03/07/07 (B402) Bien sur que l’ADI et La Nation sont fermées, quand Guelleh est absent ! C’est la pratique à Djibouti où le Président ne fait confiance à personne. (Lecteur)

Suite à votre article du 02/0707 ( B 402 ), je tiens à vous préciser que ni la Nation ni l’ADI ne sont censurées au sens où vous l’avez suggéré avec humour, comme par une décision de la France, par exemple.

C’est beaucoup plus simple.

Quand le Chef part en vacances ou se déplace, il emporte la clef des bureaux avec lui et ils restent fermés … jusqu’à son retour !

Depuis la décès de M. Idriss Farah Abaneh, le très puissant ministre de l’Intérieur qui était un leader incontestable en 1982, IOG a eu l’occasion de consolider de son pouvoir. 

Avec l’aide de son frère ainé Idriss et de sa tante Amina Guelleh, il s’est adjugé le contrôle total et sans partage de La Nation et l’ADI.

Depuis cette date, quand il se déplaçait à l’étranger pour accompagner son oncle, l’ancien Président, il prenait la clé du bureau de la Nation où arrivent les  fax de l’AFP et des autres agences (sérieuses, elles) d’information pour ne prendre aucun risque. Ainsi toute diffusion d’information était stoppée quand il n’était pas présent à Djibouti.

Il n’a confiance en personne sur ce point

Cette  pratique existe donc depuis 1982 et elle a continué avec le passage de Guelleh à la Présidence. Elle a pour conséquence de priver les Djiboutiens d’une information trop souvent mensongère (il est vrai) et de mettre en chômage technique tous les pigistes de la Nation et de l’ADI qui doivent attendre son retour de vacances, et qui ne sont pas payés. Cela touche aussi les serveurs WEB, ce qui explique que les sites ne soient pas accessibles actuellement.