27/03/08 (B440) COMPTE RENDU DE L’AUDIENCE DU 24 MARS 2008 Maître Aref : « soldat de fortune » ?

Le 24 mars 2008, après une pompeuse plaidoirie de trois minutes, Maître Aref, devant la Cour d’Appel de Djibouti contre le Conseil de l’Ordre des Avocats Djiboutiens, a bégayé.

Après avoir tourné autour du pot, il a soulevé deux points :

1. sur la situation extraordinaire du pèlerin, qui se rend à la Mecque, situation qu’il considère comme un cas de force majeure selon le requérant.

2. sur le non respect du délai des dix jours prévus pour déposer les candidatures au Barreau. Maître Aref n’a pas manqué. et sur le point de hurler, il a demandé à la Justice de se prononcer et de « se déterminer ».

Enfin, laquelle est « prioritaire » : la date de l’émission des convocations ou la date de réception.

Dans sa brève diatribe, il s’est retrouvé bizarrement syndicaliste.

Pour sa part, Maître Fatouma, Bâtonnier récemment élue, a balayé d’une main de Maître les arguties de Maître Aref.

Maître Fatouma, avec aisance, a ridiculisé le solitaire Aref, en exhibant la lettre de Maître Iyeh, qui avait accompli son Devoir de Al-Hajj et dans laquelle il apportait son soutien sans faille aux élections. Toute sa défense, étant basée sur le caractère exceptionnel du pèlerinage, Maître Fatouma a démontré devant la Cour que le pèlerinage n’est nullment un cas de force majeur, mais un choix spirituel.

Concernant le délai des 10 jours, Maître Fatouma a judicieusement fait remarquer, que Maître Aref avait la possibilité de contester immédiatement, lors de la réception de la convocation, en écrivant au Barreau, tout en rappelant que Aref, paradoxalement, avait déposé sa candidature au poste de Bâtonnier, et, a retiré sa candidature, juste avant le scrutin.

Quelle contradiction ! quelle absurdité ! : contester des délais et déposer sa candidature !

C’est à se demander si :  Maître Aref ne saurait plus « sur quel pied tancer », oh pardon « danser ».

Sur le Fond ?

Cette Affaire est inimaginable. Mais que veut Aref ?

Avec un profond respect.

Le Procureur Général aurait, dans ses réquisitions, demandé à la Cour d’Appel de faire droit aux prétentions du Barreau de Djibouti.

La Présidente de la Cour d’Appel de Djibouti a mis cette Affaire en délibérée pour le 7 avril 2008.

M. NOEL ABDI Jean-Paul