02/03/09 (B488) Le tour de l’actionnaire accompagné de son homme de paille, PDG officiel de Salt Investment SA et accessoirement Chef de Cabinet du Président auto-proclamé…. (Info lecteur)

L’ADI nous offre-t-elle des confidences ?

En tout cas, il est rare qu’elle nous montre un actionnaire faisant le tour des concessions qu’il aurait pu s’être auto-attribuées, sans transparence et sans appel d’offre public.

Mais l’actionnaire supposé n’est pas n’importe qui !

Quelle belle image que celle de Guelleh en train de passer en revue la banquise du lac Assal, dont il a attribué la concession à une société Salt Investment SA, dans des conditions critiquables au regard de la gestion du patrimoine public.

Au fait à qui appartient cette société, en réalité ?

A lui, IOG ? En partie, c’est tout à fait possible, surtout lorsque l’on sait que le PDG en titre n’est autre qu’Ali Guelleh qui occupe accessoirement un emploi de Chef de Cabinet à la Présidence. Curieuse coïncidence, ne trouvez-vous pas ?

D’autant plus qu’Ali Guelleh, parti d’un modeste emploi à la pêcherie de Djibouti, a connu une ascension remarquable, qui est tout à son honneur ! Sauf … si elle était émaillée de faits divers peu avouables (par exemple selon des rumeurs concordantes : avoir espionné autrefois le FRUD pour le compte de la Présidence, ..) . N’en disons pas plus pour le moment !

De toutes les façons, avoir « Guelleh » dans son nom est certainement un atout majeur pour parvenir à la réussite sociale (Regardez du côté de l’EDD, par exemple. Inamovible le PDG !)


Humour par Roger Picon
Et comme toujours, Guelleh assumera, dans le meilleur des cas, 10 % des investissements et il exigera de recevoir au minimum 90 % des bénéfices soit sous forme de dividendes librement consentis, soit de (ra)quête, si les bénéfices dégagés lui semblaient être insuffisants.

Avis aux industriels qui penseraient pouvoir investir à Djibouti avec retour sur investissement – N’y comptez pas !

________________________________ Extrait de l’ADI

Le chef de l’Etat s’intéresse à l’avancement du projet d’exploitation du sel du lac Assal

Le Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, s’est rendu dimanche au lac Assal pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet industriel et commercial du sel.

Arrivé, en début de matinée, à bord d’un hélicoptère, le chef de l’Etat et les membres de sa délégation ont été chaleureusement accueillis par le préfet de Tadjourah, M. Abdourazak Daoud Ahmed.

Le Président de la République s’est dans la foulée, rendu sur le site d’exploitation du sel où il a pu notamment écouté les explications du PDG de Salt investment SA, M. Ali Guelleh.

Un consortium composé d’investisseurs nationaux et internationaux, Salt investment SA compte procéder au traitement, au raffinage, au stockage et à la commercialisation du sel du lac Assal, un vaste gisement naturel d’une superficie d’environ onze milles hectares.

Toujours dans le cadre de sa visite d’inspection, le chef de l’Etat s’est également rendu sur le site du futur quai minéralier du lac Assal dont la première pierre a été posée en janvier 2008.

D’une envergure de 70 millions de dollars, ce chantier financé par des privés américains et espagnols est destiné à l’extraction et à l’exportation du sel présent en grande quantité dans ce bassin d’effondrement géologique.

Rappelons que le gouvernement djiboutien avait signé, en 2008, avec la société Salt Investment SA, une convention de concession de l’exploitation du sel du Lac Assal.

C’est dans cette optique que les promoteurs prévoient la mise en exécution d’un projet industriel et commercial d’envergure sur le site du lac Assal et du Goubet par la construction, l’installation et l’exploitation d’unités industrielles complètes pour l’exploitation du sel, ainsi que toutes les installations annexes, telles qu’une centrale électrique, une usine de dessalement d’eau de mer, des zones de stockage et un port.

Les investisseurs comptent également de construire dans le cadre de ce projet des logements et des infrastructures sanitaires, commerciales et de loisirs pour le personnel.

La réalisation de la première phase, estimée à 12 milliards de francs Djibouti, de ce projet hautement stratégique pour le développement économique et social de notre pays, va permettre la création d’environ 200 emplois dans la zone du lac Assal avec comme objectif une production de six millions de tonnes.

La réalisation de ce projet permettra dans une seconde phase l’implantation de divers industries de dérivés du sel tels que la fabrication de détergents, d’acides caustiques et de chlore et doter notre pays d’un tissu industriel moderne et viable tout en respectant les exigences de la préservation de l’environnement.

Ce projet s’insère dans le cadre d’un vaste programme d’activités visant à transformer la région du lac Assal en un Pôle de développement économique regroupant des activités extractives et de transformations des ressources naturelles et disposant de toutes les infrastructures nécessaires à ces activités.

Notons enfin que ce projet, par son ampleur et sa nature, figure au premier plan du programme du chef de l’Etat et de son gouvernement en vue d’insuffler un réel dynamisme au tissu industriel de Djibouti et de consolider surtout les acquis du processus de décentralisation, de manière à améliorer davantage les conditions et la qualité de la vie, dans les différentes zones du pays.