16/05/08 (B447-B) Radio-Trottoir / Qui sont les militaires qui détiennent le pouvoir à Djibouti ? Sur 12 « soldats d’élite », deux petits sous-officiers sont devenus Généraux. Les autres ont été éliminés.

Nous vous renouvellons tous nos remerciements anticipés, si vous avez encore la volonté de publier nos articles.

Votre site est le seul moyen qui nous reste pour nous exprimer librement.

Aujourd’hui, nous tenons à vous expliquer qui sont nos chefs militaires. Au fur et à mesure, nous vous adresserons des détails complémentaires :

En 1976, 12 sous-officiers d’origine djiboutienne, qui servaient dans l’Armée française furent envoyés à Fréjus pour suivre un complément de formation afin qu’ils soient aptes à commander notre futur armée. Qu’en reste-t-il ?

1°) Le Maréchal de logis chef,  (Gendarmerie) Ali Meidal Waiss (retraité actuellement)

2°) l’Adjudant, Fathi Ahmed Houssein, (Artillerie) actuellement « CEMGA », Chef d’Etat-major général des Armées.

3°) le Sergent-chef  Omar Barreh Darrar, (décédé, ex « CEMD », Chef d’Etat-major de la Défense)

4°) le Maréchal des logis, Hoch Robleh, (décédé)

5°) le Sergent-chef , Zakaria Cheik Ibrahim, (actuellement « CEMD »)

6°) le Sergent, Omar Ahmed Farah dit Karboté, (retraité)

7°) l’AdjudantHassan Bassoma, (décédé)

8°) le Maréchal des logis Hassan Moussa

9°) le Sergent, Youssouf Kayad, (bras cassé et conseiller du Ministre de la Défense, qui a été écarté par Zakaria)

10°) l’Adjudant, Mohamed Doualeh (décédé)

11°) le Maréchal des logis de la gendarmerie, Haissama (il a quitté l’armée dans l es années 80 et il est actuellement dans l’opposition )

12°) le Sergent-chef, Haissama  (décédé)

Dans cette liste des 12 petits sous-officiers promus à un incroyable avancement, Allah en a rappelé 6. Quatre ont démissionné ou ont été mis sur des voies de garage. Reste les 2 qui ont maintenus positions et priviléges depuis 1997, en écrasant les autres.

Devenus Généraux (d’opérette ?), ils règnent en maître sur les Armées et surtout sur le budget qu’ils gèrent selon leurs méthodes, disons « très personnelles » … c’est à dire en privilégiant pratiquement de façon exclusive et éhontée, leurs intérêts personnels.

– Fathi Ahmed Houssein :  CEMD de 1978 à 1991, soit 13 ans, puis CEMGA depuis 1991 jusqu’à ce jour. Un sous-off qui dirige nos forces armées pendant 30 ans, avec le droit de piller : c’est unique dans les annales !.


Zakaria Cheik Ibrahim a été nommé CEMD en 1993, poste qu’il occupe toujours, sans oublier son incomparable mainmise sur les blindés depuis l’independance.


Les deux rescapés, qui ont été mis à l’écart par les deux précédents sont Kayad et Mahdi (tous deux impliqués dans l’instruction pour l’assassinat du Juge Borrel), ont trouvé réfuge au Ministère de la Défense en qualité de conseillers (mais conseillers de quoi ?). Attention à eux, car ils détiendraient les preuves des détournements massifs qui ont été commis par les deux généraux cités en premier.

Très rapidement, nous vous enverrons des informations complémentaires
.