20/04/09 (B495) FreeDjibouti – > La solution au mal djiboutien exige la mise à l’écart du criminel Guelleh

Après bientôt trente années d’un pouvoir sans alternance aucune, force est de constater que les Djiboutiens sont loin des promesses d’hier.

Comment comprendre le mépris permanent de ce pouvoir à l’égard des textes qui garantissent les droits de l’homme ?

Quelle signification peut-on donner à l’œuvre d’une personne qui, une fois au pouvoir par les moyens que l’on sait, s’évertue à installer le règne de la terreur, mais surtout à ériger l’incompétence et la médiocrité en règle d’or ?

Aujourd’hui, Djibouti ce beau pays est plus que malade.

Il est malade de son économie, malade de ses institutions, malade de son opposition politique, malade de son président grabataire…. Bref, le pays est malade de son avenir.

Après 31 ans, si le peuple de Djibouti vit dans une misère indescriptible, c’est bien à cause de la médiocrité de ses dirigeants dans la gestion de la chose publique.

Après 31 années d’indépendance, il faut, en effet, se munir d’une loupe voir un microscope pour découvrir un seul secteur national ayant connu la moindre avancée. Il n’y en a pas un seul secteur de la vie dont les Djiboutiens sont fiers, exceptés, ceux qui ont placés leurs tentacules dans la mangeoire : pour eux, tout était beau.

Des décennies de domination tyrannique, de tourments idéologiques sans relâche et d’humiliation ont provoqué des traumatismes qui ont gravement affecté la nature profonde de nombreux Djiboutiens partagés entre la mentalité de l’arbitraire d’un coté, la soumission et la servilité de l’autre.

À cause de l’aliénation politico-culturelle ou à cause de la paresse intellectuelle répandue comme une maladie dans les comportements de ceux que l’on considère comme étant les hommes et femmes cultivés du pays, ils sont plutôt gagnés par l’attrait des jouissances matérielles de la vie au lieu de défendre la vérité ou encore de défendre les intérêts du peuple.

La politique à Djibouti est perçue comme et cela de façon divine, non pas comme un apostolat pour défendre la cause du peuple, mais comme une carrière distrayante rémunératrice et confortable aux dépends du peuple.

Les « intellectuels », les hommes et femmes politiques n’ont ni de conviction politique et ni le courage de dire la vérité au peuple et cela depuis 31 ans. Ils ont tous prêché dans la prestidigitation mêlée d’hypocrisie, de fourberie et même de lâcheté.

Trop de sang a coulé à Djibouti, il faut arrêter de tuer les Djiboutiens et pour cela, il faut à Djibouti, un débat d’un autre genre pour discuter sainement des différents, et des incompréhensions entre les Djiboutiens, et surtout, pour une modernisation de la vie politique qui, depuis un demi-siècle n’a fait que créer et amplifier la haine.

Ce n’est pas bon pour ce pays qui a connu tant de tragédie, de bains de sang et de pertes de vies précieuses, d’ignorer son passé et de laisser béantes ou mal cautérisé tant de plaies sociales sachant que le thermomètre de la tension ethnique et sociale s’affole dangereusement.

Cette attitude ne peut que rendre plus pathogène un appareil politico-administratif dans lequel ne se reconnaîtront que les grands tortionnaires et les éternels criminels politiques. Les Djiboutiens se comportent comme des amnésiques qui oublient facilement les événements et se comportent comme un enfant au bout de deux chemins, ne sachant quelle route il faut prendre. Cela est suicidaire. C’est une honteuse plaie mortelle!

Djibouti après 31 années de double régime sanguinaire est un pays qui a trop saigné. Il y a tant de plaies à panser, tant de réponses à apporter à un peuple « clochardisé », matériellement anémiée et qui a besoin de dirigeants patriotes, visionnaires et sérieux pour s’atteler à la tâche de la reconstruction du pays.

Le dictateur Guelleh a toujours été et continue d’être insensible et sourd aux cris de détresse de tout un peuple à genoux. IOG délibérément, volontairement affame le peuple pour qu’il arrête de réfléchir car ventre affamé n’a point de cerveau, ainsi, le peuple se préoccupe plus de ce qu’il va manger que de politique.

