08/05/07 (B394) Radio-Trottoir : Quand Guelleh aux multiples visages s’improvise dans l’humanitaire pour faire bonne figure et masquer les décasements honteux qui continuent à Arhiba II et l’incarcération du français Christian Georges à Gabode (L’homme qui en sait peut-être trop sur l’affaire Borrel et que la France a laissé tomber ….)

Selon
« la Nation » du 7 mai 2007, le régime Djiboutien aurait
mis en place « un pont humanitaire » entre Mogadiscio et la capitale
Djiboutienne aux fins d’évacuer, sur les hôpitaux ultra équipés
et hors de prix, des blessés somaliens après la répression
des troupes éthiopiennes contre l’insurrection populaire de la capitale
somalienne.

Le Journal rapporte que quelques 17 blessés civils de Mogadiscio seraient
soignés ici grâce à la générosité
humanitaire du milliardaire d’Haramous

Pour sa part la RTD a copieusement servi les images des malheureux blessés
Somaliens secours et soignés au pays de Guelleh.

Ironie de l’histoire, au même moment des milliers de décassés
d’Arhiba II restent sans abris, ni eau et ni soins aux PK12 et certains d’entre
eux se meurent dans l’indifférence général. Même
Ange-lié a tenu un discours sur un même piédestal au côté
d’IOG, sans même une larme de crocodile à l’attention de ces
déplacés forcés d’Arhiba II en plein été,
sans eau et à deux pas de là.

Il faut bien qu’il prépare son départ,
car l’hiver là bas sera rude.

Un
Français incarcéré à Gabode, sans le soutien des
autorités diplomatiques et consulaires, parce qu’il en sait trop sur
l’affaire Borrel ?

Autre forfait du philanthrope international ennemi du Peuple Djiboutien, nous
apprenons que le jeune Français Christian Georges récemment
extradé du Yémen croupit dans des conditions inhumaines à
la fameuse cellule 12 de la prison de Gabode.

Selon nos informations l’Ambassadeur de France
Jean-Paul Angelier
, qui s’est illustré par le nombre impressionnant
des Conventions de financement entre son pays et le régime de Guelleh,
n’aurait pas bronché.

Peut-être
a-t-il les mains liées comme bon nombre des membres de la Françafrique
aujourd’hui finissante.

Un
camionneur du coin.