26/07/08 (B458) Communiqué du GED Message du Gouvernement en Exil de Djibouti pour solliciter une mobilisation de la communauté djiboutienne en faveur d’un jeune étudiant frappé brutalement de paraplégie.

Au-delà de tout clivage ou de divergences d’ordre politique, le cas préoccupant d’Ali Saïd Ali, jeune étudiant, voué à un grand avenir et qui a été soudainement frappé de paraplégie, mérite unanimement toute notre attention et notre compassion.

Quelle que pourrait être notre place dans la société, nul ne saurait prétendre être à l’abri d’un tel problème de santé dont chacun mesure la gravité.

Incapable de réaliser seul les gestes essentiels de la vie, ce jeune homme est cloué dans un lit au domicile de ses parents, dans le quartier de Balbala de la capitale djiboutienne.

Selon le médecin colonel Madian, dont les hautes compétences médicales sont unanimement reconnues, seule une évacuation sanitaire vers un milieu hospitalier spécialisé situé à l’étranger pourrait sauver ce jeune homme frappé par ce lourd handicap qui est tout à la fois moral, intellectuel, social et physique.

La modestie de ses revenus d’étudiant, comme ceux de ses parents, ne permettent pas à Ali Saïd Ali d’envisager un financement du transport ; le paiement de ses frais d’hébergement et de ses traitements médicaux dans un hôpital.

Contrairement à ce qu’a toujours affirmé le Ministre de la Santé publique, médicaments et traitements comme hébergement en milieu hospitalier ne sont pas pris en charge par une éventuelle couverture sociale.

Dans de telles conditions, la situation d’ignorance et d’indifférence coupables dans laquelle sont tenus Ali Saïd Ali et sa famille confirme bien que, là encore, il y a mensonge éhonté émanant du Ministère de la Santé.

Avouer qu’il y a impossibilité financière d’assumer la couverture santé des Djiboutiens et des Djiboutiennes, ceci entrerait dans une certaine logique d’honnêteté ; plutôt que de falsifier toutes les vérités désastreuses que subissent quotidiennement les populations.

Profondément émue par la situation très préoccupante de ce jeune étudiant djiboutien, une équipe du Gouvernement en Exil de Djibouti s’est aussitôt constituée spontanément.

Elle s’est réunie autour de M Mohamed Saleh Alhoumékani aux fins d’envisager quelles pouvaient être les actions que nous pourrions mener pour alléger les souffrances d’Ali Saïd Ali et trouver remède à sa situation.

Après concertation, il a été décidé que dans un premier temps, une démarche serait effectuée auprès des milieux médicaux spécialisés en Belgique puis, et à partir de la décision prise par lesdits milieux médicaux, d’organiser financièrement l’évacuation sanitaire d’Ali Saïd Ali vers un hôpital en Belgique ainsi que d’assurer les démarches administratives en vue de la prise en charge de tous les frais générés.

Selon M Mohamed Saleh Alhoumékani, les premiers contacts qu’il a obtenus à haut niveau auraient été très fructueux sur le principe.

Vu l’impossibilité qu’a ce jeune étudiant d’effectuer les gestes essentiels de la vie, il est demandé à sa famille de bien vouloir envoyer EN URGENCE copie de l’intégralité de son dossier médical, sous double pli fermé et confidentiel, à M Mohamed Saleh Alhoumékani

Contact téléphonique préalable pour obtention de l’adresse de destination : 0032475832443

Contact mail : aloumeka@yahoo.fr

L’équipe du GED, réunie autour de M Mohamed Saleh Alhoumékani, et plus que jamais solidaire dans un tel dossier.

Chacune et chacun a pleinement conscience de la grande utilité d’une telle action qui va dans le sens d’une nécessaire évolution des pratiques dans notre pays en faveur de l’égalité des droits et des chances, de la participation et de la citoyenneté des personnes gravement malades et handicapées.

Ces femmes et ces hommes du Gouvernement en Exil de Djibouti mettront tout en œuvre pour aider du mieux possible Ali Saïd Ali et sa famille.

Bouh Warsama
Secrétaire général
du Gouvernement en Exil de Djibouti