22/06/07 (B400) AFP : Affaire Borrel : la justice française pas « indépendante », selon Djibouti (Info lectrice)

On
croit rêver – L’hopital se moque de la charité. C’est Djama Souleiman, Grandes oreilels qui le dit !!! (ARDHD)

DJIBOUTI (AFP) – Le
procureur général de Djibouti, Djama Souleiman, estime que la
justice française « n’est plus indépendante » dans l’affaire
de la mort du juge Bernard Borrel, en 1995 à Djibouti, dans un communiqué
publié mercredi soir.

Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a confirmé
mardi l’origine criminelle de la mort du juge Borrel, dont le corps avait
été retrouvé en 1995 au bas d’un ravin à Djibouti,
alors que les autorités djiboutiennes défendent la thèse
du suicide.

« Dans l’affaire Borrel, tous les syndicats de magistrats (français)
se sont constitués partie civile; nous n’attendons plus rien de
ces juges et procureurs qui interviennent dans ce dossier et sont eux-mêmes
membres des syndicats; cette justice n’est plus indépendante »,
affirme le procureur de Djibouti, qui « regrette l’attitude du procureur »
de Paris.

« C’est la justice française qui a établi la thèse
du suicide », ajoute le magistrat djiboutien, selon qui « en tout
état de cause aucun élément du dossier ne met en cause
les autorités djiboutiennes malgré une campagne médiatique
calomnieuses qui perdure depuis 12 ans et qui n’a pas l’air de déranger
les autorités françaises ».

Tout en « prenant acte de la volonté affichée par le président
(français Nicolas) Sarkozy pour que toute la lumière soit faite
sur cette affaire », M. Souleiman « attire l’attention des autorités
françaises sur la nécessité de rechercher le rapport
entre la mort de Bernard Borrel et la soixantaine de diplomates, militaires
et coopérants français +priés+ par l’Etat français
d’écourter leur séjour à Djibouti après la
mort du juge ».

L’enquête djiboutienne a conclu à un suicide du juge, mais l’enquête
française privilégie la thèse d’un assassinat en se fondant
sur une série d’expertises.