10/02/09 (B485-B) GED : a lire sur le site du GED, l’intégralité d’un article sur l’affaire Borrel, signé Bouh Warsama

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G 164 – 10/02/09 : La diplomatie française est un grand théâtre, c’est aussi l’art d’observer de loin et que d’un œil ce qu’il se passe à Djibouti tout comme dans l’affaire Borrel, jusqu’à ce que les problèmes se résolvent d’eux-mêmes.

Bouh Warsama

Les paradoxes de la diplomatie française nous amènent à bien des questionnements sur la valeur toute relative et ponctuelle accordée aux droits de l’homme en fonction des continents.

En effet, pour quelques infirmières bulgares injustement accusées en Libye, une poignée de plaisantins supposés humanitaires français au Tchad ou une femme politique franco-colombienne prise en otage et pour lesquels d’importants efforts diplomatiques furent fournis, combien d’Africains seront laissés à leur triste sort,combien de Djiboutiens et Djiboutiennes condamnés à la pauvreté, voire à la misère et à la mort lente ?

Combien de familles contraintes à l’exil dans le silence et qui vivent sous la menace exercée sur leur famille « retenue » à Djibouti pour servir d’otages ?

– Il y a manifestement à Djibouti des laissés pour compte sur cette prétendue défense des droits de l’homme.

Des droits si vite oubliés quand les intérêts économiques ou géopolitiques sont en jeu en Libye, au Congo, au Zimbabwe, au Gabon…à Djibouti. On peut pourtant le dire sans provocation et sans relativiser le sort des victimes qui bénéficient du soutien de la France : il y a 500 000 otages à Djibouti, victimes de l’arbitraire, de la répression sanguinaire et de la mauvaise gestion des affaires publiques.

Il y a également des centaines de familles qui pleurent les crimes impunis du régime d’Ismaïl Omar Guelleh.

____________________________ Extrait

Affaire Borrel : la Loi du silence

Face à toutes les suspicions, la multitude de témoignages accablants et les accusations directes le mettant en cause comme « Ordonnateur de l’assassinat du Juge Bernard Borrel », en octobre 1995 dans la région d’Arta, Ismaïl Omar Guelleh n’a jamais répondu aux convocations de la justice française chargée du dossier tout en se limitant à des mensonges et en nous jouant – dans les interviews donnés à la presse – la scène de la « pucelle ». (…)

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