08/05/08 (B446-B) LDDH / Communiqué à la veille de l’anniversaire, après neuf ans d’existence. Un atelier régional sur les droits de l’homme, mais sans la LDDH, écartée, semble-t-il, par le Ministre djiboutien, en charge des Droits de l’Homme : c’est grotesque !


Le Président


bientôt neuf années !

la LDDH témoigne
au Peuple Djiboutien
sa solidarité agissante

 

COMMUNIQUÉ

A la veille du 9ème anniversaire de sa création, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) continue face à un régime foncièrement sournois et dictatorial de naviguer comme un iceberg pour le respect des Droits fondamentaux constamment bafoués par un régime aussi impopulaire qu’illégitime.

C’est dans un contexte de crise politique majeure que malheureusement les grandes puissances pour des intérêts géostratégiques maintiennent en donnant leur bénédiction à ce genre de dictature dans notre pays.

Veut-on conduire Djibouti vers le gouffre de l’anarchie urbaine ?

En tout cas ce n’est pas le voeu des Djiboutiens !

Quant à elle, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) continuera son combat pour dénoncer les différents abus de l’Equipe au Pouvoir.

Il est vrai que ses dénonciations, en particulier sur le « gangstérisme d’Etat », font mal et dire la vérité ou témoigner est ici à haut risque pour tout Défenseur.

Le dernier exemple est celui de la tenue d’un Atelier sur les Droits de l’Homme parrainé par le PNUD et sous l’égide des Droits de l’Homme des Nations Unies dont le centre régional est basé à Addis Abeba.

En effet, cet Atelier est prévu pour les 11 et 12 mai 2008.

La semaine dernière les invitations ont été lancées par la partie Djiboutienne.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est désolée de constater ces basses tentatives d’isolement de la seule organisation opérationnelle en République de Djibouti.

Rien d’étonnant, que l’ancien Ministre de l’Emploi qui avait réprimé les Syndicats Libres, maintenant, en tant que Ministre de la Justice « chargé des Droits de l’Homme », s’acharne de nouveau sur les Défenseurs des Droits Humains qui osent dire la vérité.

Par respect pour les responsables des Droits de l’Homme des Nations Unies, la LDDH ne se prononcera sur cet Atelier que lorsque ses travaux auront pris fin.

M. NOEL ABDI Jean-Paul