18/03/09 (B490-B) La lettre de Djibouti par un lecteur. Est-il possible de proposer, aux Djiboutiens, une alternative à la situation actuelle ?

Ces derniers jours notre pays est entré dans une phase de turbulence politique et sociale.


D’abord IOG a perdu la confiance des communautés afars, issas et GADABOUSSI, donc pour combler ce vide il s’est tourné vers des gens du quartier 3, à chaque fois il y a un meeting un nombre d’auto bus se présent dans ce quartier pour les ramasser.

– En deuxième lieu : les provocations politiques et les incitations à la haine ont été organisées depuis longtemps par le régime d’IOG et un certain "establishment" d’Hargeisa. En effet, si on regarde les liens entre Mohamoud Haid (le frère de Kadra) et certains éléments venue de la somalie voisine, on ne peut être qu’étonné

Finalement KADRA a volé la vedette à son bandit de mari, tant pour les vols du patrimoine national et des ressources pays que pour les soirées dans lesquelles des chants à son gloire sont rabachés sans cesse, pour tenter de faire oublier au peuple la misère dans laquelle il est tombé.

D’ailleurs, les mêmes recettes avaient été utilisées par l’ancien régime de Siad Barre et nous connaissons aujourd’hui le résultat (final).

Par conséquent, les prémices de la fin de dictature, analogues à ceux qui avaient précéd la chute du régime somalien, sont désormais visibles sur le sol Djiboutien.

Le peuple Djiboutien en est grandement conscient. Voici à titre d’exemple, quelque faits qui ont déjà été cités sur votre site et que je reprend à dessein :

A titre d’exemple, des nos jours, des compatriotes malades meurent faute de soin. Transportés d’urgence, dans la nuit, à l’hôpital, ils n’ont pu voir le jour se lever alors que des personnes venue de la république autoproclamé de somaliland (Hargeisa), parce qu’ils sont de la famille de KADRA (épouse de IOG), soit transporter avec un avion privé sous la charge de l’état.

Deuxième exemple, Plusieurs cadres nationaux sont "bras-cassé" (chômage organisé par le régime) alors que des Non-Djiboutiens sont engagés par l’administration pour occuper des postes, pour lesquels, ils n’ont pas toujours les compétences requises. Tous ces salariés ont été engagés par le frère de Kadra (épouse de IOG). Parmi ces gens il y a des personnes qui n’ont jamais mis le pied sur le sol djiboutien. Un comédien somalien toucherait un salaire 200 000 FD alors nos artistes grève de fin dans des maisons non solubles. Pour ce convaincre il suffit de regarder les soirées organisées par Poulette.

Troisième exemple, Des exilés Djiboutiens, issus de la communauté afar et issa ont décidé de créer une compagnie de Transfer d’argent (Hawala) et d’ouvrir une filiale à Djibouti. Là, encore le fameux tribaliste (le frère de Kadra) engagé au service de régime a demandé un pot de vin de 60?000 $ alors que Dahabshil et d’autres compagnies n’ont rien versé.

Quatrième exemple (Voir l’information du lecteur 16/03/09 (B490) Radio-Trottoir) << En 2008 la Gendarmerie avait réalisé un concours pour recruter des agents, ce qui est une procédure légale et habituelle. Un certain nombre des candidats ont été reçus au concours. Le chef de corps de la Gendarmerie a envoyé, pour information avant publication officielle, la liste à la Présidence (je tiens à préciser que, bien que ce soit une première pour le pays, cela ne permet pas de l’accuser de collaboration étroite avec le régime dictatorial).

Parmi les candidats reçus au concours, huit étaient issus de la communauté Gadaboursi. Parmi eux, elle en a rayé six pour les remplacer par des candidats à elle. Sept autres étaient issus de la communauté Issa et trois des Afar. Paulette lui a répondu en lui imposant de préciser devant chaque candidat son origine tribale >>.

Conclusion Est-il possible de proposer, aux Djiboutiens, une alternative à la situation actuelle ?

Ma réponse est oui. Mais il faut une opposition organisée, unifiée et crédible.

Cette dernière doit présenter un programme digne et rassembleur. Il faut mener une campagne d’envergure nationale de réconciliation avec tous les acteurs de notre pays autour de propositions concrètes afin de convaincre la majorité des Djiboutiens de se rallier et de participer (enfin ?) à une élection juste et démocratique.

Le tribalisme qui a détruit la somalie voisine ne doit pas avoir droit de cité dans le jeu politique à Djibouti. Nous n’avons pas de leçon à recevoir des gens venu de Hargeisa car ils ont détruits et divisés leur pays : la Somalie. Depuis notre indépendance nous avons surmontés des difficultés politique et économique.

Mais nous les Djiboutiens, nous sommes restés solidaires. Qui ne souvient pas au lendemain de l’indépendance des Djiboutiens qui ont accordé leur pardon à tous les policiers ou gendarmes qui les avaient pourtant maltraités. Certain avaient même tué des membres de leurs familles alors ils étaient au service du colonisateur.

La lettre de Djibouti…