26/06/08 (B453) Un groupe qui signe « Les jeunes patriotes djiboutiens » nous envoie une lettre ouverte qu’il adresse à toute la population djiboutienne. Fin d’un bluff de légitimité charismatique : IOG ne saura plus où mettre sa tête !

Lettre ouverte à tous nos compatriotes Djiboutiens (nes) et à tous nos amis.

Fin d’un bluff de légitimité charismatique : IOG ne saura plus où mettre sa tête

– Djibouti replonge-t-elle dans les années 1988 ?

Non ! Djibouti n’est pas affectée par un tremblement de terre, mais par un tremblement financier provoqué par le gangstérisme d’Etat doublé par une fuite de capitaux, sans précédent, et qui n’a cessé de s’amplifier depuis 1988, lorsque Gouled a transmis « en douceur » le relais à son neveu IOG.

Rappelez-vous, que même un petit « bouffeur » comme Moumin Bahdon alors Ministre des Affaires Etrangères avait déclaré en séance plénière de l’Assemblée nationale, « que le temps des vaches grasses était terminé ». En réalité, ce qu’il voulait dire indirectement c’est qu’il fallait se dépêcher de « bouffer l’argent public »

Ensuite, ce Moumin Bahdon s’est fait tranquillement « bouffé » en 1996 par le dauphin IOG. Et pourtant aujourd’hui en super hypocrite, il s’est jeté à ses pieds et il fait semblant de ne pas remarquer les mesures vexatoires et le coups de pied au derrière qu’il a pris et qu’il prend de temps à autre..


Roger Picon
Pendant ce temps, les bruits des bottes au nord comme au sud du pays sont perçus depuis la capitale, avec pour effet conséquence d’inquiéter tous nos concitoyens et à juste raison et de permettre au régime de justifier les privations et la dégradation économique, qui est antérieure aux récents événements à la frontière.

En 1990 la guerre civile était là et elle allait duré toute une décennie, jusqu’à la signature de l’Accord « bidon » de Paix de mai 2001 entre le Frud-armé et le Gouvernement.

Cet Accord de Paix n’a jamais été respecté par la partie gouvernementale.

Aujourd’hui, 26 juin 2008, les dures réalités en particulier dans le domaine social, nous replongent dans le même contexte que celui que nous avions vécu deux décennies auparavant.

IOG prépare-t-il déjà de nouvelles élections mascarades pour 2011 ? Qui sera le dauphin d’IOG cette fois ?

Est-ce tout simplement pour renouveler le matériel de guerre tout en liquidant certains militaires ?

1. L’actuel Directeur de l’EDD, cousin germain d’IOG est un incapable congénital. Les pannes de courant se multiplient. Situation identique à celle que nous avions connue avant les élections de 1999 ;

2. un soi-disant Gouvernement qui n’arrive pas à maîtriser une petite Centrale Electrique ne peut que faire massacrer ses troupes et affamer la population ;

3. pas de soucis en provenance des Travailleurs Djiboutiens car le BIT n’a pas pris, au final, comme chacun l’espérait, de mesures véritablement dérangeantes pour la clique familiale maintenue au pouvoir, qui n’a jamais respecté ni les engagements / promesses, ni les conventions et accords signés avec le BIT ;

4. comme d’habitude, quelques chancelleries et plusieurs Organisations Internationales, s’agitent pour injecter des sommes colossales en cash sans aucun contrôle ni suivi. Ce qui fait que leurs représentants su place sont considérés comme meilleurs amis et soutiens de la dictature.

5. il est décevant de constater, que les Assemblées nationales des pays donateurs ne se soucient guère de la surveillance de l’utilisation des fonds publics qu’elles versent à fond perdu. Il s’agit quand même des impôts que leurs populations, qui sont nos amis, versent généreusement. Ils devraient contribuer au Bien-être du Peuple Djiboutien et non à l’enrichissement de quelques individus ;

6. comme en 1988, l’équipe au pouvoir, pour augmenter et accélérer le pillage des Biens Sociaux et des Fonds Publics, engage le pays dans une guerre inutile et stupide;

7. cette fois, l’enjeu « stratégique » est un morceau de rocher. L’adversaire est un pays voisin. Tout cela aurait pu se régler devant la CIJ à La Haye, comme l’avait fait le Yémen, quand l’Erythrée s’était auto-attribuée des îles;

8. La dictature sait bien faire appel à ce Tribunal ! Elle a tenté une action pour faire obstruction à la Justice française, mais le Tribunal de la Haye lui a donné tort ; manque de chance !

9. quant aux agents du camp Lemonnier, ils ont préféré que leurs indicateurs s’acharnent à déniger l’Erythrée devant les Organisations internationales connues pour leur silence face aux crimes de guerre perpétrés conjointement par l’Ethiopie et les Etats-Unis,

10. tout en préparant en même temps une invasion de l’Erythrée par les forces Ethiopiennes assistées par les Forces américaines, et ce avant que Bush l’illuminé ne parte de la maison Blanche ;

11. aujourd’hui, à la veille du 27 juin 2008 les populations Djiboutiennes pleurent leurs morts et les disparus dans une guerre absurde, criminelle qui ne peut que ternir les festivités de demain ;

12. ce n’est pas les 100 000 FD donnés à quelques familles des victimes par une certaine Fadumo de l’Etat-major, ou les vantardises insolentes d’un pauvre type qui dénigre le Ministère de la Défense en disant qu’il va prendre en charge 5 familles certainement de sa proche tribu comme il en a l’habitude.

13. ici, le soldat inconnu reste à jamais inconnu et tant pis pour sa famille ;

14. Les autres victimes, des massacres qu’ils ont concoctés depuis le retrait de la Frontière Erythréenne des Casques Bleus, de ces massacres qu’il ont mis en œuvre avec d’autres complices, seront laissées pour compte, tout comme les 315 handicapés des 10 années de la guerre civile.

Nos compatriotes doivent s’engager à combattre ce régime pourri le plus rapidement, voir même à se révolter par tous les moyens, pour montrer au monde entier leur refus catégorique de la mainmise étrangère pour soutenir une équipe de Voyous à la tête de notre pays. Il temps de comprendre, que le bluff d’une légitimité charismatique ne prend plus. Il n’a plus cours dans le contexte actuel mondial.

Tous ensembles, mobilisons nous contre l’embrassement généralisé de la Corne d’Afrique attisé par la Mafia Internationale et couverte par l’Impunité internationale.

Un groupe de patriotes Djiboutiens (nes)