Laissés seuls, sans défense et affamés, les Djiboutiens ont dû finalement baisser les bras, ce qui ouvre une nouvelle page de survie et de sauve qui peut. Il faut s’adapter à la nouvelle réalité c’est-à-dire vivre dans la misère, l’injustice sociale, privés de ses droits et de ses libertés fondamentales et en même temps sous le joug des criminels choisis et protégés par Guelleh.

Individuellement et collectivement donc, IOG, ses ministres et autres collaborateurs refusent toute introspection, toute remise en cause de soi, par orgueil, par méchanceté, par égoïsme et par vanité.

Tant les acteurs politiques à Djibouti excellent dans la comédie du double langage, faisant absolument fi des souffrances du peuple, qu’ils se font le malin et cynique plaisir de tourner et de retourner dans tous les sens, pendant que ce même peuple désespère de voir, enfin, le bout du tunnel.

Ces longues années de misère extrême et d’inégalités sociales, ont fini par avoir raison des Djiboutiens qui vont circonscrire leur désir et par conséquent s’adapter à leur nouvelle situation d’indigence même si elle est intolérable, transformant ainsi les Djiboutiens en fatalistes, acceptant : « Que c’est leur destin de souffrir, souffrir et encore souffrir ».

En tant que croyant comme ils se réclament, Guelleh, son Premier Ministre et ses Ministres auraient pu lire ou relire le livré sacré du « Coran » puisque la Constitution n’est qu’un simple papier hygiénique ou un papier de toilette pour eux, pour se rendre compte qu’ils sont des faux prophètes de la paix qui instrumentent les ethnies pour des fins politiques.

Après trois décennies de tromperies, d’humiliations et traumatismes psychologues, les Djiboutiens vivent dans une ambiance de défiance critique où les frustrations, les animosités, les mépris et les rancœurs, la haine ont pris le pas sur les valeurs positives de la tolérance, du respect d’autrui, de la justice égale pour tous.

Presque, aujourd’hui, chaque Djiboutien porte en lui-même un mélange, un cocktail explosif qui pourrait faire des victimes à tout moment.

C’est une situation regrettable vu la culture ancestrale du pays. Pendant que l’écrasante majorité des Djiboutiens traverse une situation économique dramatique, marquée par une pénurie des denrées de première nécessité, des coupures incessantes d’électricité, par la rareté de l’eau potable, une jeunesse sans perspectives lisibles, sans compter la propagation des maladies infectieuses, le président de la République, le Premier Ministre, les ministres, les députés nommés, sont dans un paradis qui ne dit pas son nom.

Ce n’est pas ce gouvernement éléphantiasique de M. Guelleh composé « d’individus tarés, vaniteux, corrompus, sots, imbéciles et orgueilleux par la bêtise » qui va changer la donne à Djibouti. Ce gouvernement (de large ceinture) n’est là que pour perpétuer la corruption, la gabegie administrative sous lesquels des intérêts contre nature sont entretenus au détriment de ceux légitimes du peuple et son avenir.

Djibouti est depuis très longtemps un « État-néant », un « État en faillite », un « narco-État » où des bandes d’apatrides, rapaces sans foi ni loi, tuent, pillent dans l’impunité la plus totale.

Le plus grand échec de Guelleh pendant son décennie de pouvoir tyrannique sans partage réside dans l’impunité érigée en norme nationale dont il est fier.

Le Djibouti de Guelleh, est désormais un pays de toutes les incertitudes et du «tout peut arriver à tout moment», pour « faute lourde ». C’est honteux de voir un pays avec un tel potentiel économique de devenir un « oasis de prospérité pour une micro-fraction du peuple alors que la majorité végète dans un océan de misère » qui tutoie, chaque jour un peu plus, la déliquescence et le chaos.

Guelleh et son pouvoir anachronique ne cherchent pas de dialogue, ni de partage du pouvoir, encore moins une alternance politique à Djibouti. IOG qui a, semé la haine et la discorde entre les populations djiboutienne pour consolider son régime dictatorial, n’a jamais et ne sera jamais un homme de paix car, il a toujours prôné la violence et la vengeance.

