07/04/08 (B442) Radio-Trottoir (suite) Et si l’affaire de l’arraisonnement du Ponant n’était pas aussi simple que l’écrit la presse française ? Si des intérêts croisés entre Guelleh, des armateurs établis dans les émirats et des forces islamistes somaliennes en quête de financement se rencontraient en eau trouble avec en surimposition un double jeu façon Guelleh. Les tireurs du GIGN auraient-ils une chance de mettre un terme à la capture du navire par la force ? (Les Informations publiées dans cette rubrique particulière le sont toujours avec les réserves d’usage, car nous n’avons pas les moyens de les vérifier). Proposition de notre lecteur volontaire, pour conseiller les autorités françaises.

Notre lecteur propose un conte moderne. Version « presque » imaginaire…

Imaginez que le Ponant soit passé au large de l’île de Socotra, qui serait devenue un véritable repaire de flibustiers, pirates et traficants de tout poil. Aussitôt l’alerte donnée par l’observateur de service, un gros navire affrêté par de riches commerçants de Dubaï (reconvertis, par exemple, après le 11 septembre et le gel des avoirs de leur organisation présente aussi à Djibouti) pourraît être parti d’Aden ou de Dubaï (connue autrefois comme la côte des Pirates ..). Croisant le Ponant en haute mer, le navire largue deux ou trois petits bateaux rapides et bien armés et il continue paisiblement sa route vers Berbera ou Bossaso …

Le Ponant est convoyé ensuite vers le port d’Eyle, dont le business maritime serait contrôlé par le frère du Ministre des Affaires étrangères de l’ancien Président du GNT, (Abdiqassim Salad Hassan, élu à la force du poignée d’IOG à Arta). Des hommes de main appartenant à la mouvance « shebab », un peu fauchée en ce moment, avec la raréfaction des aides saoudiennes, constituent la main d’oeuvre, tandis que la logistique et la coordination sont assurées par les équipes de Dubaï …

Guelleh propose à la France son assistance et ses informations. La France délègue le GIGN sur place et tient compte de ses avis. Peu méfiante, elle ne cache pas ses plans d’intervention. Aussitôt Guelleh renseigne les Shebabs sur les mouvements français des prochaines heures, jouant comme à son habitude, un double jeu.

Résultat malheureusement possible : un gros carnage et une déroute pour les Français, qui réjouit Guelleh … Un bâteau perdu et des marins-otages tués.

Conseil de notre lecteur :
traiter le problème de façon différente, car la solution n’est ni en Somalie dans une épreuve de force, ni à Djibouti qui a pour seul intérêt de faire passer un mauvais quart d’heure à la France dans cette affaire. Le lecteur se déclare à l’entière disposition des autorités françaises qui voudraient prendre contact avec lui, via notre organisation. Ce que nous ferons si nous recevons une demande officielle.