13/11/07 (B421) Radio-Trottoir / Un billet aller simple, Djibouti-Sanaa pour Djama Guelleh, le Directeur de l’EDD ? (Lecteur)

Il m’arrive de parcourir les colonnes de la NATION – vraiment par défaut – qui dresse souvent de façon fallacieuse, les réalisations imaginaires de notre Seigneur des Agneaux IOG.

La même Nation oublie un peu trop facilement d’évoquer les souffrances endurées par la population Djiboutiennes en raison des coupures de courant quotidiennes et qui peuvent durer quelques heures par jour !

Trouvez-vous cela normal ?

Est-il encore normal que le seul journal – autorisé – du pays, passe sous silence cette carence de l’EDD ?

Entre nous, si j’étais investisseur honnête, j’aurais beaucoup de mal à venir investir dans un pays dont le service de la production et de distribution de l’électricité est défaillant plusieurs heures par jour.

A moins d’être un investisseur peu scrupuleux et peu regardant et dont le seul souci est de pouvoir blanchir des fonds douteux.

Même dans ce cas, je me méfierais car la blanchisseuse a aussi besoin d’électricité.

L’humour, c’est ce qui nous reste quand on a tout perdu.

Poursuivons. Trouvez vous normal que le Directeur de cette entreprise publique – pas encore bradée – continue à occuper son poste alors que son échec est plus que patent.

Son échec est symbolisé par 12 années de pannes et de coupures de l’électricité. C’est le seul palmarès que je lui connaisse.

Je ne parlerai des détournements qui perdurent depuis quelques décennies !

Sous d’autres cieux un peu plus démocratiques, cet individu – dont le seul mérite est de faire parti de la famille régnante – aurait giclé de son poste depuis très longtemps.

Et en plus, on lui aurait demandé des comptes !

Je ne rêve pas pour les comptes. L’écarter et le mettre à la retraite anticipée est une mission de salubrité et de santé publique.

Je formule une requête à notre Seigneur des Agneaux pour qu’il puisse mettre à son bilan de l’année 2007 au moins une bonne action pour le bien des djiboutiens.

On m’a toujours dit que les voix du seigneur étaient impénétrables. Je me permets d’espérer que ma demande sera entendue.

Alors, allez au plus profond de vous, oubliez les pressions du clan et prenez cette décision plus qu’humaine. VIREZ-nous cet incapable notoire.

Je vous suggère de lui offrir un voyage dans les même conditions que celui de la Famille Alhoumekani.

Pour les détails, prenez contact avec l’autre « Djama Grandes Oreilles (DGO) ». Il se diversifie et il fait maintenant dans le tourisme thématique. Pour les Djiboutiens d’Origine Yéménite, il propose un nouveau produit phare : « Retour aux sources ».

C’est un vrai produit, riche en suspens et qui commence à trouver des prospects intéressés au pays.

Organisation de descente de police musclée, des hommes cagoulés (peut être des Ex-FLNC reconvertis dans le tourisme), voyages sans bagages, ni papiers … de l’aventure pure, du Frisson grantie.

On peut dire, sans rougir, que la RTD vient d’avoir son KOH LANTA made in Djibouti grâce à DGO production. Cela a l’avantage de ne pas être simulé. Les personnages sont authentiques, du life familial en direct pour tous les âges.

Le producteur de l’émission DGO (Djama Grandes Oreilles) a quand même gardé une certaine déontologie et une certaine éthique professionnel. C’est son côté humain qui revient à la charge.

Il a insisté afin que les enfants ne fassent pas parti de l’aventure de KHO LANTA à Sanaa. Un grand Monsieur ??

Revenons aux Affaires. L’avantage de cette formule et qu’elle peut être personnalisée, avec des thèmes mensuels, pour toutes les personnes dont la « djiboutiannité » – ce concept et cette affaire ont des relents de Rwanda de Côte d’Ivoire etc … – est un peu douteuse.

Octobre c’était le Yémen.

Novembre, Bombay pour les Indiens.

Ensuite Khartoum pour les Soudanais, Pékin pour les Chinois, Mogadiscio pour les Somaliens etc ….

On peut déposer une licence pour protéger le concept afin de le vendre aux derniers dictateurs encore en activité.

Le Président MOGABE serait en pourparlers pour racheter une licence. J’ai toujours dit que le tourisme thématique et une niche pour sortir le pays du sous-développement. Il paraît que le concept ne peut pas être décliné pour l’Ethiopie…

Une histoire d’incompatibilité technique entre la piste d’atterrissage et les Avions utilisés par DGO Tour.

Les détails sont
trop techniques pour nous.