25/01/09 (B483) Election du Président du Gouvernement somalien de Transition à Djibouti. Le leader de l’ARS devrait se déclarer candidat rapidement et il ferait figure de favori. Un retard possible, lié aux problèmes de logistique … (2 articles en Français et en Anglais)

______________________________ 2 – Shabelle (En Anglais)

D’aprés l’ARS, son leader « islamiste modéré » Cheick Sharif devrait se porter candidat à l’élection à la Présidence du GNT. // ARS says Sheik Sharif will run for presidency (Info lecteur)

The Alliance for the Re-liberation of Somalia (ARS) said on Sunday their leader Sheik Sharif Sheik Ahmed will run for the country’s presidency.

« We decided to name Sheik Sharif Sheik Ahmed as our candidate tothe nation’s president,” said Abdirahman Ibbi, a spokesman for the opposition.

« I am ready to run for the country’s presidency with the help of our Allah and the Somali people,” said Sheik Sharif Sheik Ahmed, the chairman of the Alliance for the Re-liberation of Somalia.

Somalia’s parliament met in neighbouring Djibouti on Saturday to discuss how to include the moderate Islamist opposition in a new government that can try and bring peace to the Horn of Africa nation.

The international community has been urging Somalis to settle their differences, expand the parliament and elect a new president next week, in time for a summit of regional leaders.

Sheikh Sharif Ahmed, the moderate Islamist leader from the opposition Alliance for the Re-Liberation of Somalia (ARS), told the legislators it was time to join forces, oppose the perpetrators of violence and end the bloodshed.

« This is a day to correct past mistakes. We have to take this historic opportunity, » he told the opening of the talks. « There’s no excuse for Somalis to kill each other. »

The international community hopes a more inclusive Somali government will be able to reach out to armed groups who are still fighting the government and targeting African Union peacekeepers in the capital Mogadishu.

______________________________ 1 – AFP

Somalie: un Parlement élargi va prêter serment en vue d’élire un président

Un nouveau Parlement somalien, élargi aux islamistes modérés et à la société civile, doit prêter serment à partir de lundi à Djibouti, lors d’un processus ouvrant la voie à l’élection par ce Parlement d’un nouveau président dans ce pays en guerre civile depuis 1991.

Plus d’un millier de Somaliens sont actuellement réunis à Djibouti pour participer à ce processus politique crucial pour stabiliser la Somalie, ravagée par les violences et une catastrophe humanitaire, a-t-on appris dimanche auprès de participants interrogés depuis Nairobi.

Cette réunion a lieu dans la République de Djibouti voisine en raison de l’insécurité persistante en Somalie.

« Parmi ceux qui sont arrivés (à Djibouti) figurent des députés du Parlement de transition, et les 275 nouveaux parlementaires qui vont rejoindre l’institution », a expliqué à l’AFP Abdi Ismail Hassan, membre de l’Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS, islamistes modérés).

« Des centaines de Somaliens sont arrivés d’Europe, du Proche-Orient ou des Etats-Unis » pour participer au processus, a-t-il ajouté.

L’élargissement du Parlement aux islamistes modérés est prévu par l’accord signé sous l’égide de l’ONU en juin 2008 à Djibouti entre le gouvernement somalien de transition et l’opposition islamiste modérée.

Le Parlement va donc passer de 275 à 550 membres, dont 200 représentant les islamistes modérés et 75 la société civile.

La cérémonie de prestation de serment, prévue lundi, pourrait être retardée pour des raisons logistiques, de même que l’élection du nouveau président.

L’ex-président somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed, élu en 2004, a démissionné le 29 décembre 2008 pour avoir échoué à « ramener la paix » dans son pays, au terme d’une crise politique majeure qui a paralysé les institutions du pays.

Jusqu’à présent, au moins 16 candidats se sont déclarés pour la présidence, dont l’actuel Premier ministre Nur Hassan Hussein et son prédécesseur Ali Mohamed Gedi.

Le chef des islamistes modérés et de l’ARS, Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, devait rapidement déclarer sa candidature et faisait également figure de favori.