25/09/07 (B414) LA NATION : 2640 réfugiés somalilandais bientôt de retour chez eux.

_______________________________________ Note de l’ARDHD.
Djibouti s’en prend régulièrement et bien volontiers aux réfugiés. Il y a quelques années, nous avions été témoins de la grande rafle et de l’expulsion d’un grand nombre d’étrangers …

Cette information est à prendre avec précaution, surtout quand elle est publiée sur La Nation. Quand on dit qu’une majorité de réfugiés est disposée à rentrer volontairement au pays d’origine. C’est peut-être vrai, mais cela peut ne pas l’être.

On fait dire ce que l’on veut à des malheureux qui vivent dans des camps depuis 15 ans …
____________________________________________________

Suite à une réunion tripartite entre le ministère djiboutien de l’Intérieur, le HCR et l’Office national d’assistance aux refugiés et sinistrés (ONARS) qui s est tenue le 14 septembre dernier à Djibouti, les préparatifs techniques de rapatriement du dernier contingent de réfugiés somalilandais installés au camp de réfugiés d’Ali Addé ont été fixés au mois d’octobre prochain.

Le camp de réfugiés d’Ali Addé, situé à 25 km à l’est de la ville d’Ali-Sabieh, abrite actuellement au total 6737 personnes. 54 de ces réfugiés sont originaires d’Erythrée, 491 proviennent d’Ethiopie, 319 du centre de la Somalie, 3233 du sud de la Somalie et enfin 2640 viennent du Somaliland.

Ouvert en 1991 en même temps que les camps de réfugiés de Holl-Holl et de Aourawsa, le camp d’Ali Addé demeure le seul camp de réfugiés resté ouvert en territoire djiboutien.

Depuis le 3 septembre dernier, le HCR procède aux côtés de l’Onars à des activités d’enregistrement au rapatriement volontaire des 2640 réfugiés somalilandais.

Selon les responsables de l’Onars et du HCR, le départ du premier convoi de réfugies somalilandais est prévu pour le 22 octobre prochain à destination d’un nouveau centre de transit situé près de la localité de Zeyla en remplacement de l’ancien centre de Shabeley.

Ce changement a été décidé conjointement par l’Onu, le gouvernement djiboutien et les responsables du Somaliland dans l’intérêt des réfugiés pour des raisons de proximité avec leur contrée d’origine.

Cependant, les réfugiés restent sceptiques sur le choix de ce nouveau centre et certains appréhendent même le retour au Somaliland.

Nombre d’entre eux qui vivent depuis plus 15 ans dans le camp de réfugies d’Ali Addé se disent prêts à un départ volontaire puisqu’il est désormais clair que toute aide sera suspendue en cas de refus de rapatriement.