26/04/09 (B496) LDDH : compte-rendu de la Conférence de Kampala des défenseurs africains des D.H.



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 26 AVRIL 2009

Kampala : conférence
des Défenseurs de toute l’Afrique.

Du 20 au 23 avril 2009, plus de cent (100) défenseurs des droits de l’Homme de toute l’Afrique, et trente trois (33) organisations Internationales de défense des droits humains du monde entier (Amnesty International, FIDH, Front Line, Human Rights First, le Haut Commissariat des Droits de l’homme de l’ONU, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples etc…) se sont retrouvés dans la capitale Ougandaise pour une Conférence Historique.

La première Conférence de ce genre avait été organisée en 1998 à Johannesburg (Afrique du Sud) par Amnesty International.

Celle de la semaine dernière à Kampala est l’œuvre du Réseau des Défenseurs des Droits de l’Homme de l’Afrique de l’Est et Corne d’Afrique (EHARDN).
Créé en novembre 2005 à Kampala, ce Réseau dont la LDDH est membre fondateur et point focal, reste le plus dynamique du Continent Africain.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a pris une part active aux travaux de cette Conférence en mettant, notamment l’accent sur la nature liberticide du Pouvoir Djiboutien qui continue de museler la Société Civile Indépendante.

Pour leur part les Défenseurs des Droits de l’Homme du monde entier présents à cette Conférence ont dénoncé la répression à l’encontre des défenseurs Djiboutiens (militants des droits de l’Homme, Syndicalistes et journalistes Indépendants).

Car comme chacun le sait, les droits fondamentaux reconnus par la Constitution nationale sont perpétuellement bafoués, tandis que, les auteurs de crimes et autres forfaits continuent de bénéficier d’une totale impunité au mépris de tous les Instruments internationaux ratifiés par la République de Djibouti.

C’est pourquoi les Résolutions et Plan d’Action adoptés à Kampala sonnent comme un sérieux avertissement aux régimes prédateurs des libertés et des biens publics.

A l’heure où l’ex candidat unique de 2005 cherche désespérément à se maintenir au pouvoir pour perpétuer le bradage tout en étouffant les Libertés, les défenseurs Djiboutiens lui rappellent simplement qu’il « est du mauvais côté de l’Histoire ».

NOEL ABDI Jean-Paul