06/09/08 (B464) XINHUA / L’envoyé de l’ONU pour la Somalie « extrêmement alarmé » par l’augmentation des actes de piraterie dans les eaux somaliennes (Un contenu très proche à été déjà publié en Anglais dans un article précédent)

Ahmedou Ould-Abdallah, envoyé des Nations Unies en Somalie, s’est dit « extrêmement alarmé  » par l’augmentation des actes de piraterie contre les navires dans les eaux somaliennes et dans les eaux internationales près de la Somalie.

« Cette piraterie est de plus en plus une menace pour la navigation internationale et le commerce dans un environnement déjà fragile », a déclaré M. Ould-Abdallah, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Somalie, dans un communiqué.

Les millions de dollars payés en rançon aux pirates et à leurs associés en Somalie et à l’étranger sont devenus un business lucratif, qui menace la stabilité en Somalie, a-t-il ajouté.

Une trentaine de navires, dont 11 ces deux derniers mois seulement, ont été attaqués cette année, faisant de ce littoral un des plus dangereux du monde.

Des pirates somaliens lourdement armés ont enlevé un navire égyptien et un yacht de touristes français aux larges des côtes du nord-est de la Somalie cette semaine. Les pirates ont demandé cinq millions de dollars de rançon pour la libération du yacht français et des deux ressortissants français à bord.

« Nous devons faire vite avant que le niveau des activités criminelles n’augmente et ne touche les ports des pays voisins. Nous devons travailler ensemble pour mettre fin à ce terrible fléau », a souligné M. Ould-Abdallah.

Il a salué l’adoption en juin dernier de la résolution de l’ONU autorisant les membres de l’organisation à avoir recours à la force pour mettre un terme aux actes de piraterie dans les eaux somaliennes, déclarant que « la communauté internationale a montré sa détermination pour arrêter ces criminels ».

Cependant, il a poursuivi : « Ces criminels mettent au défi la résolution du Conseil de sécurité et le temps est venu de joindre nos efforts pour que cette résolution entre en vigueur ».