28/03/08 (B440) Commentaire de l’un des témoins clefs de l’affaire, qui a lu l’article de David Servenay dans RUE 89.

Suite à la visite de Madame Borrel ici même (Bruxelles) et à la position prise par Rue89 et tous les observateurs, le silence de Szpiner semble montrer l’efficacité de notre démarche.

Je me permet d’écrire "notre" point de vue de témoins sur Rue89, car il nous permet de le faire.

N’oublions que Djibouti avait saisi le tribunal de La Haye et que Guelleh avait reconnu que la saisine lui avait été conseillée par Chirac. Il s’agissait d’avoir accès au dossier d’instruction français qui a conclu à l’assassinat et qui a définitivement abandonné la thèse du suicide..

Ce conseil de Chirac, s’il semblait judicieux à l’époque pour satisfaire des intérêts diplomatiques, s’est révélé être, dans les faits, une énorme ânerie … à double détente :

– La première a conduit Djibouti à reconnaître la thèse de l’assassinat, qui a été confirmée par Me Spizner, Avocat de Djibouti en audience publique,

– La seconde en amenant un Président de la République française à se positionner comme le conseiller d’un Etat considéré, dans cette affaire, comme un "ennemi", puisque soupçonné d’avoir commandité l’assassinat d’un magistrat français en exercice.

Me
Szpiner ne s’y est pas trompé et il est tombé dans le piège.

A-t-il envoie aujourd’hui de s’en vanter auprès de son client ?

Quant à la Justice elle continue sereinement son travail et vient de frapper un grand coup en touchant deux représentants de l’état Djiboutien.

L’étau se reserre chaque jour, un peu plus, autour du Président de Djibouti, mais il risque aussi d’englober l’ancien Président français ?

On peut toujours réver, nous disait-on souvent ! Eh bien, parfois les rêves se réalisent.