22/09/08 (B466) Radio-Trottoir / Un test sous la houlette de la Grande RPP (Reine Paulette de Paoctille) avant de prendre le contrôle du transport du Khat, avec les nouveaux bus et camions qu’elle a acheté et qui ont été livrés récemment ? (Lecteur)

________________________________ Note de notre lecteur

A mon avis, le couple présidentiel a voulu évaluer la réaction de la population, confrontée à une absence de Kaht et msurer sa capacité à changer ses habitudes de consommation, si la « salade » devait arriver plus tard dans la soirée.

Certains pensent que ce serait un test pour vérifier si le transport par la route est possible et acceptable pour la population. Si la réponse est positive, Paulette aurait alors la possibilité de prendre en charge le transport du Khat avec ses propres camions et bus récemment livrés. Et le tour serait joué … Prendre en charge le transport, c’est mettre la main sur l’un des seuls commerces encore extrêmement rentable … Tenir le Khat, cela ouvre-t-il la voie royale vers la Présidence ? (*)

Attention cependant, car le sujet est sensible, voire explosif. Le couple présidentiel donne l’impression de jouer avec le feu.

Si les djiboutiens pourraient certainement se passer du Khat, nul ne saurait dire quelles pourraient en être les conséquences ?

Comme le couple sait qu’il n’y a plus grand chose à prendre dans le pays, hormis de raffler les subventions internationales qui continuent d’affluer (et on se demande bien les objectifs qui en déterminent l’attribution – très récemment 20 millions de US$ viennent d’être sacrifiés par la communauté internationale, mais ils seront immédiatement récupérés par le clan mafieux ..)

Actuellement la paix civile est fragile : elle dépend beaucoup des effets apaisants du Khat. Sans lui, les Djiboutiens pourraient se réveiller en sursaut et contester plus ou moins calmement, ce régime qui a accéléré leur ruine économique depuis une décennie.

Pas d’inquiétude pour les dignitaires du régime. Il y a belle lurette qu’ils se sont préparés à toute éventualité : ils ont des passeports étrangers et des résidences dans le monde occidental. A la première alerte, ils quitteront le pays sans regret ni remord, laissant à la population et aux générations à venir, la charge de la dette à rembourser, la ruine de l’économie et des services publics : bref le chaos !

(*) On signale que de nombreux candidats sont déjà en compétition pour occuper la place de Guelleh. Hormis les enfants du prince ou de la princesse, Robleh Awalleh, Yacin Elmi Bouh, Djama Ali Guelleh et bien d’autres se positionnent déjà dans les couloirs et ils tentent de constituer un clan en leur faveur.

_________________________________ ADI

L’absence de « sa majesté le khat » et l’impact sur les consommateurs djiboutiens

Les 2 jours du week-end, jeudi et vendredi dernier à Djibouti, ont été marqués par une semi absence du khat.

Une absence remarquer, par la durée de l’attente dans les grandes artères de la capitale.

Une question revient lors de cette attente parfois interminable, sans se lasser entre les consommateurs : est –il arrivé ?

Puis ils s‘interrogent sur le pourquoi ; qu’est-ce qui se passe ? Comme se fait il ? Un week-end noir disent-il enfin de compte.

Pour répondre à ces interrogations, nous avons interrogé Moussa Rayaleh, le directeur de la compagnie aérienne air Djibouti, qui transporte le khat depuis l’Éthiopie.

Le directeur résume tout d’abord ces explications par une panne technique de l’un des 2 avions censé transporter le khat tandis que l deuxième avion était en révision technique annuelle qui devrait durée 10 jours.

Pour l’avion tombé en panne, le problème est du a une panne au niveau de ces roues arrières a expliqué le directeur de Puntavia.

Sa réparation risque de durer 72 heures, les pièces de rechange étaient déjà arrivées depuis hier.

Mais le directeur explique également que la compagnie a envoyé hier et aujourd’hui un petit avion qui ne pourrait, hélas, ramené le khat d’un seul coup, à cause de son poids très important qui est de 8600 kg de khat.

Le directeur a expliqué que ce petit avion était prêt pour ramener par 2 navettes le khat, hier, mais que les responsables des 2 sociétés importatrices de khat ne s’étaient pas mis d’accord, sur la question de quel chargement partirait en premier, celui de la société SOGIK ou de la société porte clef.

Poursuivant ces explications, le directeur de Djibouti Airlines explique que c’est vers 15 heures de l’après midi que les responsables des 2 sociétés ont pu trouvé un compromis pour que la moitié du chargement de chaque société soit transporter dans chacune des 2 navettes prévues.

Une fois la première quantité arrivée dans la soirée d’hier, les responsables ont refusé d’apporter le reste du khat en expliquant, selon le directeur de Djibouti Airlines, qu’il ne serait pas vendu à une heure aussi tardive.

Quant à aujourd’hui, le khat est arrivé par voie routière, escorté comme une délégation de haut niveau par une meute de véhicules roulant à tombeau ouvert vers 17 heures 40 mns au niveau du PK 20.

L’arrivée du khat à Djibouti par voie routière laisse présager cependant à une augmentation du risque des accidents de la route comme l’a remarqué aujourd’hui notre équipe de la télévision.

L’expression « sa majesté le khat » se confirme t-elle ?

Où le khat est–il une tare très prisée et très populaire à Djibouti consommée par une large majorité des djiboutiens ?

Il va rester à jamais une épine encrée dans les habitudes malgré l’augmentation des prix des denrées alimentaires.

La question reste ouverte, mais une chose est sur, le coût du khat dans les portefeuilles des ménages pèse lourdement.