10/03/09 (B489) Radio-Trottoir : les incidents, les batailles et les agressions se multiplient (la faute à la situation actuelle) (Lecteur)

Le malaise djiboutien est arrivé à un tel point que les incidents se multiplient à différents points. Vous en avez signalés plusieurs dans les jours précédents.

Aujourd’hui, je vous informe qu’il y a eu un début de bataille tribale entre des jeunes Issas et des Issak qui se sont affrontés.

Hier soir entre 23:00h et 01:00h, des batailles rangés ont eu lieu, avec des jets de pierres et de bouteilles remplies de cendre et parfois de Kérozen.

L’origine de ces affrontements ne peut pas être recherchée ailleurs que dans la misère dans laquelle s’enfonce le pays et dans la volonté (car c’en est une) de diviser les ethnies et de faire monter les tensions : les uniques responsables de ces états de fait et de violence sont Guelleh et Paulette. Ne cherchez pas plus loin.

Entre 1995 à 2005 l’artiste Goryareh écrivait des chansons à la gloire de la dictature. Il vivait ainsi confortablement, "aux frais de la princesse".


Humour par Roger Picon
Vers 2005 Paulette a invité un certain Abdi Gaiss, d’origine somalienne (Bouhoudleh).

Quand Goryareh a appris qu’un concurrent allait venir de la Somalie, il a écrit un poème pour dire qu’il ne fallait pas dépasser Loyada sinon il prendrait l’argent de la Banque centrale (ceci montre à quel point le directeur de la Banque centrale et frère de la Princesse est un incapable)

Aussitôt incarcéré à Gabode Gorayeh a attendu pendant six mois un jugement qui n’a jamais été rendu : puis, il a été libéré.

Lors de la campagne de 2005 personne n’a compris le sens des chansons d’Abdi Gaiss, alors il a été renvoyé chez lui

Paulette soutiendrait que ni Garchileh ni aucun autre djiboutien n’est capable de les aider à se maintenir au pouvoir pendant trente ans.

Il lui a semblé urgent de mettre le paquet et d’envoyer chercher les gros calibres qui louaient les vertus du régime de feu Mohamed Syad Barreh et en particulier, des artistes comme Saada Ali , Sangoub, Salah et d’autres.

En tout cas, le fait est que cinq somaliens chanteurs et producteurs de chanson à la gloire de la dictature vivent au quartier Heron pres de l’ambassade de Russie et sont grassement rémunérés.

Le salaire mensuel de Saada est estimé à 200.000 FD, ceux de Sangoub et Abdi Nour à 250.000 FD.

Qui paye ?

L’institut des Arts assume cette charge "exceptionnelle" sur son propre budget de fonctionnement.

Hachi Afwayneh est le représentant de Paulette auprès d’eux. Pour cette fonction d’entremetteur il perçoit un salaire mensuel estimé à 500.000 FD qu’il perçoit auprès de l’OPS ! Oui, j’ai bien dit de l’Office de Protection Sociale.