23/03/09 (B491) Selon un article de LOI que nous avions signalé sous le titre  » La première dame aime trop le marbre », cette affaire aurait donné « une piètre image des autorités au moment même où une délégation française est sur place à la recherche d’opportunités commerciales »

LOI nous apprend que deux responsables du Groupe Boreh auraient été incarcérés … le Canadien Jacques Lemay, directeur général et l’Indien M. Nahesha, chef comptable.

A l’origine du conflit, précise LOI, il y aurait eu un différend commercial, il y a plusieurs années, lorsque la SOPRIM du Groupe Boreh aurait effectué des travaux importants de rénovation au City Center, appartenant à Paulette, qui n’a payé que l’acompte et jamais la facture de 2007 pour le solde. (information que nous avions publiée dans la rubrique Radio-Trottoir)

En revanche, la crémière de Djibouti, qui veut le beurre et l’argent du beurre, non satisfaite de n’avoir pas payé les travaux qu’elle a commandé et fait exécuter, a exiger du haut de son arrogance infinie et non justifiée, de récupérer le marbre qui n’avait pas été utilisé. Ce lot n’aurait pas été facturé et pas payé de toutes les façons.

Rien n’arrête la Reine de Pacotille, surtout pas le fait d’avoir une dette. Alors elle a envoyé (pas moins que cela …) la Garde républicaine pour récupérer, d’abord trois palettes, que le directeur a consenti « à titre de geste commercial » pour éviter le pire.


Humour par Roger Picon
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Retrouver la chanson interprétée par Nima
Pour Paulette, cela était insuffisant !

Elle a envoyé son exécuteur des basses oeuvres, le célèbre Colonel Mohamed Djama
(celui qui a tiré à balles réelles sur les handicapés qui manifestaient pour obtenir le paiement de leur solde). Il n’a pas fait dans la dentelle comme à son habitude et il a exigé les 26 autre palettes (valeur env 11,5 millions de Fdj).

Face au refus opposé par le directeur général Lemay, Mohamed Djama n’a pas hésité un quart de seconde. Il a emmené le directeur général et le comptable dans ses locaux de gendarmerie. Après un interrogatoire certainement « sportif », car Mohamed Djama ne fait pas dans la dentelle, direction directe pour Gabode.

Loi précise que si les interrogatoires ont donné lieu à la rédaction de PV, aucune action judiciaire n’a été ouverte contre Boreh et ses cadres.

Que quelqu’un ose dire que ce n’est pas de l’abus de position dominante dans un régime de non-droit !

LOI termine en disant :  »
Tout cela donne une piètre image des autorités au moment même où une délégation française est sur place à la recherche d’opportunités commerciales. »

Note de l’ARDHD
: ce qui conforte la campagne que nous avions lancée à destination des industriels français, qui auraient la mauvaise idée d’investir à Djibouti, sous Guelleh