06/04/09 (B493) ALERTE ROUGE / LDDH : sur la décision du juge d’instruction de m’imposer un contrôle judiciaire …



Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION
DU DIMANCHE 5 AVRIL 2009

SUR MA LIBERATION CONDITIONNELLE.

« La FIDH condamne cette énième arrestation de Jean-Paul Noël Abdi et comme à chaque fois, les accusations ne sont que des prétextes à la criminalisation des défenseurs des droits de l’Homme.
Les autorités djiboutiennes doivent libérer immédiatement M. Abdi »
a déclaré la présidente de la FIDH, Mme Souhayr Belhassen avec les 21 autres membres du Bureau international de la FIDH réunis à Paris jusqu’au 5 avril 2009.

J’adresse tous mes remerciements,
– à tous les Défenseurs des Droits de l’Homme, merci,
– à mon Avocat Maître Zakaria,
– à mon Conseil Luc Aden, tous deux présents à mes côtés, merci
– à Maître M. TUBIANA en alerte permanente,
– à l’ARDHD qui a déclenché immédiatement une alerte rouge.

Merci, à tous mes amis partout dans le Monde, sans oublier mes compatriotes.

Grâce à vous tous, grâce à votre Solidarité sans faille, toutes mes convictions pour la Liberté, pour le droit d’Expression, pour le refus de l’Intolérance…, pour le respect des Droits Fondamentaux et en priorité la Constitution Djiboutienne, pour l’application de toutes les Conventions Internationales Ratifiées, sans oublier l’Accord de Paix de 2001, restent intactes et inébranlables .

Oui, toutes mes convictions de Défenseur des Droits de l’Homme vous accompagneront.

1. Halte aux habituelles séquestrations « sur ordre » en République de Djibouti !

En tant que victime de la Justice, il est légitime de se demander pourquoi, notre Pays, la Justice reste toujours muselée par un Pouvoir foncièrement dictatorial, et, ce depuis l’Indépendance?

Est-ce, le Premier Magistrat qui bloque le principe « sacro-saint » de l’Indépendance Totale de la Justice ?

En fait, à qui profite ce blocage ?

Espérons, que les choses vont bouger !

Quelles sont les raisons de mes arrestations et intimidations fréquentes depuis la création de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) ?

2. Sur les motifs retenus, mais non encore confirmés par écrit, à mon encontre.
A ma connaissance, il s’agirait :
– d’une nécessité de service ;
– probablement, en raison d’indices basés sur « des Injures publiques », délits prévus à l’article 432 du Code Pénal.

3. La décision du Juge d’Instruction.
– liberté sous contrôle judiciaire ;
– Interdiction de quitter le Territoire ;
– Emarger chaque jeudi auprès du Cabinet d’Instruction.

M. NOEL ABDI Jean-Paul