08/05/09 (B498) FreeDjibouti – > Ce sont les silences des Djiboutiens qui ont créé leurs faiblesses

Ce qui se passe aujourd’hui en Djibouti est très lamentable, pathétique, pitoyable, désastreux, scandaleux, minable, infect, exécrable, abominable. Il manque les mots pour qualifier ces crimes odieux orchestrés aux plus hautes sphères de l’État par les chantres de la « bonne gouvernance », c’est une honte, une infamie, un déshonneur pour qualifier la vénalité dont fait preuve Guelleh et ses mafieux.

Quand prendra fin cette aventure tragique de Djibouti avec Guelleh ? Qui mettra une fin à ce pouvoir gargantuesque, ubuesque, vénal, cruel et tyrannique de Guelleh ?

Alors que les Djiboutiens croupissent dans la misère et la précarité, le pouvoir et ses rejetons organisent des hold-up, pour s’emparer des maigres ressources du pays.

Depuis des décennies, ces abrutis de la « bonne gouvernance » détenteurs d’un bilan catastrophique et d’une pensée médiocre, ont la main basse sur le trésor, les dividendes des recettes du port et de l’aéroport et autres revenus découlant des affaires hideuses qu’ils ont crée ça et là.

Quelles sont les raisons qui motivent ces pratiques indignes, cruelles et malveillantes contre son propre peuple?

Alors que le pays oscille dans un état piteux, le Criminel Guelleh, un homme médiocre, incompétent et cruel ne veut pas entendre la raison, il ne veut pas partir du pouvoir qu’il s’est approprié en 1999, par accident de l’histoire. Il est grand temps de mettre un terme à la crapulerie de IOG et ses laquais.

Les faits historiques sont têtus. Alors que les Djiboutiens refusent d’analyser et de tirer les leçons de cet échec global du pays dans tous les domaines, certains pseudo-intellectuels qui s’arrogent de titres qu’ils n’ont jamais mérité, veulent modifier l’histoire politique du pays en essayant de justifier l’injustifiable, glorifiant le 10 ème anniversaire du pouvoir de Guelleh à la telé de la honte (RTD). Ces actes de « de faux-fuyants » sont le résultat de combinaison de comportement et d’actes d’irresponsabilité et d’incompétence.

Où est « l’homme de cœur », le sauveur de son pays que Guelleh semblez croire faire avaler et croire aux Djiboutiens au lendemain du putsch électorale?

Apres 20 ans de pouvoir (c’est lui qui a dirigé ou co-dirigé le pays pendant les 10 dernières années au pouvoir de Gouled), Guelleh est reconnu pour avoir brillé par une médiocratie à toute épreuve jusqu’à la confiscation des institutions du pays.

L’homme que les Djiboutiens appellent président de la république « psychiatrique » de Djibouti, se considère comme le roi du pays et le gère avec sa famille princière comme une épicerie familiale. La vérité qui est l’amie de la sagesse n’a pas besoin d’animosité pour s’exprimer. Il faut que les Djiboutiens soient plus sages pour savoir faire la différence entre le vrai de l’ivraie.

Le Djibouti du 21e siècle a besoin des constructeurs d’amour et de paix et non de semeur de haine et de promoteur de conflits comme Guelleh. Il suffit de réfléchir au moins une seconde pour se rendre compte de son ambition de servir Satan, le maître de la division. Que Dieu te délivre de l’enfer. Amen. En tout cas les Djiboutiens ne te suivront pas.

Il ne suffit pas d’un expert en économie pour arriver à cette une parfaite analyse du chaos économique dont souffre Djibouti. Djibouti a besoin d’une délivrance spirituelle, morale et intellectuelle de sa population afin que celle-ci soit capable de se prendre en charge en lieu et place de cette politique de la main tendue.

Aucune personne saine sur cette planète ne peut et ne pourra comprendre et expliquer la dimension de la misère et l’impécuniosité dans laquelle vivent les Djiboutiens au regard de toutes les richesses que possède le pays.

