22/04/09 (B495) Radio-Trottoir : « Il n’y a jamais de fumée sans feu ». (Lecteur)

Depuis, mercredi dernier 15 avril, une rumeur persistante circule en ville.

Le Président de l’Assemblée nationale en personne, l’insolent Arnaoud aurait été tabassé par des membres de la Garde présidentielle alors qu’il voulait pénétrer au Palais de l’Escale, accompagné de son fils.

Les soldats de garde ont refusé de lui ouvrir le portail, tant que son fils ne descendrait pas de la voiture.

Arnaoud se serait permis de les enguirlander.

En réponse, les gardes ont « extrait », avec violence, le fils de la voiture.

Arnaoud a sauté hors de son véhicule. Il a commencé à frapper le militaire le plus proche. Ce qu’il ignorait, c’est que ce dernier était ceinture noire de Judo.

Il l’a simplement écarté en lui donnant un grand coup de pied dans la jambe.

Le pauvre Arnaoud aurait une fracture du fémur.

C’est l’ambulance personnelle d’IOG qui l’a aussitôt pris en charge pour le transporter à l’hôpital. Dès l’après-midi, la Première Dame lui aurait rendu visite et lui aurait remis un petit magot en mains propres.

Le silence ça s’achète et les petits cadeaux entretiennent l’amitié et surtout la fidélité.

Cela expliquerait l’absence de l’insolent à la télé (un exercice dont il est très friand) lors des visites protocolaires de trois nouveaux Ambassadeurs accrédités.

Au fait, nous n’avons vu sur le petit écran que trois membres du Bureau … Mis à part Arnaoud, excusé avec certificat médical à l’appui, il en manquait quand même un. Où était-il passé ?

Avait-il rencontré, lui aussi, des problèmes avec la Garde Républicaine qui est désormais « l’ennemi numéro 1 des députés », comme l’a dit récemment Adoyta, le premier Président du FRUD (Juste avant d’être remplacé à ce poste par le Père de la Nation Ahmed Dini Ahmed).

Il n’y a pas très lontemps les soldats de la Garde Républicaine, au lieu de se mettre au garde à vous à son arrivée, lui avaient interdit l’accès au Palais du Peuple où il devait assister aux festivités organisées pour le 10ème anniversaire de la dictature, sous IOG.

De fureur, Adoyta avait jeté par terre la casquette du RPP afin de pouvoir la piétiner sans retenue.

Ca alors! On ne pourra pas dire qu’Adoyta se laisse faire.

Revenons au membre du bureau de l’Assemblée qui manquait … Pour tenter de comprendre, nous avons interrogé l’avocat Dini, Premier Vice-président et dirigeant du FRUD de Jean-Marie. Ce dernier, nous a répondu « en queue de poisson » en nous disant simplement : qu’il n’était pas un lâche, « capable de tuer sa mère ». On a essayé de comprendre en vain et de lui reposer la question sous une autre forme.

Alors, il a tenu à marquer sa différence avec son confrère Aref qui ne plaide plus actuellement.

Ce dernier sautille d’un avion dans un autre, en prétendant qu’il est mandaté par la Commission Nationale des Droits de l’Homme.

Celle-ci est présidée par son beau-frère Ali Souss (carie dentaire). La priorité de cette commission serait de sauver El Béchir des griffes de la CPI qui voudrait le jeter en prison, au motif qu’il serait responsable de milliers de morts civils dans son pays …. Pas de quoi en faire un drame ??? N’est-ce pas Aref ? N’est-ce pas IOG ?

Un militant du Frud
déçu de ses dirigeants amorphes.