17/05/07 (B395) L’Ambassade de Bruxelles, sous les ordres du Prince des Noisettes, est devenue un véritable comptoir de négoce ! Stupéfiant ! (Emprunt d’un article publié par le site du GED, avec son aimable autorisation)

Lien
avec les articles originaux sur le site du GED :

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F 757 – 14/05/07

Son
Excellence l’Ambassadeur Kounta Kounté serait-il une fois encore mis
sur la sellette …?

Une
dépêche qui tombe, laconique, " Zavetem – Une filière
de drogues démantelée "

Puis plus rien,
comme si c’était une fuite d’information malencontreusement échappée
; fuite qui pourrait gêner le bon déroulement de l’enquête
des autorités belges ?. Alors on se tait, on attend tout en recherchant
discrètement les informations et leur confirmation.

Quelques
jours plus tard, l’information est officialisée.

On
apprend alors que pas moins de quatre cents kilos de khat ont été
saisis par la police fédérale et le service lutte anti drogues
lors d’une série de coups de filet sur l’aéroport de Bruxelles
National.

Quatre interventions
se sont avérées nécessaires, entre le 17 avril et le
5 mai dernier, a annoncé jeudi le parquet de Bruxelles.

La version officielle
précise que les stupéfiants étaient transportés
par cinq " coursiers ", censés être dirigés
pour partie vers Toronto et au profit de " supposés Somaliens
".

Panique
à l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles

Selon
nos sources d’informations, qui se situent à l’intérieur de
la représentation diplomatique de Djibouti à Bruxelles et dans
les milieux qui gravitent autour, l’Ambassadeur Mohamed Moussa Chehem – alias
kounta kounté – serait entré dans une grande colère quand
il a eu connaissance des opérations menées par la police fédérale
et le service lutte anti drogues.

Opérations ayant conduit à l’arrestation des "
passeurs " et de quelques complices qui, par le fait du …hasard,
sont bien " connus " de l’Ambassade de Djibouti…et pourraient
être amenés à "parler" !

En effet, cette
filière serait l’une des quatre filières d’approvisionnement
en khat attachées plus ou moins directement à Son Excellence
et lui permettait, de surcroît et jusqu’à ces dernières
semaines, de prélever au passage partie du khat – estimée à
50 % – avant qu’il ne soit acheminé sur le Canada.

Ponction au passage qu’il destine à sa consommation personnelle
et à celle des hommes de ses " réseaux " d’informateurs
et de lutte contre l’opposition politique djiboutienne en Belgique, Hollande,
Allemagne, Danemark, Finlande, Norvège et Suède.

Il suffit d’observer
les " va et vient ", entrant et sortant, au 204 de l’Avenue Franklin
Roosevelt à Bruxelles pour bien comprendre que les nombreux "
visiteurs " ne viennent pas exclusivement y régler des problèmes
d’ordre administratif…

A ceci s’ajoutent
les nombreux déplacements quotidiens de véhicules sous plaques
de l’Ambassade de Djibouti qui sillonnent la Belgique et les pays limitrophes
au point que les services attachés au Ministère belge des Affaires
Étrangères et celui de l’Intérieur s’étonneraient
d’un tel " débordement d’activités " émanant
d’un si petit pays….

A moins qu’il ne
se soit pensé " intouchable " par les autorités belges,
comme il l’affirme si souvent, on comprend difficilement que kounta kounté
n’ait pas attribué un " passeport diplomatique djiboutien à
chaque " passeur " et aux complices afin de protéger ce trafic
considéré comme illicite dans les pays occidentaux ?

Par
ailleurs et selon ces mêmes sources d’informations, lors de l’opération
policières, entre le 17 avril et le 5 mai dernier, outre les 400 kg
de Khat tout laisse à penser que la police fédérale aurait
pu découvrir d’autres drogues ; de l’héroïne retraitée
et des cachets d’ecstasy ?

