09/09/07 (B412) DJIBOUTI (ADI) – 08 Sept 2007- L’Ethiopie et Djibouti ont signé jeudi à Addis-Abeba un accord de certification cadre d’une valeur de 81 millions de dollars impliquant trois entreprises internationales et destiné à relier les deux pays et aux termes duquel l’Ethiopie pourra exporter l’électricité d’une quantité de près de 300 gigawatt-heures vers Djibouti.


(Humour)
Djama Ali Guelleh :
pourquoi se donner du mal pour les Djiboutiens, alors que les Ethiopiens
peuvent faire le travail à ma place et que j’encaisse ma commission
?
Les
trois maîtres d’œuvre sont les compagnies indienne,
italienne et française qui vont exécuter le projet dans
les deux pays en trois phases, a appris APA vendredi dans la capitale
éthiopienne.

La
première phase impliquant la compagnie indienne Kalpataru d’une
valeur de 38 millions de dollars, concerne la construction de 201 kilomètres
de ligne de transmission de 230-kilovolts depuis la ville éthiopienne
de Dire-Dawa, située à 525 kilomètres à l’est
d’Addis-Abeba, à la frontière djiboutienne.

La deuxième phase, d’un coût de 30 millions de dollars,
signée entre les deux gouvernements et l’entreprise italienne
Siemens couvre l’extension des 230 kilovolts jusqu’à la
station secondaire actuelle de Dire-Dawa et la construction d’une nouvelle
station secondaire à Hadagala.

La troisième phase, d’une valeur de près de 13 millions
de dollars, couvre l’électrification des villes frontalières
situées du côté éthiopien, qui a été
signée entre la compagnie française ETDE et le gouvernement
éthiopien.

La société éthiopienne d’électricité
et d’énergie (EEPCO) a signé au nom du gouvernement éthiopien
l’accord de projet qui selon le directeur général d’EEPCO,
M. Meheret Debebe, devrait être achevé dans 20 mois.

« Ce projet peut servir de modèle en Afrique et une passerelle
entre l’Afrique et le Proche-Orient. Il va également créer
une forte valeur économique et sociale pour les deux pays »,
a-t-il relevé, indiquant que près de 60 pour cent du coût
du projet sera pris en charge par la Banque africaine de développement
(BAD), et les 40 pour cent seront couverts par les deux pays.