16/07/07 (B404) Moumin Bahdon, l’ancien Ministre de la Justice se défend d’avoir confié une mission d’enquête sur les trafics et détournements, qui auraient pu avoir été commis par Guelleh, à l’époque où Gouled était encore Président. Il réfute les déclarations de deux agents français du renseignement. Qu’aurait-il pu dire d’autres ? Certainement pas, si c’était le cas, reconnaître officiellement sa trahison envers Guelleh ! ( 4 dépêches – Info lecteurs et lectrices)

______________________________________ 1 – ADI

L’ancien ministre djiboutien de la Justice dément avoir confié une enquête au juge Borrel

DJIBOUTI (ADI) – 15 Juillet 2007- L’ex-ministre djiboutien de la Justice, M.Moumin Bahdon Farah, a catégoriquement démenti, dans un communiqué rendu public dimanche, avoir chargé le juge français Bernard Borrel, retrouvé mort en 1995 à Djibouti, d’une « enquête sur des personnalités » du pays.

M.Moumin Bahdon Farah a démenti catégoriquement les propos mensongers de l’ex-membre du renseignement militaire français, selon lesquels il aurait chargé le juge Bernard Borrel d’une mission d’enquête sur des personnalités djiboutiennes.

« Le juge Borrel était détaché au ministère djiboutien de la Justice en tant que conseiller technique et n’avait donc aucune qualité pour effectuer quelque enquête que ce soit », a-t-il precisé.

Dans son communiqué, Moumin Bahdon Farah « dément formellement les propos tout aussi mensongers selon lesquels Bernard Borrel aurait eu un différend de quelque nature que ce soit avec moi ou un autre de mes compatriotes. »

« Par contre, je sais qu’il s’est plaint auprès de moi du chef de mission de la coopération française (de l’époque) à Djibouti, Jacques Mouline, qui, selon lui, l’aurait harcelé en lui demandant un rapport hebdomadaire sur le ministère et moi-même », a-t-il souligné.

L’ancien ministre djiboutien de la Justice a enfin démenti « avec la même force toute implication djiboutienne dans cette affaire » qu’il considère « comme franco-française ».

_______________________________ 2 – Le Monde avec AFP

Un ex-ministre djiboutien dément avoir confié une enquête au juge Borrel

L’ancien ministre djiboutien de la justice, Moumin Bahdon Farah, a catégoriquement démenti dimanche 15 juillet avoir chargé le juge français Bernard Borrel, retrouvé mort en 1995 à Djibouti, d’une « enquête sur des personnalités » de ce pays de la Corne de l’Afrique.

« Un membre du renseignement militaire français (…) aurait prétendu que, ministre de la justice de la République de Djibouti, j’aurais chargé le juge Bernard Borrel d’une mission d’enquête sur des personnalités de mon pays. Je démens catégoriquement ces propos mensongers », a affirmé M. Farah dans un communiqué publié à Djibouti. »Le juge Borrel était détaché au ministère djiboutien de la Justice en tant que conseiller technique et n’avait donc aucune qualité pour effectuer quelque enquête que ce soit », a-t-il ajouté.

Selon le témoignage d’un ex-membre du renseignement militaire recueilli par la justice française, qui enquête sur la mort de M. Borrel, le juge avait été chargé avant sa mort d’enquêter sur « des trafics » auxquels l’actuel président djiboutien, Ismaël Omar Guelfe, qui était directeur de cabinet du chef de l’Etat à l’époque des faits, aurait été mêlé.

UNE AFFAIRE « FRANCO-FRANÇAISE »

« De même, je démens formellement les propos tout aussi mensongers selon lesquels Bernard Borrel aurait eu un différend de quelque nature que ce soit avec moi ou un autre de mes compatriotes », a poursuivi M. Farah. »Par contre, je sais qu’il s’est plaint auprès de moi du chef de mission de la coopération française (de l’époque) à Djibouti, Jacques Mouline, qui, selon lui, l’aurait harcelé en lui demandant un rapport hebdomadaire sur le ministère et moi-même », a-t-il affirmé. Enfin, M. Farah a démenti « avec la même force toute implication djiboutienne dans cette affaire » qu’il considère « comme franco-française ».

Le corps en partie carbonisé du juge Borrel avait été retrouvé le 19 octobre 1995 en contrebas d’un ravin à Djibouti. L’enquête française a privilégié dans un premier temps la thèse du suicide, avant de retenir celle d’un assassinat. Ce dossier est devenu une affaire d’Etat après la mise en cause par des témoins du président Guelleh et de dignitaires du régime de Djibouti, où la France entretient sa principale base militaire en Afrique.

________________________________ 3 – AFP

Un ex-ministre djiboutien dément avoir confié une enquête au juge Borrel

L’ancien ministre djiboutien de la Justice, Moumin Bahdon Farah, a catégoriquement démenti dans un communiqué reçu dimanche avoir chargé le juge français Bernard Borrel, retrouvé mort en 1995 à Djibouti, d’une « enquête sur des personnalités » de ce pays de la Corne de l’Afrique.

