27/03/09 (B491) LDDH : La Détention Arbitraire du Père SANDRO légalisée « a posteriori » par un jugement rendu « sur mesure » ?



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 26 MARS 2009

La Détention Arbitraire du Père SANDRO
légalisée « a posteriori »
par un jugement rendu « sur mesure » ?

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a toujours dénoncé le manque total d’indépendance de la Justice, surtout lorsque les procès sont des procès bidons à hautes résonances politiques très souvent sous la houlette du Premier Magistrat.

Dans la l’Affaire du Père SANDRO, cette fois encore la Justice Djiboutienne semble s’être alignée aux ordres venus d’En Haut.

Procès pris en otage en arrière-plan d’une Affaire « d’assassinat » dite Affaire Borrel, qui ne concerne, ni de près ni de loin, le Père SANDRO. Quand bien même, deux romanciers se sont donnés pour objectif de médiatiser à leur manière une Affaire actuellement instruite par la Justice Française.

Aujourd’hui, le 26 mars 2009, le Juge du Tribunal Correctionnel de Djibouti, a pratiquement suivi le réquisitoire du Ministère Public en condamnant le Père SANDRO à cinq mois d’emprisonnement dont trois mois et quatre jours de prison ferme.

La Ligue Djiboutienne des Droits humains (LDDH) ose espérer que le jugement sera rédigé dans les plus bref délais, pour nous permettre de connaître les motifs qui ont été retenus et si des faits réels existent.

Il est vrai qu’à Djibouti, lorsque les Juges n’arrivent pas à motiver leurs decisions, ils ne rédigent pas le jugement ni ses attendus …

Bon nombres de Justiciables Djiboutiens sont victimes non seulement de l’arbitraire des décisions conformes à la volonté gouvernementale, mais aussi par l’arbitraire de la non rédaction des jugements, ce qui les prive de tout recours et moyens d’action.

Djibouti terre de rencontre est-elle entrain d’échouer à cause des Injustices commises au Palais de Justice, ce qui ne peut que contribuer à faire fuir les investisseurs étrangers potentiels, mais surtout à entraîner une partie importante de la population, à la révolte.

M. NOEL ABDI Jean-Paul