20/03/09 (B490-B) Le tribalisme est une voie sans issue ! Appel à tous les responsables tribaux pour qu’ils ne tombent pas dans les provocations imaginées par Guelleh. Le risque est maximum. (ARDHD)

En grande difficulté sur plusieurs plans, judiciaires, financiers, droits humains et contesté de plus en plus officiellement par la population, Guelleh a opté pour le « viol » de la constitution, afin de pouvoir se maintenir au pouvoir et aussi d’échapper (provisoirement) à une comparution devant des juges pénaux.

Pour essayer de faire passer sa volonté et de faire croire à la communauté internationale, qu’il est le seul garant de la cohésion et de la paix à Djibouti, il a choisi une stratégie globale qui comporte plusieurs actions :

1°) le conflit larvé avec l’Erythrée pour pouvoir dire que la Patrie est en danger et qu’il est le seul à pouvoir garantir son intégrité …. Bobard N°1

2°) les attentats ou faux attentats à Djibouti pour faire croire à un ennemi de l’intérieur que lui seul peut neutraliser … Bobard N° 2

3°) l’incendie de la Cour des Comptes pour faire disparaître des dossiers à charge et permettre à Paulette et à son âme damnée de promoteur de s’enrichir aux dépens du trésor public … Bobard N°3

4°) et maintenant, il réactive des haines tribales pour faire croire qu’il y a le feu et qu’il est le seul à pouvoir le contenir et l’éteindre … Bobard N°4.

Malheureusement cela ne trompe plus beaucoup de monde. Les différentes communautés doivent absolument expliquer à leurs jeunes, qu’il n’y a aucun conflit entre les différentes tribus, qui ne trouvent pas une solution dans la discussion. La vie moderne repose sur des états et plus sur des tribus.

La seule chance de développer le pays et de restaurer la démocratie, la justice, les libertés et les services publics, repose sur l’unité de la communauté.

Les tribus ont assumé et assument un rôle social important. Elles permettent aux moins favorisés de bénéficier des facilités dont disposent les plus fortunés. C’est un fait important, qu’il ne faut pas détruire, négliger ni occulter.

Mais cela ne veut pas dire que les membres de ces tribus doivent considérer les membres des autres comme des ennemis héréditaires.

Aujourd’hui, la seule tribu, c’est Djibouti avec toutes ses composantes ethniques sans distinction et sans haine où chacun est aussi important que le voisin. Le seul ennemi est celui qui blesse la tribu et qui l’asservit : il n’y en a pas d’autre et il a un nom IOG.

Le régime va multiplier les provocations en suscitant des incidents, des incendies ou d’autres plaies et en accusant une ethnie à chaque fois.

Que les Djiboutiens ne tombent surtout pas dans le piège ! Que les responsables tribaux ne se laissent pas aller à accepter des opérations de vengeance, car des innocents perdront la vie pour vie et Guelleh en tirera seul les bénéfices. Les responsables tribaux doivent dialoguer et se faire confiance pour éviter les émeutes et les violences.

Le tribalisme n’a aucun avenir … et l’ARDHD continuera, comme elle le fait depuis sa création, à militer contre les haines tribales … inutiles, stériles et meurtrières !