06/03/09 (B489) La LDDH se félicite de la délivrance par la Cour Pénale Internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt qui vise un Président en exercice.



Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION
DU 5 MARS 2009

La LDDH se félicite de la délivrance
par la Cour Pénale Internationale (CPI)
d’un mandat d’arrêt qui vise
un Président en exercice.

 

La LDDH ne comprend pas la position des pays Africain ni celle des pays Islamistes car Omar El Bashir, en tant que Chef des armées, doit répondre des crimes de guerre commis à la fois contre les chrétiens du Sud Soudan et contre les musulmans du Dafour.

Cette décision courageuse contre un Chef d’Etat en exercice redonne de l’espoir aux peuples de la Corne d’Afrique.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) rappelle que les crimes de guerre et le génocide des populations somaliennes restent toujours et jusqu’à présent couverts par l’impunité internationale.

La Ligue Djiboutienne des Droits de l’Humains (LDDH) demande à la CPI de lancer des mandats d’Arrêts contre Meles et les officiers supérieurs des forces armées Ethiopiennes

M. NOEL ABDI Jean-Paul

________________________________ Communiqué FIDH

Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)

Communiqué

La CPI délivre un mandat d’arrêt contre le Président Omar el-Bechir

Paris, la Haye, 4 mars 2009 – La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) se félicite de la délivrance du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du Président soudanais Omar el-Béchir. Cette décision est particulièrement significative en ce qu’elle confirme l’hypothèse selon laquelle tout l’appareil de l’Etat est impliqué dans la commission des crimes au Darfour. La FIDH appelle tous les Etats à respecter la décision de la CPI et à agir en faveur de l’exécution immédiate du mandat d’arrêt.

« La décision d’aujourd’hui est une étape cruciale en matière de justice internationale. Pour la première fois depuis sa création en 2002, la CPI délivre un mandat d’arrêt contre un Chef d’Etat en exercice. Aujourd’hui est un jour historique pour les victimes au Darfour, qui ont attendu trop longtemps que justice soit rendue pour les crimes les plus horribles qu’elles ont subis », a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH.

La FIDH considère que la décision offre à la communauté internationale l’opportunité d’agir promptement pour mettre un terme aux crimes en cours au Darfour. Les Etats doivent rappeler au Soudan que la justice n’est pas négociable et s’opposer à toute tentative de suspendre les poursuites au terme d’une résolution du Conseil de sécurité.

La FIDH est préoccupée du fait que la décision de la CPI pourrait entraîner des représailles de la part du gouvernement soudanais, qui a dernièrement initié une politique de harcèlement et de persécution des personnes suspectées de soutenir la CPI. Le gouvernement du Soudan a également averti qu’il pourrait user de la violence à l’encontre du personnel humanitaire, si un mandat d’arrêt était délivré. « Tout cela est absolument inacceptable », a déclaré Mme Belhassen. « Les Etats doivent réagir énergiquement en appelant le Soudan à remplir ses obligations et en dénonçant toutes éventuelles représailles ».

La FIDH enverra très rapidement un communiqué de presse plus complet, un Questions Réponses sur la CPI et le Soudan et une note sur la CPI.

Contacts presse :
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Karine Appy
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