Des réseaux organisés et "protégés"

La " prouesse ", si prouesse il y a, des réseaux de trafiquants
djiboutiens de drogues à l’étranger – comme ceux chargés
du trafic des jeunes enfants dirigé par la propre épouse du
président Guelleh, Kadra Mahamoud Haïd – réside dans leur
capacité à disperser leurs activités dans les pays du
monde occidental par l’intermédiaire de relais.

Ils utilisent ainsi des familles djiboutiennes – faux réfugiés
somaliens et bénéficiant à ce titre des aides internationales
auprès du CGRA – qu’ils tiennent à la fois par le chantage et
par de petites "commissions" qu’ils leur reversent suivant la qualité
des informations collectées tout en leur fournissant leur khat quasi
quotidiennement.

Comment tromper la vigilance du Commissariat
Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) ?

Le CGRA examinant les demandes d’asile introduites en Belgique et accordant
une protection aux étrangers qui, en cas de retour dans leur pays d’origine,
risqueraient de subir une persécution ou des atteintes graves, voire
d’y perdre la vie ; il convient donc pour les supposés " réfugiés
et apatrides " de déposer un dossier afin d’obtenir ce statut
et, d’évidence, les aides financières nécessaires.

S’il est nullement question dans nos écrits de généraliser
et d’étendre les pratiques délictueuses à toute la communauté
djiboutienne en exil, force est tout même de constater que les agents
du CGRA mettent en évidence le fait que des supposés "
réfugiés et apatrides somaliens " présentent des
dossiers complets avec des attestations signées par l’une ou l’autre
des autorités djiboutiennes…

Bien des enquêtes ont été menées par les autorités
belges afin de contrôler la véracité de telles déclarations
et le bien fondé des demandes alors que, pour ce qui nous concerne,
nous disposons de suffisamment de témoignages directs pour affirmer
que c’est un véritable commerce et racket à l’établissement
de faux documents auxquels " on " se livrerait dans les murs de
l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles.

Le " on ", c’est d’évidence Son Excellence kounta kounté
qui est très loin de ce que l’on peut attendre d’un diplomate car considérant
qu’il n’y a pas de petits bénéfices à faire mais exclusivement
des bénéfices et quel que soit le moyen utilisé.

Souvenons-nous, entre autres affaires, de celle d’Ali Abayazid Moussa, neveu
de l’Ambassadeur et employé à la Banque pour le Commerce et
l’Industrie Mer Rouge ( B.C.I.M.R ) à Djibouti, qui séjourna
en vacances à Bruxelles.

Comme le soulignait à juste titre l’ARDHD de JL Schaal, rien de plus
normal que de venir passer les congés d’été au frais,
chez son oncle paternel ! Quand on a les moyens de fuir la canicule de Djibouti,
autant ne pas hésiter à le faire….Oui mais, car il y a un
mais !

Car Abayazid Moussa s’est fait soigner à Bruxelles en utilisant
l’identité du propre fils de l’Ambassadeur Mohamed Moussa Chehem et
avec, bien entendu, la bénédiction du "Tonton", véritable
"parrain de la magouille organisée" au sein de la représentation
diplomatique de Djibouti à Bruxelles.

De Djiboutiens en faire des Somaliens et des Somaliens en faire des Djiboutiens
suivant les circonstances !

Comme nous l’avons dit, rien n’est plus facile
à Son Excellence kounta kounté et à ses services de transformer
artificiellement la nationalité des uns et des autres Djiboutiens et
Somaliens, suivant les besoins.

Lors des dernières élections présidentielles à
Djibouti, l’Ambassadeur Mohamed Moussa Chehem a contribué à
sa manière à la falsification du scrutin. C’est ainsi que moyennant
la fourniture de khat, il a recruté pour l’occasion quelques centaines
de Somaliens en Belgique et dans les pays limitrophes pour en faire, pour
la durée des élections et seulement pour cette période,
des citoyens/nes djiboutiens/nes dont les votes sont allés, par évidence,
vers Ismaïl Omar Guelleh. Un IOG, il est vrai candidat unique tant les
supercheries étaient grossières dans la préparation de
ces élections auxquelles l’opposition n’a pas participé à
justes raisons.

