26/04/07 (B392-B) ALERTE ROUGE. En dépit de tous les avertissements lancés aux autorités françaises qui se sont officiellement abstenues d’agir (et on verra pourquoi dans l’article), M Christian Georges, citoyen français aurait été extradé par le Yémen vers Djibouti – Direction Gabode, afin de l’empêcher de dévoiler des informations exclusives qu’il détiendrait sur l’assassinat du Juge Borrel. (Info lectrice mais nous attendons une confirmation pour lever les réserves de l’article)

Le
Gouvernement français a-t-il abandonné volontairement un citoyen
français, pour qu’il soit remis entre les pattes de Guelleh, afin d’éviter
qu’il ne puisse dévoiler des informations exclusives qu’il aurait recueillies
à Djibouti, auprès de hautes personnalités, sur l’assassinat
du Juge Borrel.

Le 5 février dans un article paru sur notre site, nous avions évoqué
le cas de Christian Georges, ce citoyen qui effectuait une mission à
Djibouti. Après avoir obtenu, selon ses proches, des informations exclusives
et vérifiables, concernant l’assassinat du Juge Borrel, il avait été
harcelé par les services secrets de Guelleh (emprisonnement, garde
à vue, maintien en résidence surveillée, ..). Lien
avec l’article.

Ne bénéficiant
d’aucun soutien ni d’assistance, semble-t-il, de la part de nos diplomates
en poste à Djibouti (Angelier craignant l’eau, n’est pas un homme à
se mouiller …?) ni des autorités consulaires, dont c’est pourtant
le devoir, il a du son salut dans la fuite à bord d’un boutre qui l’avait
déposé au Yémen.

Le Yémen l’a accueilli, mais a tenu à savoir pour quelles raisons
il était entré dans le pays, sans visa et sans son passeport
qui lui avait été retiré par Djibouti.

Les services diplomatiques français avaient la possibilité de
refaire un passeport et d’établir un sauf-conduit, choses qu’ils n’auraient
pas accepté de faire, toujours selon les informations à notre
disposition et en dépit des différentes actions qui ont été
conduites en France, par plusieurs acteurs de la situation …

En maintenant les mêmes réserves que ci-dessus et dans l’attente
que l’information soit confirmée officiellement, Christian Georges,
que la France a refusé de soutenir, aurait finalement été
extradé par le Yémen vers Djibouti, en réponse à
un mandat international « bidon »(*), lancé par Djibouti.

Si c’est confirmé, le malheureux a du être bien accueilli à
son arrivée à l’aéroport de Djibouti et être bien
encadré durant le trajet vers Gabode où il va croupir, s’il
n’est pas mis à mort au motif qu’il en saurait trop sur la culpabilité
directe ou indirecte de Guelleh dans l’assassinat du Juge Borrel.


Illustration Roger Picon
Honte à la
France ! Lâcher un citoyen pour soutenir Guelleh !

Voilà un geste, s’il est confirmé, qui restera dans l’histoire
et qui n’honorera pas les dirigeants en place, dont le Président
Chirac et son P.M. Villepin qui ont obligatoirement été
informés.

(à suivre)

Merci
à l’avance à toutes les lectrices et lecteurs qui auraient des
informations sur ce sujet, de nous les transmettre.

(*)
En soi, le mandat d’arrêt international n’est pas « bidon ».
Il impose même aux états d’y répondre … dans le cadre
de leur législation nationale. Ce qui est « bidon », ce sont
les motivations. Un tel mandat doit répondre à des obligations
concernant les faits reprochés. Guelleh et son équipe savent
bien s’asseoir sur ces impératifs et ils lancent à leur gré
des mandats internationaux, pour résoudre des problèmes qui
n’ont rien à voir avec le droit, mais seulement avec leurs intérêts
personnels.