09/10/08 (B468-B) Radio-Trottoir / Un fou est-il au volant dans le championnat de la recolonisation de notre région ? Grave fusillade sur le front entre deux militaires djiboutiens. Signe avant-coureur d’une révolte des militaires ?

– A) Fusillade sanglante entre deux militaires Djiboutiens à Doumeira

Deux de nos militaires de garde au Front, armés de Kalachnikov bien chargés, loin de leurs familles, physiquement fatigués, épuisés, pratiquement en pleine déprime se sont accrochés verbalement puis les balles ont sifflé.

Le bilan est grave, évacués, ils sont encore à l’Hôpital gravement atteints.

Mais à qui la faute ?

A propos de cet échange de tir violent entre nos deux soldats, les mauvaises langues propagent et spéculent, depuis la semaine dernière, sur une possible reprise des combats dans un proche avenir.

Il est légitime de se poser les questions suivantes :

1. Est-ce la conséquence d’un reliquat du récent contentieux, pour ne pas dire bras de fer, qui a opposé le Général Zakaria au gros joueur inconscient IOG, qui poursuit sa propre politique consistant à lancer notre pays dans le gouffre et à s’enrichir personnellement sur le dos du peuple ?

2. Après avoir bradé la totalité des immeubles et terrains de l’Etat, en particulier tous les logements des militaires qui avaient été concédés par la France, que reste-t-il donc à vendre ? Mise à part l’ensemble de la superficie de la République de Djibouti, il ne reste plus aucun patrimoine public à vendre en ville. Tous les terrains appartenant à l’Etat, y compris le lac Assal, ont été vendus !

3. Après les logements qui étaient occupés par les familles des militaires dans différents camps, comme celui de la Gendarmerie Nationale, Boulevard De Gaulle qui a été intégralement vendu à un certain « Napoléon » (prête-nom habituel d’IOG), nous apprenons que celui de Gabode, à proximité de la Résidence du Général Zakaria et de l’Etat Major de la 13ème DBLE (Légion Etrangère Française), vient d’être cédé à… (l’identité du prête-nom est encore secrète, Chut, pas un mot à personne, sinon vous serez emprisonné !),

4. Pendant que les maris militaire traversent une grande déprime dans le bourbier d’une guerre sans guerre et d’une paix sans paix, les épouses sont renvoyées en pleine nature avec leurs enfants. Avec beaucoup de déception, nous constatons que les épouses de nos vaillants soldats sont hyper vulnérables et qu’elles sont prises en otage par le régime si elles veulent pouvoir continuer à nourrir leurs enfants.

5. Que nous concocte IOG comme nouvelles « Répressions » car de nouveaux combats contre l’Erythrée, même avec le soutien de l’Ethiopie ne serviraient pas ses intérêts personnels ?

6. Cette sanglante fusillade entre deux militaires sur le front, est-elle un prélude pour une révolte à tirs réels dans la capitale « Djibouti » ?

7. Faut-il souhaiter un soulèvement populaire ou bien lire attentivement le manuel du parfait Coup d’Etat ?

– B) la guerre est-elle imminente, et, que veut Djibouti ?

L’armée Française commence-t-elle à bouger pour se retirer progressivement du front ?

De source fiable, il semble que l’Armée française, qui était stationnée depuis fin juin à Khor Angar à 30 km de Doumeira (où elle a installé un aéroport de fortune et un centre de soins,) commence à évacuer ce bled.

Des questions se posent :

– a) Pour quelles raisons l’Armée française plie-t-elle bagages ? Par exemple : pour ne pas participer contre son gré à un conflit ?

– b) S’agit-il d’un repli stratégique ? Par exemple : pour montrer à Guelleh qu’elle ne le soutiendra pas dans une aventure stupide et risquée ?

– c) Est-ce une mesure de rétorsion décidée en haut lieu, comme la restriction sur les approvisionnements qui ont été diminués de 6.000 litres de carburant, sur la dotation de 22.000 litres accordée à notre Armée. Cette mesure étant intervenue comme cela avait été publié sur le site, après une indélicatesse de l’Etat-major Djiboutien qui avait refusé à des officiers Français de la Sécurité militaire de rendre visite aux militaires Erythréens de l’autre côté de la frontière ?

– Si oui, alors va-t-on continuer cette escalade ?

– Veut-on vider l’abcès en interdisant toutes présences étrangères, mise à part l’Ethiopie, qui renforce sa présence militaire dans le Moussa Ali ?

– Dans cette logique, à quand l’expulsion des pilotes et de leurs mirages « qui ne font, que nous espionner, mais pour le compte de qui » ?

– C) Survol du discours d’IOG

Selon ses habitudes il adore se déplacer et faire des discours surtout après la pose d’une prmière pierre.

Ainsi pour la journée du logements, ce lundi dernier, il a préparé un discours menaçant qui a été lu en face du Général Zakaria qui en avait eu la primeur dans un entretien préalable entre eux. A noter les zooms persistants de la RTD.

Il faudra attendre la traduction en français qui sera donnée par la presse gouvernementale, de ce discours prononcé en langue Somali.

Vous constaterez, de vous même, l’insolence du Génie de la Corne, à l’égard des familles des militaires et aussi de la grande majorité des Djiboutiens (nes) qui avaient pourtant obtenu depuis plus de cinquante ans la concession de ces terrains accordés par le District de Djibouti (équivalent de la Préfecture).

Votre correspondant.