A ce subterfuge s’ajoute un second qui a constitué une nouvelle bravade
et provocation d’Ismaïl Omar Guelleh et de ses " complices "
à l’égard des opposants djiboutiens.

Ces derniers ont appris, non sans surprise et depuis, qu’ils avaient effectivement
voté bien qu’aucun d’eux ne se soit déplacé vers un bureau
de vote, à l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles, au jour du scrutin
!!!

Son Excellence Kounta Kounté n’en est pas à un coup
tordu près !

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F 758 – 14/05/07 –

Son
Excellence l’Ambassadeur Kounta Kounté serait-il une fois encore mis
sur la sellette …? (suite)

(Par
Justicia)

Une Ambassade de Djibouti à Bruxelles qui a un passif en matière
de trafics de drogues !

Une première arrestation de trafiquants d’héroïne et de
ses dérivés eut lieu en Belgique au cours de l’année
1999 et impliqua directement " l’ordonnateur " pour l’Europe.

Accompagné par la propre épouse de l’Ambassadeur de
Djibouti de l’époque à Bruxelles – femme originaire du Sénégal
et de nationalité française – Mourad Houssein Mouti, alors Conseiller
à l’Ambassade de Djibouti, fut contrôlé par les forces
de Police et spécialisées dans la lutte anti drogues en Belgique.

Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir
dans le coffre de son véhicule "diplomatique" des dizaines
de milliers de cachets d’ecstasy et diverses drogues.
Mais
cette opération s’avéra ensuite être un " flop diplomatique
" car si la " marchandise " fut saisie il y eut impossibilité
de procéder à l’arrestation du Conseiller de l’Ambassade de
Djibouti pour le traduire devant les tribunaux belges comme le veut la loi.

Mourad Houssein Mouti se retrancha immédiatement derrière l’immunité
diplomatique ; donc l’impunité que lui octroyait sa fonction officielle.

Dépitées, la police belge et celle spécialisée
dans la lutte anti drogues en Belgique ne purent que constater le délit
et dresser procès verbal alors que les Affaires étrangères
déclarèrent Mourad Houssein Mouti persona non grata avec interdiction
de pénétrer à l’avenir sur le territoire du Royaume de
Belgique.

Collusion existante entre la famille Mouti et le Palais de l’Escale,
voire …plus loin !

La collusion existante entre la famille Mouti et le Palais de l’Escale fut
confirmée dans les mois qui vont suivre cet " incident "
car non seulement Mourad Houssein Mouti ne fut
pas présenté devant la Justice djiboutienne comme le prescrit
la loi pour un tel délit grave mais il continua à percevoir
ses salaires et ses indemnités au titre de haut fonctionnaire des Affaires
Étrangères.

Quelques mois plus tard et après que l’affaire fut enterrée
officiellement, Ismaïl Omar Guelleh le fit nommer au poste de premier
Conseiller de l’Ambassade de Djibouti ….à Paris.

Au niveau du Quai d’Orsay nul ne sembla s’inquiéter du cursus du "
personnage " pourtant bien connu et recensé sur le plan international
comme " ordonnateur " de réseaux de trafiquants de drogues
en Europe et au Canada.

Ceci lui permet donc depuis de perpétuer – et sans grande difficulté
apparente – ses trafics à partir de l’Ambassade de Djibouti à
Paris vers Bordeaux, Lyon, Toulouse, Marseille… en s’appuyant sur une redistribution
faite par des membres de familles djiboutiennes, recensées officiellement
comme étant des réfugiés somaliens.

La propre sœur de Mourad Houssein Mouti
déclarait l’an passé, lors d’un contact téléphonique,
je la cite

"
On est protégés et vous ne pouvez rien faire contre nous …
! " suivis de quelques termes de menaces non voilées.

"Affaire de
famille", un Mouti peut en cacher un autre !

