18/04/07 (B391) Radio-Trottoir (*). Un lecteur nous écrit à la suite de la publication hier d’un article (lecteur) sur un ancien dirigeant de la Poste qui pourrait être un faux opposant en charge de la récolte d’informations sensibles.

Votre article B-391dans la chronique « Radio-Trottoir »
a suscité de vives réactions parmi les éxilés
djiboutiens en Europe et au Canada. Selon d’anciens fonctionnaires de la Poste
de Djibouti qui sont réfugiés en Europe, nous avons eu confirmation
du double jeu du directeur, B.F.M. qui a trahi non seulement
sa tribu la grande  » F  » mais tout l’Assajog.

La secrétaire du directeur Mme Nima avait été révoquée
sans indemnité, au prétexte qu’elle aurait divulgué des informations
concernant les fax échangés entre le directeur et les membres
de MRD en Belgique et en France selon les agents du SDS qui agissent Europe.
Cette raison n’avait pour objectif que de légitimer la révocation.
Il s’agissait dans les faits de libérer le poste de Secrétaire
pour y installer une fonctionnaire dévouée et surtout doublée d’un agent féminin
du SDS. La pauvre secrétaire révoquée était employée
à la Poste plus de 25 ans.

Cette méthode du double jeu ne date pas d’aujourd’hui.

Par exemple, au milieu des années 1960,
Moumin Bahdon Farah avait été nommé en qualité de Président
du Somali Sporting Club par la DST. Sa mission à l’époque était
d’infiltrer la jeunesse djiboutienne qui était composée de
personnes sensibles à la propagande de Radio Mogadishu et de Radio
Hargeissa.

Moumin était alors un agent de la Poste,
section « MORS ». Il écoutait et décryptait les échanges radio des
bâtiments militaires Somaliens dans la région de Zeila. Il était
aussi le syndicaliste « maison » de la Poste de Djibouti. Comme cela
il a pu tromper tous les travailleurs de la Poste jusqu’en 1977 !

IOG était inspecteur aux RG depuis 1965. Spécialiste des affaires
Éthiopiennes, surtout des ISSAS d’Éthiopie. Il a « avalé »
une centaine de jeunes innocents ISSAS.

En 1974, les RG ont lancé la rumeur selon laquelle IOG avait été
révoqué de ses fonctions pour mieux infiltrer la LPAI. Il est
devenu le garde du corps d’un certain Hassan Gouled Aptidon, son oncle.

En 1977, il prend la direction de la Sécurité
alors que cela aurait du être impossible puisqu’il avait été
révoqué officiellement en 1974 !!!.

Vous mesurez combien la comédie du
double jeu est fréquente à Djibouti. C’est la méthode
traditionnelle de gestion de l’information. Même éculé,
le procédé est encore employé et donnerait encore des résultats
parfois. Mais les Djiboutiens sont devenus prudents !!

Laissez moi vous dire aussi, que selon des rumeurs persistantes, une liste
des « salariés » européens du régime aurait été
établie et qu’elle circulerait parmi la diaspora. On y trouverait, m’a-t-on dit, des
noms d’opposants et de syndicalistes exilés, qui vivraient en Europe
sur les fonds versés mensuellement par nos Ambassades de Paris et de
Bruxelles.

Pourrait-on
y trouver des noms de responsables du MRD ou du FRUD (ou de parents proches),
ce qui serait le comble ? Je n’en sais rien pour le moment, mais ce n’est
pas impossible, car la comédie des faux opposants ou des syndicalistes
exilés en Belgique et en France continuent. Cela pourrait-il expliquer
le manque de combattivité et l’extrême timidité des actions
et prises de position de certains de nos leaders de l’opposition, contre le
régime dictatorial ?

J’appelle
vivement tous les lecteurs qui pourraient avoir une copie de cette liste à
vous la transmettre de toute urgence pour clarifier le rôle de certains de nos compatriotes
et pour éviter d’autres rumeurs qui pourraient avoir un impact négatif
sur des personnes honnêtes (elles !), qui refusent le pain offert cyniquement
par nos Ambassadeurs en Europe.

Heureusement
que vous, à l’ARDHD, vous vous moquez des attaques et des fausses informations
lancées par ces personnes et que vous continuez votre action avec détermination,
honnêteté et surtout de manière désintéressée.
On ne vous remerciera jamais assez.

(*)
Avertissement :
La chronique Radio-Trottoir ne publie que des rumeurs. Souvent elles se vérifient, mais pas toujours. Comme il est pratiquement impossible de les recouper au moment de la publication, nous demandons aux lecteurs de lire les informations de cette rubrique avec
prudence et de pas les considérer comme des faits établis avec
certitude.