17/08/08 (B461) LDDH : « Qui vole un œuf, vole un bœuf ? »



Le Président


NOTE D’INFORMATION DU 17 AOÛT 2008

« Qui vole un œuf, vole un bœuf ? »

Pourquoi des élections sans Démocratie
ni bonne gouvernance à Djibouti ?

Est-ce que des nouvelles dispositions
dangereuses sont prêtes ?

En République de Djibouti, les textes fondamentaux paraissent être conformes en grande partie aux Instruments internationaux avec, malheureusement dès le début de l’Indépendance, une volonté affichée à bafouer sans vergogne tous les textes, pourtant, présentés par le gouvernement et adoptés sous forme de Loi.

Seules sont applicables les décisions verbales du Chef de l’Etat.

C’est la forme la plus directe de la dictature sournoise, qui adopte un très grand nombre de « textes ronflants » pour faire plaisir à l’opinion internationale avec une vérité toute autre quant à ses applications.

Evidemment, l’actuel Représentant du PNUD à Djibouti ne peut que considérer ces « textes » comme des textes positifs, tout en oubliant certainement de dire, voir même de mentionner, que tous les textes « dits fondamentaux » sont de la poudre aux yeux sans application aucune.

a – suffrage universel.
La panoplie des textes existe, elle est presque parfaite concernant les élections présidentielles et législatives, mais, dans la pratique, en complète violation à la Constitution de 1992, aux Lois Electorales et à celles sur les Partis de 1992.

Concernant la Décentralisation l’Assemblée monocolore a adopté un Texte qui a unilatéralement violé les dispositions aux Accords de Paix de 2001.

b – inexistence du droit à l’égalité devant la Loi,
d’autant plus que les libertés et les droits fondamentaux sont constamment violés en République de Djibouti, et que la Justice Djiboutienne est loin d’être indépendante.

Flash sur les fausses « élections démocratiques » en République de Djibouti.

1. les organes électoraux nationaux indépendants et impartiaux sont inexistants ;

2. l’environnement propice pour le bon fonctionnement de ces organes électoraux est pollué par les assistances politiques et financières ciblées dans le strict intérêt des forces armées des Puissances étrangères, comme la France et les Etats-Unis ;

3. les mécanismes nationaux pour régler les contentieux électoraux : actuellement rien à part celui des armes avec tous les risques d’une anarchie à la Somalienne ;

4. le code de conduite pendant les élections est décidé par le Premier Magistrat cumulativement candidat à la Présidence, au Parlement pour l’équipe des fidèles ;

5. les observateurs externes pendant les élections : alors là il faut toujours s’attendre à des encadrements par le Protocole de la Police Politique pour « un meilleur aperçu et une interprétation guidée sur le bon déroulement des élections ».

6. l’accès équitable aux médias populaires pendant les élections est muselé: seule la RTD et le Journal la Nation, sous coupole de la mafia électorale, sont là pour imposer les desideratas du pouvoir, que l’on est en droit voir en mesure de considérer comme « Usurpateur » car aucune Presse Libre n’est en droit de le dénoncer, aucun Parti Politique de l’Opposition n’a le droit de manifester, voir même de s’exprimer à moins de se voir dissous par un simple Décret du Chef au pouvoir par usurpation parrainée.

Dans le cadre de la Prévention des conflits et face aux risques des coups des Forces armées en République de Djibouti, il temps de se mobiliser pour mettre fin aux bradages intolérables et inadmissibles qui s’effectuent par des simples Décrets gouvernementaux.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel pressant au Peuple Djiboutien de s’unir pour faire barrage aux risques réels et connus, qui nous entourent.

M. NOEL ABDI Jean-Paul