02/05/07 (B393) LDDH : à Djibouti, la fête du 1er mai a peu mobilisé les travailleurs. Quelles en sont les raisons ? Est-ce le danger d’exercer des fonctions syndicales ou le taux de chomage qui situe Djibouti parmi les premiers états du monde dans ce domaine ? Seraient-ce les mauvaises relations de Djibouti avec le BIT ?


Le Président


COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 1ER MAI 2007

Peu de Travailleurs Djiboutiens
au Meeting de la fête du Travail.

La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) constate avec amertume le peu de mobilisation
des Travailleurs Djiboutiens en ce beau jour de la fête du Travail.

Seule une poignée de travailleurs était présente au rassemblement
devant les sièges des centrales syndicales.

Est-ce que l’apparent boycott d’une des Centrales
a réussi ?

Est-ce que les licenciements abusifs, en particulier
au Port sous administration de Dubaï et l’instabilité de l’emploi
à tous les niveaux ont découragé les Travailleurs Djiboutiens
?

Est-ce que les activités syndicales sont devenues à hauts risques
?

Est-ce que, les relations entre le BIT et le Gouvernement Djiboutien restent
encore tendues ? Alors pourquoi ?

Ce Communiqué est essentiellement un questionnaire, pour attirer l’attention
du Peuple Djiboutien sur les dangers qui nous guettent hélas avec un
taux de chômage gravissime et des risques d’explosion sociale patente.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) interpelle les Autorités
Djiboutiennes, afin qu’elles respectent tous les accords ratifiés par
la République de Djibouti, tout en reconsidérant le nouveau
Code du Travail et les autres Lois antisociales.

La LDDH reste à
l’écoute et demeure solidaire du juste combat des Travailleurs et Travailleuses
Djiboutiens (nes).

Elle souhaite bonne fête au Monde du Travail.

M.
NOEL ABDI Jean-Paul