18/02/09 (B486) FreeDjibouti -> Guelleh ne partira pas de lui-même … Il va falloir le destituer !

Ismaël Omar Guelleh n’a jamais démontré qu’il était une personne digne de confiance et nous savons tous ce que vaut sa « parole de dictateur » . Il est presque impossible de lutter contre une dictature avec des armes démocratiques. Avec la pression du peuple, la seule chose à négocier avec un dictateur serait sa sortie et celle de son équipe en leur garantissant, en échange, la sécurité physique.

Trois possibilités sont offertes Djiboutiens pour imposer une alternance :

– Un soulèvement populaire général structuré et encadré pourrait facilement venir à bout de l’entêtement irresponsable du pouvoir.

– La lutte armée. Celle-ci demande une préparation minutieuse et beaucoup d’argent pour acheter les armes. Elle doit être doublée par une action diplomatique performante. Elle cause de nombreuses victimes, beaucoup de victimes dont une majorité d’innoncents.

L’armée, au service du dictateur, peut fomenter un coup d’état militaire pour en finir avec un pouvoir impopulaire et usé. Le risque majeur est que ce groupe de militaires, s’ils ne sont pas des démocrates hyper-convaincus et honnêtes, se refuse à laisser le pouvoir aux civils. Dans ce cas, le plus fréquent, le même système que celui que nous déplorons actuellement, se reproduira avec de nouvelles têtes.

l’union de l’opposition ou la fusion des partis politiques : le fait de se regrouper et de produire des communiqués n’est pas une finalité en soi. Ce qu’il nous faut c’est un leader permanent reconnu et inconstestable et une structure organisée de lutte. Le leader doit avoir la vision claire du combat à mener pour déboulonner le socle d’une dictature et il doit agir sur tous les fronts : communication, diplomatie, promotion d’idées et de projets, encadrement des actions, ….

Pour que les partis d’oppositions arrivent à mobiliser la population, ils doivent définir une stratégie de lutte et un programme.

Jusqu’à ce jour, l ‘opposition s’est contentée d’être une opposition réactive plutôt qu’une opposition offensive.

Par un harcèlement permanent et sans faiblesse, sur tous les fronts, l’opposition doit contraindre la dictature à se défendre en permanence et à ne plus faire que cela.

La modification de la Constitution

Ne soyons pas du tout surpris par le projet de modification ou plutôt par celui du changement de la Constitution de Guelleh.

Une chose est assurée, le changement de la Constitution sera le point de départ de la véritable confrontation avec le régime et ce, jusqu’à la victoire finale. Cette situation aura le mérite de rassembler enfin les modérés, les radicaux, les pacifistes et les belliqueux autour d’une stratégie commune.

Les opposants qui rêvent encore de pouvoir participer aux élections « sur mesure », selon les règles fixées par Guelleh, devront se contenter de prendre « le train de la révolution populaire » en marche et avec beaucoup de retard …

La fin du régime de Guelleh ?

Soyons optimistes, espérons que ce sera pour cette année !

Je pense que, même la patience proverbiale des Djiboutiens, a ses limites. Ils ont déjà fait preuve de trop de patience. Aucun peuple de la sous-région n’aurait jamais pu supporter cette arrogance et cette insolence qui sont imposées par la dictature djiboutienne et ses « obligés ».

Le peuple djiboutien doit se mettre en tête que Guelleh ne partira jamais de lui-même et qu’il va falloir envisager sérieusement et sans haine, sa destitution. Ce n’est pas en restant tranquillement dans son coin que la dictature va s’effacer toute seule comme par magie. Pour ce faire, il faut que tous les Djiboutiens contribuent à tous les niveaux et selon les capacités de chacun.

Nous avons une responsabilité devant l’Histoire et devant les générations futures !

La fin du régime de Guelleh dépend de nous.

C’est à nous de siffler la fin de la dictature. N’attendons pas que Guelleh respecte la constitution et qu’il cède la place comme l’ont fait certains présidents africains à un démocrate légitime parce qu’élu dans la transparence.

En attendant, le peuple djiboutien attend le « rassembleur providentiel »
et d’autres vœux pieux que nous pensions être les seuls « illuminés » à réclamer.

Quant à ceux qui participent à la dictature, qui se bousculent devant l’isoloir pour voter Guelleh et associés et qui campent devant le portillon de l’impopularité et de la bêtise politique du siècle : tôt ou tard, ils seont attirés dans les abîmes de l’oubli sans retour.

FreeDjibouti

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