Le dictateur Guelleh est plus qu’un criminel, il est plus qu’un malade mental (psychiatrique), il faut chercher un autre qualificatif pour peindre son vrai portrait politique. Un dicton cynique dit ceci : « Lorsqu’on tue une (1) personne, on est assassin et est emprisonné ; lorsqu’on en tue dix (10), on est mis dans un asile psychiatrique, mais lorsqu’on en assassine des centaines de personnes, on est immoral, dans le rang des bêtes sauvages. »

« Celui qui prend mal la critique a quelque chose à cacher », dit Helmut Schmidt, publiciste, ex-chancelier socialiste allemand. Les Djiboutiens doivent avoir le courage politique de s’asseoir et lire leur histoire pour faire un triage. Il faut que la vérité surgisse et vite.

Si dénoncer pacifiquement les dérives dictatoriales de Guelleh et réclamer un changement radical de mentalité et de mode de gouvernance, devait mettre les Djiboutiens en danger, alors Djibouti est vraiment maudit. C’est une triste vérité que les Djiboutiens font le faux – fuyant face à leur histoire, évitant d’en parler car disent-ils, ça peut diviser certaines personnes.

Qui « attise la haine », celui qui dénonce l’injustice et dit la vérité ou bien celui qui ne veut pas reconnaître que Djibouti se meurt ? A BON ENTENDEUR

Tant que les Djiboutiens ne reviendront pas sur les innombrables plaies béantes, visiblement incurables pour les saigner, retirer les pues profondes, nettoyer et enlever les cellules mortes et les panser pour une guérison certaine et définitive, ils diront toujours que se sont les autres qui sont responsables de tous leurs malheurs. Ils tergiverseront sur « qui sont les « Démons »,  » qui sont les « diables », les « ex-colonisateurs », la « diaspora », les « étrangers » (commerçants ou réfugiés), les autres et toujours les autres comme les coupables tandis que les problèmes demeureront inscrits dans le marbre.

Les Djiboutiens n’atteindront l’unité tant recherchée, que lorsque la relation qui leur lie devient, par rupture ou par réaménagement, une relation d’égalité de citoyen à citoyen, une relation de respect et de considération de tous, au-delà des déterminismes ethniques.

C’est à partir de ce moment seulement, que le comportement des Djiboutiens, changera depuis les profondeurs progressivement mais sûrement par l’éducation de leurs raisons. Oui, le comportement des Djiboutiens peut changer bien que difficile.

Il n’existe pas, dans l’absolu, un peuple, une ethnie ayant une mentalité disgracieuse ou un comportement criminel inné car, c’est le point de rappeler que chaque Djiboutien de quelque ethnie qu’il soit, est né enfants, c’est-à-dire innocent, avant de grandir et d’être ce qu’il est.

Le jour où les Djiboutiens auront lucidement identifié les ingrédients qui manquent à la réalisation de leur vraie unité nationale, commencé la résolution de leurs différents internes depuis les profondeurs jusqu’aux hauteurs, ce jour-là, ils se lèveront comme un seul peuple et leurs ennemis (IOG et ses laquais) fuiront.

Il est déraisonnable de faire confiance à un homme aussi incompétent (Guelleh) qui incarne la mauvaise foi en plus. Il est grand temps que les Djiboutiens ouvrent leurs yeux, leurs oreilles et leur intelligence pour éviter d’être trompés éternellement.

Peuple de Djibouti, ça ne peut plus continuer éternellement.

Cette situation doit s’arrêter sans condition. Il n’y a plus de raison de baisser les bras et de fermer les yeux face aux hommes et femmes malhonnêtes car, une telle soumission est criminelle par rapport à la dignité humaine et à la liberté.
En ce début du 21eme siècle une nouvelle approche est nécessaire pour sortir

Djibouti de l’abîme : la guerre ne devant pas faire partie des outils en considération et pour éviter la guerre, il faut que Guelleh et son système partent.

NB : Dans la guerre de l’information pour le réveil des consciences et la prise en charge du citoyen de son propre destin, prière de faire lire cet article à au moins dix (10) citoyens Djiboutiens. Vous aurez ainsi participé de façon positive dans le combat du changement.

Que le bon Dieu vous récompense pour ce geste ! Amen !

FreeDjibouti

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