03/05/07 (B393-B) L’affaire des perquisitions fait grand bruit dans la Presse française et internationale. Toutes les conclusions aboutissent sur Guelleh ! (ARDHD)

Il n’est pas habituel d’assister à
des perquisitions dans des Ministères de premier plan, comme celui
des Affaires étrangères ou de la Justice. Il est encore plus
rare qu’il s’agisse du Palais présidentiel.

Et en plus, nous sommes en période
électorale ..

Même avortée par le refus de
Jacques Chirac (plus ou moins légitime (*1)), la tentative des Juges
est d’abord un acte de courage de leur part et il souligne la volonté
des Magistrats de retrouver l’indépendance, qu’on leur avait peut-être
confisquée progressivement durant les quarante dernières années, sous les différentes majorités (de De Gaulle à Giscard en passant par Pompidou, de Giscard à Mitterrand et de Mitterrand à Chirac … (Cf. les pressions du pouvoir exécutif dans de nombreuses
affaires … Ex : Pierre Beregovoy, suicidé de deux (?) balles dans la
tête, Robert Boulin retrouvé noyé dans 20 cm d’eau,
Ben Barka ou Dulcie September, enlevés et assassinés à
Paris, et tant d’autres, ..)

Même le jour du grand débat entre
les deux finalistes, la tentative de perquisition a aussi le mérite
d’avoir mobilisé toute la presse (+ de 280 articles) et l’opinion publique
sur l’Affaire Borrel et sur tous les obstacles qui ont été élevés
à chaque progrès de l’enquête … par le Gouvernement,
probablement sur ordre de la Présidence de la République. En
soi, le refus de l’Elysée de laisser s’accomplir la perquisition, pourrait être lapreuve flagrante de la volonté du Chef de l’Etat français d’intervenir personnellement pour étouffer l’affaire alors qu’il est en situation de départ pour la retraite …

Attention, cette perquisition ne concerne qu’un volet
« marginal » de l’affaire principale, qui est la recherche de la vérité
dans l’assassinat du Juge Borrel à Djibouti en octobre 1995.

Et pourtant, toutes les conclusions aboutissent
à Guelleh.

Il doit avoir très « chaud » aux f… en ce moment, comme on
dit de façon familière chez les Gaulois (*2).

C’est
lui, IOG, qui est montré du doigt dans la majorité des articles
(toutes opinions politiques confondues), comme le possible commanditaire de
l’assassinat du Juge. Désormais, il aura bien du mal à nous faire croire à un
complot de quelques nostalgiques de l’époque coloniale.

Bref cela pourrait mal tourner pour lui dans les mois qui viennent, car la
machine judiciaire française est lancée et elle ne s’arrêtera
plus, car l’opinion publique est au courant et demandera, avec Mme Borrel et ses avocats, d’avoir des comptes.

(*1)
Les juristes s’affrontent : l’article 67 protège le Chef de l’Etat,
mais doit-il s’étendre à tous les bureaux qui sont situés
géographiquement dans les locaux de l’Elysée : rien n’est moins
certain.

(*2)
Guelleh n’est pas connu pour son amour de la France ni des Français.
ce serait même le contraire ! Il aime qualifier les Français
de Gaulois, par référence aux manuels d’histoire qui étaient
utilisés par les instituteurs de l’époque coloniale, ignorant
la culture et l’histoire des pays dans lesquels, ils enseignaient : « Nos
ancêtres les Gaulois …  » est resté célèbre
!