30/06/07 (B402) Radio-Trottoir. Le 27 juin à l’Ambassade de Paris. L’Ambaaseur exige la transformation d’un lieu de culte en garde-manger / Un avocat gravement pénalisé pour n’avoir pas bien su cirer les pompes du patron. (Infos de différents lecteurs)

Le 27 Juin à l’Ambassade de Paris, une fête qui avait des côtés étrangers … dans les coulisses.

La discrimination pour sauvegarder l’image de la République ?

D’abord l’Ambassadeur avait invité ses collègues du corps diplomatique de Paris, vers 18h30. Il avait beaucoup insisté pour que les Djiboutiens (de préférence sans les Djiboutiennes qui n’étaient, elles, que tolérées) ne débarquent qu’à partir de 20 heures. Monsieur l’Ambassadeur, estimant que les Djiboutiens ne savent pas se tenir en public, avait voulu éviter à tout prix le mélange …

Par ailleurs l’Ambassadeur, à titre d’économie bugétaire n’a fait envoyer des cartons qu’aux personnalités. Les djiboutiens de base étant tolérés sans invitation. Seuls les plus importants ont été remboursés de leurs frais de voyage (Marseille, etc..). Mais leurs épouses, si elles voulaient participer, devaient payer leurs frais de déplacement. (Combien l’Ambassadeur a-t-il conservé pour son argent de poche ? Mystère !!)

Un local à prière transformé en stockage à nourriture au grand dam des fidèles de l’Ambassade.

Quand le traiteur est arrivé avant les réceptions, il a fallu lui assigner une pièce pour stocker la nourriture et les boissons (alcoolisées ?). L’Ambassadeur n’a pas cherché longtemps : il a désigné un petit local, qu’il trouvait particulièrement propre et bien rangé. Et pour cause !!

C’est le local qui est utilisé par les personnels astreints à des permanences (policiers, etc..) pour effectuer leur prière. Un salon de prière ou mieux une petite mosquée …

L’histoire est intéressante : ces personnels avaient demandé à l’Ambassadeur à bénéficier d’un lieu pour y effectuer leurs prières, quand ils sont de garde.

L’Ambassadeur leur avait proposé cette pièce : un véritable fourbi !! Les agents avaient demandé à l’Ambassadeur un petit budget pour effectuer un minimum de travaux de propreté : peinture, tapis et quelques symboles religieux, etc.. Se retranchant derrière son arrogance, sa pingrerie naturelle et sa non-pratique religieuse, l’Ambassadeur avait refusé d’accorder le buget, (préférant peut-être le consommer personnellement en liquide ?).

Les employés s’étaient alors cotisés (autour de 100 € par personne) pour assurer, pendant leurs heures de repos, la réfection de ce local qui a acquis de ce fait, un statut très particulier. Lieu de prière créé avec l’argent et le travail des fidèles. Il est devenu sacré à double titre !

Et pourtant le 27 juin 2007, l’Ambassadeur, toujours non-pratiquant, à imposé que l’on entrepose la nourriture dans ce local, passant outre l’opposition des agents de permanence.

Espérons qu’il n’y avait ni alcool et surtout ni jambon, ni saucisson !!

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Un avocat grand courtisan, dont nous tairons le nom, pour éviter qu’il ne nous poursuive encore en diffamation, même si les faits devraient pouvoir être facilement vérifiés, aurait perdu sa rente mensuelle récemment.

Comme nous l’avions déjà signalé dans un précédent Radio-Trottoir, ce Grand courtisan repenti, membre éminent de l’Ordre des Brosses à Reluire, pourrait bien avoir déplu au Prince consort de Pacotille et ce, à deux titres.

Le premier serait d’avoir mal évalué les risques de réaction internationale à l’annonce de l’emprisonnement injustifié de Jean-Paul Noël Abdi et d’avoir conseillé de le poursuivre. Cela avait provoqué la venue de Me Michel Tubiana, haut dirigeant des organisations fédérales des ligues et associations de défense des droits de l’homme.

Pas bon pour l’image de Guelleh, vraiment pas bon ! Le sujet aurait même été évoqué à l’UE à Bruxelles … où le Prince des Noisettes, bien embarrassé, aurait pu avoir été prié de fournir des explications !

Le deuxième serait d’avoir renseigné utilement Mme Borrel, quand il était encore opposant … dans une vie antérieure, jusqu’à sa sortie de prison. Par exemple, c’est bien lui qui a écrit dans une lettre rendue publique, que Guelleh et Le Loire avait déjeuné ensemble … et d’autres petites indiscrétions que la partie civile a utilisé à juste titre et qui ont fait quelques dégats.

Comme l’Affaire Borrel est la chose la plus sensible du moment et que Guelleh a les nerfs à vif rien qu’à l’évocation de ce patronyme, il aurait tout simplement rayé le nom de cet avocat sur la liste des rentes accordées mensuellement aux courtisans les plus flagorneurs. Le pauvre n’aura plus et encore à la condition de se tenir tranquille, qu’à traiter les petits dossiers que l’on voudra bien encore lui confier. Mais, semble-t-il, plus question de toucher à l’affaire Borrel … C’est fini pour lui !

Quand à la clientèle locale privée, elle est traitée par les jeunes avocats et il ne lui reste plus grand chose à se mettre sous la dent.

Il essaye bien de se reconvertir dans le droit international, ce qui motive ses passages éclairs à Paris où il visite l’Ambassade, se plaignant en lange arabe (que de nombreux employés comprennent … contrairement à ce qu’il croit) non seulement de sa dégringolade professionnelle mais aussi de ses déboires sentimentaux.

En effet, cette perte de crédit pourrait ne pas arranger ses nouveaux mais incertains projets matrimoniaux qui ne rencontrent pas, aurait-il reconnu, ni l’enthousiasme ni la spontanéité qu’il aurait souhaité susciter .. Il arrive parfois, dans certaines circonstances, que les sentiments de l’autre ne résistent pas à la déconfiture sociale et financière d’un partenaire baratineur… Bof, pour récupérer les choses, il lui suffira d’offrir une belle maison bien équipée à la tendre désirée et tout s’arrangera ! Mais il faut trouver les sous !

En parallèle des affaires personnelles, ce sont aussi ses ambitions minstérielles qui deviennent de plus en plus incertaines et aléatoires. Elles s’éloignent et certaines méchantes langues le disaient déjà depuis longtemps. Comme il est probable qu’il reste le seul à vraiment y croire … il n’y aura qu’un seul déçu au prochain remaniement !

Il pourrait toujours tenter de se reconvertir … dans l’opposition !!

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