« Un membre du renseignement militaire français (…) aurait prétendu que, ministre de la Justice de la République de Djibouti, j’aurais chargé le juge Bernard Borrel d’une mission d’enquête sur des personnalités de mon pays. Je démens catégoriquement ces propos mensongers », a affirmé M. Farah dans un communiqué publié à Djibouti.

« Le juge Borrel était détaché au ministère djiboutien de la Justice en tant que conseiller technique et n’avait donc aucune qualité pour effectuer quelque enquête que ce soit », a-t-il ajouté.

Selon le témoignage d’un ex-membre du renseignement militaire recueilli par la justice française, qui enquête sur la mort de M. Borrel, le juge avait été chargé avant sa mort d’enquêter sur « des trafics » auxquels l’actuel président djiboutien Ismaël Omar Guelfe, qui était directeur de cabinet du chef de l’Etat à l’époque des faits, aurait été mêlé.

« De même, je démens formellement les propos tout aussi mensongers selon lesquels Bernard Borrel aurait eu un différend de quelque nature que ce soit avec moi ou un autre de mes compatriotes », a poursuivi M. Farah.

« Par contre, je sais qu’il s’est plaint auprès de moi du chef de mission de la coopération française (de l’époque) à Djibouti, Jacques Mouline, qui, selon lui, l’aurait harcelé en lui demandant un rapport hebdomadaire sur le ministère et moi-même », a-t-il affirmé.

Enfin, M. Farah a démenti « avec la même force toute implication djiboutienne dans cette affaire » qu’il considère « comme franco-française ».

Le corps en partie carbonisé du juge Borrel avait été retrouvé le 19 octobre 1995 en contrebas d’un ravin à Djibouti. L’enquête française a privilégié dans un premier temps la thèse du suicide, avant de retenir celle d’un assassinat.

Ce dossier est devenu une affaire d’Etat après la mise en cause par des témoins du président Guelleh et de dignitaires du régime de Djibouti, où la France entretient sa principale base militaire en Afrique.

_______________________________________ 4 – Nouvel Obs

L’ex-ministre djiboutien de la Justice nie avoir confié une enquête au juge Borrel

Moumin Bahdon Farah « dément formellement » avoir confié une enquête sur des personnalités du régime. Pour lui, l’affaire de l’assassinat du juge est « une affaire franco-française ».

L’ex-ministre djiboutien de la Justice, Moumin Bahdon Farah, a catégoriquement démenti dimanche 15 juillet avoir chargé le juge français Bernard Borrel, retrouvé mort en 1995 à Djibouti, d’une « enquête sur des personnalités » du pays.

Moumin Bahdon Farah affirme, dans un communiqué publié à Djibouti : »Un membre du renseignement militaire français (…) aurait prétendu que, ministre de la Justice de la République de Djibouti, j’aurais chargé le juge Bernard Borrel d’une mission d’enquête sur des personnalités de mon pays. Je démens catégoriquement ces propos mensongers ».

« Le juge Borrel était détaché au ministère djiboutien de la Justice en tant que conseiller technique et n’avait donc aucune qualité pour effectuer quelque enquête que ce soit », ajoute-t-il.

Borrel harcelé par ses supérieurs français

Le témoignage d’un ex-membre du renseignement militaire indiquait récemment que le juge avait été chargé avant sa mort d’enquêter sur « des trafics » auxquels l’actuel président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, directeur de cabinet du chef de l’Etat à l’époque, aurait été mêlé.

Dans son communiqué, Moumin Bahdon Farah « dément formellement les propos tout aussi mensongers selon lesquels Bernard Borrel aurait eu un différend de quelque nature que ce soit avec moi ou un autre de mes compatriotes. »

« Par contre, je sais qu’il s’est plaint auprès de moi du chef de mission de la coopération française (de l’époque) à Djibouti, Jacques Mouline, qui, selon lui, l’aurait harcelé en lui demandant un rapport hebdomadaire sur le ministère et moi-même », affirme-t-il.

Une affaire  » franco-française »

L’ancien ministre de la Justice termine sa déclaration en démentant « avec la même force toute implication djiboutienne dans cette affaire » qu’il considère « comme franco-française ».

Le corps en partie carbonisé du juge Borrel avait été retrouvé le 19 octobre 1995 en contrebas d’un ravin à Djibouti. Dans un premier temps, l’enquête française a privilégié la thèse du suicide, avant de retenir celle d’un assassinat.

Ce dossier est devenu une affaire d’Etat après la mise en cause par des témoins du président Ismaïl Omar Guelleh et de dignitaires du régime de Djibouti, où la France entretient sa principale base militaire en Afrique.