04/06/07 (B398) REUTERS / Pas de pertes chez les islamistes somaliens après le raid US (Comme toujours, beaucoup de controverse sur le sujet !!! ) (Info lectrice)

MOGADISCIO (Reuters)
– Un groupe djihadiste somalien affirme avoir été épargné
par ce qu’il a qualifié de frappes « au hasard » menées
par l’aviation américaine dans une zone montagneuse où sont
retranchés des islamistes.

« Des avions américains ont mené des attaques au hasard
sans infliger de pertes parmi les moudjahidine », assure le Mouvement
des jeunes moudjahidine dans un communiqué mis en ligne sur un site
internet fréquemment utilisé par Al Qaïda et d’autres organisations
islamistes.

Le groupe ajoute avoir tué onze soldats dans la région semi-autonome
du Puntland, dans le nord de la Somalie, lors d’affrontements avec les forces
régulières qui se sont produits après ces attaques aériennes.

A Singapour, où il participe à une conférence annuelle
sur la sécurité en Asie, le secrétaire américain
à la Défense, Robert Gates, a déclaré dimanche
qu’il était « possible » qu’une action militaire de la Navy
soit en cours en Somalie.

« Une opération est peut-être en cours, mais je ne vais pas
en parler », a-t-il dit.
Selon la chaîne d’information américaine CNN, la marine américaine
aurait attaqué des positions d’Al Qaïda dans le Nord somalien.

La chaîne d’information continue, qui cite des sources anonymes, précise
qu’il s’agit de la deuxième opération aérienne menée
ces six derniers mois. L’objectif visé serait un suspect dans les attentats
de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie,
dans lesquels 240 personnes avaient péri.

Selon Washington, six membres importants ou associés du réseau
Al Qaïda se trouvent en Somalie, dont un homme qui serait mêlé
aux attentats de 1998, Fazul Abdallah Mohammed, et un autre suspect, Abou
Talha al Soudani, qui aurait dirigé l’attentat de 2002 au Kenya contre
un hôtel à capitaux israéliens (15 morts).

Des habitants rapportent que des missiles se sont abattus sur des collines
où s’étaient réfugiés des djihadistes présumés
après s’être opposés à la population locale.