04/06/08 (B450-B) La décision de la CIJ est juste. Guelleh a perdu la cause et tous les investissements qu’il a fait faire au peuple djiboutien sont partis en fumée. Mais il sauve l’honneur a minima puisque la Cour reconnaît que la France aurait du motiver son refus, ce qu’elle avait omis de faire. Toutes ses autres demandes sont rejetées ! (ARDHD)

En tout cas, Guelleh peut dire encore une fois « MERCI » à son vieux protecteur : Jacques Chirac, qui lui avait conseillé « un coup tordu », extrêmement coûteux, tout à fait inutile et perdant.

Guelleh devra avaler cette énième déconvenue qui sonne comme une nouvelle claque infligée non seulement à son régime, à sa personnalité mais surtout à sa manière « d’expédier » les problèmes et les personnes qui le dérangent…. 

En soi, l’affaire est peu importante, car les enjeux étaient très limités et ils ne concernaient pas le fond : c’est à dire l’assassinat du Juge.

Ce qui est le plus important, c’est toute la communication glorificatrice dont Guelleh et ses « obligés » ne pourront pas nous abreuver ! Si le procès avait été gagné, on aurait immédiatement entendu l’ADI, la RTD et La Nation luttant au coude à coude pour cirer les pompes du Chef « visionnaire ».

Ces supports vont probablement se rattraper, certes plus modestement, en critiquant l’indépendance de la CIJ, les pressions françaises et autres carabistouilles habituelles.

Encore une fois, les hurlements d’arrière-garde ne tromperont personne … sauf ceux qui vivent des détournements que Guelleh leur laisse faire…

La décision de la CIJ va réveiller des souvenirs chez les victimes et chez les bourreaux et les commanditaires. Est-ce que ce soir, en se couchant, Guelleh aura devant lui, l’image du Juge qui a été assassiné à Djibouti ? C’est seul, face à sa conscience qu’il s’endormira ou qu’il aura du mal à s’endormir.