11/01/08 (B430) ALERTE ROUGE – N’ayant pas reçu de réponse de l’Ambassade d’Ethiopie à la lettre que nous avons faxée le 4 janvier 2008, nous avons envoyé une nouvelle lettre pour solliciter une audience sur le cas d’Hasna Mohamed Hassan.

N’ayant pas encore reçu de réponse de l’Ambassade d’Ethiopie, nous avons envoyé une lettre de demande d’audience. Nous espérons être reçus par l’Ambassadeur pour évoquer la situation dramatique d’Hasna Mohamed Hassan et les solutions qui pourraient être proposées pour obtenir sa libération immédiate.

___________________________ Texte de la lettre faxée le 11 janvier

À S.E. Madame Tadelech Haïle-Mikael,
Ambassadeur d’Ethiopie en France
35, avenue Charles Floquet
75007 PARIS – France

Paris, le 11 janvier 2008

Par Fax : 01 43 06 52 14

Demande d’audience

Madame l’Ambassadeur,

Le 4 janvier SURVIE et notre association vous ont adressée une lettre pour vous informer sur la situation dramatique de Mlle Hasna Mohamed Hassan, 12 ans, emprisonnée selon nos informations à la prison centrale d’Addis Abeba, pour un « vol de tablettes de détergent », qu’elle n’aurait pas commis.

Toujours selon les informations dont nous disposons, cette fillette aurait été kidnappée dix-sept jours auparavant, le 7 décembre à la sortie de son école par un jeune éthiopien M. Ephrem MITIKU, demeurant xxxxxxxxxxxxxx.

Probablement pour échapper aux poursuites pénales qui auraient pu être instruites, dans le cadre de la plainte pour enlèvement de mineure qui a été déposée par le père de la fillette (M Mohamed Hassan Ali, réfugié djiboutien inscrit au HCR), le Commandant Balaye Dabase (qui serait l’oncle de M. Ephrem MITIKU), assisté du Sergent Gabayo auraient fait avouer à la jeune fille au Commissariat de Police : ARADA KIFLAKATAMA POLICE TABIYA, un vol de tablette de détergent

En plus des aveux obtenus dans des conditions discutables, de la part d’une enfant de 12 ans qui venait d’être séquestrée et probablement violentée, il lui aurait été demandé de reconnaître une fausse identité et un âge supérieur au sien.

Sur ces bases certainement contestables, la jeune fille aurait été condamnée à purger une peine de six mois de prison ferme.

Par la présente avec SURVIE, nous sollicitons officiellement une audience pour évoquer cette situation et les solutions qui pourraient permettre de faire libérer Mlle Hasna Mohamed Hassan, le plus rapidement possible, dans un esprit de justice et de respect des Droits de l’Homme.

Vous remerciant à l’avance de votre compréhension face à cette situation et à votre accord pour organiser un entretien à votre convenance, je vous prie de croire, Madame l’Ambassadeur à l’assurance de ma haute considération.

Jean-Loup Schaal
Président de l’ARDHD