Mahamoud Abdallah Mouti,
ce nom est presque inconnu du grand public.

Cousin de Mourad
Houssein Mouti, sa grande " spécialité " fut en des
temps pas si lointain (et reste encore ?) de représenter le clan Mouti
dans l’approvisionnement de la drogue dans les pays d’Asie. Mis en place par
Abdourahman Mahamoud Boreh sur ordre d’IOG après concertation d’avec
le clan des Mouti, Mahamoud Abdallah va s’impliquer dans le trafic à
partir de l’Asie où il se rendait fréquemment, lui aussi muni
d’un passeport diplomatique (officiellement rattaché à une Ambassade
à l’étranger).

D’autre part et
comme ceci se faisait déjà à l’époque de la présidence
sous Hassan Gouled, chaque déplacement de l’avion présidentiel
en Asie s’accompagne d’une opération discrète, et sous couvert
de l’immunité diplomatique, de chargement d’une cargaison de drogues
destinée aux laboratoires de " traitement Mouti" situés
dans la Zone Franche du port de Djibouti.

Officiellement le
président djiboutien en exercice est censé ne pas en être
informé … alors que ce sont les hommes de la Police politique
des SDS qui procèdent au chargement de " mobiliers " et autres
matériels acquis ou offerts au président…que nulle douane
n’aura l’outrecuidance d’aller contrôler sans créer un incident
diplomatique.

Divonne
les bains, thalassotérapie et autres !

Cette pratique ne date
pas d’hier, souvenons-nous des années 90, période durant laquelle
l’avion présidentiel djiboutien effectuait de fréquents voyages
et se posait discrètement et toujours sous couvert diplomatique sur
l’aérodrome du Bourget.

Comme cela se fait encore de nos jours sur d’autres aérodromes parisiens
et français, la drogue était directement placée dans
le coffre du véhicule présidentiel qui se dirigeait aussitôt
et sous protection des SDS vers Divonne les bains, à 17 kilomètres
de Genève et censé être le lieu de repos du président
Hassan Gouled qui y disposait d’une grande propriété ; pour
ne pas dire un château. Ledit château étant, depuis, tombé
dans " l’escarcelle " d’Ismaïl Omar Guelleh !

C’est dans les environs
de cette ville que rendez-vous était pris avec un citoyen français
et Consul honoraire de Djibouti en Suisse qui prenait en charge – de coffre
de véhicule présidentiel à coffre de véhicule
diplomatique immatriculé en Suisse – le chargement de drogue servant
à " approvisionner " les filières en Suisse, en Autriche
et en Italie du Nord.

Nous ne révélerons
pas l’identité de ce personnage français assez " louche
" qui vécut en un temps à Djibouti (comme coopérant
?) et qui semblerait encore appartenir à ce que nous appelons le réseau
parallèle des Français à Djibouti.

Il fut nommé
Consul honoraire de Djibouti par Hassan Gouled avec vraisemblablement le but
de couvrir sur le plan diplomatique tout à la fois la réception
de la drogue et sa redistribution en Suisse, en Autriche et en Italie du nord.

"Business
is business…"

D’autre
part, l’implication dans ce réseau des trafiquants de drogues les plus
divers et à haut niveau on notera la présence du fils de Taher
Saïd Seif – richissime commerçant d’origine arabe à Djibouti
et dans les Émirats – qui est évidente alors qu’il effectue
de fréquents voyages en Suisse, lui aussi sous couvert diplomatique
djiboutien ; on se demande bien à quel titre si ce n’est celui de lui
assurer, là encore, une immunité.

Il serait aussi
le grand " ordonnateur " pour les trafics de cannabis, marijuana
ou ganja en provenance d’Éthiopie qui sont en forte augmentation alors
qu’il en fait presque " commerce ouvert " et publicité …
dans les journaux.

Si
rien d’important ne se passe à Djibouti, par ailleurs à Bruxelles
il semblerait bien que ça bouge !