28/03/09 (B492) LDDH : Les élections présidentielles doivent être libres et transparentes au CONGO Brazaville.

Avant tout, nous tenons à vous témoigner tous nos remerciements pour

votre combat personnel et aussi en tant que Président de l’ASSOCIATION DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME A DJIBOUTI (ARDHD), pour le juste combat déterminant pour l’avenir de notre pays, combat mené par tous les membres de votre Association en faveur du Respect des Droits de l’Homme à Djibouti,

du combat permanent et plein d’encouragement de SURVIE pour mettre fin à une politique « France-Africaine » dangereuse et contraire à l’amitié des Peuples,

du combat permanent et inoubliable de REPORTERS SANS FRONTIERES (RSF) dans son légitime et plein d’espoir pour la Liberté de la Presse dans la Corne d’Afrique en particulier.

Jean-Paul Noel Abdi
Président de la LDDH



Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION DU 25 MARS 2009

Les élections présidentielles
doivent être libres et transparentes.
au CONGO Brazaville.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) se joint et soutient les demandes de la « FIDH et ses organisations membres au Congo Brazzaville et en France, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) et la Ligue française des droits de l’Homme (LDH) demandent au président français Nicolas Sarkozy de profiter de sa visite au Congo Brazzaville pour insister sur l’importance du travail des défenseurs des droits de l’Homme, sur la nécessité de garantir leur protection et sur l’importance du respect des principes démocratiques garantis par l’Acte constitutif de l’Union africaine, dans la perspective de l’élection présidentielle prévue en juillet 2009. »

Alors que l’Union Africaine (UA) sur le principe des élections est actuellement très pointilleuse avec ses dernières Décisions qui mettent en cause les risques consécutifs aux changements à « leurs mesures » des Constitutions Nationales, par certains Chef d’Etat comme celui de l’Algérie et probablement demain par le très mal élu le dictateur Ismaël Omar Guelleh de Djibouti.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel aux Organisations Internationales des Défenseurs des Droits de l’Homme pour qu’elles saisissent la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples afin de condamner sans équivoque tous les changements ou tentatives de changements des Constitutions par certains Chefs d’Etat Africains.

D’ailleurs, tous ces dictateurs règnent dans l’obscurité des élections, par les détournements des résultats des élections ou comme à Djibouti où le régime foncièrement dictatorial est maintenu par des forces armées pour des raisons géostratégiques, face au refus des Djiboutiens à participer aux élections et le raz le bol populaire.

En effet, plus de 80% des électeurs inscrits, lors des dernières élections présidentielles et législatives, ont boycotté à la demande de l’Opposition les élections mascarades orchestrées, hélas, parfois soutenues par certaines chancelleries, souvent financées par le PNUD. A notre avis, l’actuel Représentant outrepasse ses prérogatives onusiennes.

M. NOEL ABDI Jean-Paul

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Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH)
Ligue française des droits de l’Homme (LDH)
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Communiqué

Visite du président français, Nicolas Sarkozy, au Congo Brazzaville

Les élections présidentielles doivent être libres et transparentes

Paris, Brazzaville, le 24 mars 2009 – La FIDH et ses organisations membres au Congo Brazzaville et en France, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) et la Ligue française des droits de l’Homme (LDH) demandent au président français Nicolas Sarkozy de profiter de sa visite au Congo Brazzaville pour insister sur l’importance du travail des défenseurs des droits de l’Homme, sur la nécessité de garantir leur protection et sur l’importance du respect des principes démocratiques garantis par l’Acte constitutif de l’Union africaine, dans la perspective de l’élection présidentielle prévue en juillet 2009.

Nos organisations rappellent que les dernières élections organisées dans ce pays ont été entachées d’importantes irrégularités. Ainsi, le 29 juin 2008 ont eu lieu les élections locales et municipales, initialement prévues le 20 janvier 2008, officiellement afin d’éviter les dysfonctionnements organisationnels et techniques constatés lors du scrutin législatif de juin et août 2007[1].

Selon les ONG indépendantes congolaises, le processus a pourtant connu des dysfonctionnements majeurs : listes électorales incomplètes, défaillances dans l’affectation du matériel électoral aux différents bureaux de vote d’arrondissements ; insuffisance, voire inexistence des bulletins de certains candidats ; détention par certains électeurs de plusieurs cartes ; erreurs sur les identités des électeurs, inscriptions multiples, etc. Nos organisations dénoncent également les menaces proférées par des représentants des autorités nationales
à l’encontre des défenseurs qui ont dénoncé ces irrégularités.

Aussi, nos organisations appellent le président français à insister auprès de son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, sur l’impérieuse nécessité de l’organisation d’élections libres et transparentes pour ancrer le pays sur des principes démocratiques et d’Etat de droit. Ceci passe par la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante chargée de l’organisation des élections; l’établissement d’un recensement administratif spécial pour enrôler les électeurs; le respect de la liberté de la presse et de l’égalité d’accès aux médias publics des opposants politiques ; le respect du droit de manifestation ; le respect des droits des défenseurs des droits humains. Tout ceci ne peut se faire que dans le cadre d’un dialogue politique incluant l’ opposition et la société civile.

La FIDH, l’OCDH et la LDH rappellent en outre, que la promotion des principes et des institutions démocratiques, la participation populaire et la bonne gouvernance font partie des objectifs de l’Union africaine inscrits à l’article 3 de son Acte constitutif et sont garantis par l’article 13 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifiés par la République du Congo.

Nos organisations appellent également les autorités congolaises à ratifier la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance et à respecter la Déclaration sur la protection des défenseurs des droits de l’Homme adoptée en 1998 par l’Assemblée générale des Nations unies.

[1] ________________________________________
CF le communiqué de presse de la FIDH et de l’OCDH dénonçant les nombreuses irrégularités survenues lors du scrutin législatif de 2007, « Congo Brazzaville, deuxième tour des élections législatives »


Gaël Grilhot
Responsable du service de presse
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FIDH
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