Conseil de Sécurité
des Nations Unies, notamment des cinq membres disposant du DROIT de VETO (USA,
France, Grande Bretagne, Russie, Chine) soutenant les régimes néocoloniaux
corrompus au pouvoir, est fortement engagée devant l’histoire
et devant les peuples.

Aussi, le 4ème
Congrès de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme,
dont la mission et la lutte pour le Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes
et les Droits de l’Homme à la liberté, à la dignité,
à l’éducation, à la culture, à la paix et
à la solidarité pour le développement, la justice contre
la corruption et l’impunité par la bonne gouvernance transparente
et alternante, interpelle la conscience universelle et avec elle, les organisations,
les mouvements, tous les acteurs confondus de la défense des libertés
fondamentales en Afrique et dans le monde.

1)
Au plan africain, l’Union Africaine et la Commission des Droits de
l’Homme et des Peuples doivent réagir et agir d’urgence
avec obligation de résultats au niveau des populations endeuillées
par les pouvoirs corrompus, et ce, par l’application effective de
la Charte de la bonne gouvernance.

2) Au
plan international et mondial, le Conseil de Sécurité des
Nations Unies doit immédiatement contraindre ses Etats membres, notamment,
la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis à cesser de prêter
main forte aux régimes corrompus en Afrique et voire même par
leurs interventions armées directes dans le bombardement génocidaire
pratiqué sur les populations du Tchad, du Soudan, du Centrafrique,
de Somalie, de l’Erythrée, du Congo, du Burundi et du Rwanda,
jouant ainsi, tout à la fois, les pompiers pyromanes et les médecins
après la mort.

Le 4ème
Congrès de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme,
dans son département chargé de la gestion des conflits, intensifiera
ses efforts pour contribuer à la recherche de solutions en vue de l’avènement
de l’Etat de Droit pour que règne la liberté, la paix
et l’amitié entre les êtres, les nations et les peuples.

Le
22 mars 2007.
Professeur Kapet de BANA,
Membre du Comité de Coordination de l’Union Interafricaine

des Droits de l’Homme, chargé de la gestion des conflits.

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BURKINA FASO (West Africa)
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