L’insurmontable problème de Djibouti est que l’on ne fait que la « politique du ventre », et même à plus de 70 ans, les « Politiciens » ou les « politicards » Djiboutiens ne veulent pas passer le témoin aux jeunes rénovateurs pleins de talents, au risque de perdre les maigres miettes mises à leur disposition par le pouvoir en place.

Le mal de la Djibouti vient de la soif ou de la dépendance que les hommes et les femmes de peu de foi ont vis à vis de l’argent, de la gloire malfaisante et du profit immédiat mal acquis.

L’imbécillité, l’ignorance, la vanité et « l’inhumanisme » aidant, ces « Politichiens » se confortent dans la sauvagerie, la barbarie, la cruauté, le crime tout azimut, la ruse comme seuls moyens d’exprimer leur existence. La volonté d’écraser les autres est la seule réflexion dominante dans la cervelle étroite de ces « Politiciens » qui sont incapables de produire une seule dose visionnaire du partage avec autrui ou et ignorants du respect de la vie de l’autre.

L’idée de réduire à néant autrui, l’asservir sinon lui ôter la vie constitue l’acte premier, l’instinct du quotidien de ces femmes et ces hommes au pouvoir qui aujourd’hui occupent par la force les commandes du pays. Ce sont des pirates politiques !

À coté de ces barbares politiques gravitent les courtisans ou plutôt les mendiants politiques et administratifs incapables de mettre en avant un quelconque talent pour vivre ou se nourrir honnêtement, mais qui tous les jours et par tous les moyens chantent la gloire de leurs maîtres, Guelleh et toute personnes ayant ses tentacules dans la mangeoire.

Tout comme leurs maîtres, chez ces « jouhos » politiques, le principe de l’intérêt général et du bien être commun, est totalement absent de leur vision tant qu’ils peuvent boire, manger en léchant les derrières de n’importe quel monstre de la dynastie de IOG. La seule la danse qui compte chez eux, c’est celle du ventre qui engendre le positionnement et l’accès à la mangeoire ou aux miettes qui y tombent sous la table à manger.

Tout le problème de Djibouti est dans la médiocrité des acteurs politiques du pays qui sont tous médiocres, incompétents, mal formés pour les rôles qu’ils s’attribuent, alors que les meilleurs qui sont écartés, se taisent et se retirent.

Quelle mentalité nationale honteuse?

Sur fond d’instabilité politique, de faillite économique et de misère sociale, Djibouti est devenue un « État-néant », un « Pays en perdition », ou encore un « État fantôme » où le destin de tout un peuple est pris en otage.

Il est très important et grand temps que le citoyen Djiboutiens puisse revêtir une idéologie plus pragmatique à contre courant de ces mots qui symbolisent tous ces échecs du passé : le tribalisme, la corruption et le népotisme dans toutes ses formes.

Il ne pourra y avoir aucune alternative aux politiques désastreuses qui ont conduit inexorablement et irréversiblement Djibouti dans une misère institutionnalisée que tous les Djiboutiens pensent inacceptable et sans raison.

Si les mentalités des Djiboutiens stagnent et refusent d’évoluer vers une acceptation inconditionnelle de la notion d’État – Nation de « Droit » en symbiose avec toutes ses composantes culturelles, morales et spirituelle, alors, la misère, le chaos, l’irrationnelle et l’inacceptable feront encore des beaux jours dans le pays.

« La mort la plus cruelle est sans doute celle de l’Espoir », dans cet Djibouti misérable, pris en otage par une nébuleuse d’égoïstes, existe-t-il encore une place pour garder l’espoir ?

Il est temps pour tous les Djiboutiens qui aiment ce pays, de se retrouver autour des nouveaux leaders qui n’ont jamais participé à la mise en état comateux et psychiatrique du pays.

Les Djiboutiens veulent des politiciens honnêtes, de convictions avec la morale et le sens du patriotisme, qui proposent mais qui surtout donnent des solutions, des résultats tangibles. Il faut en finir cette politique basée sur le tribalisme.

Un dirigeant responsable qui œuvre pour son pays dans une logique de bonne gouvernance, n’a pas besoin ni de bricoler ni de tricher, ni de « comités de soutien » car le peuple sait reconnaître le mérite de ses dirigeants et de ses « meilleurs serviteurs » à travers le bilan et non pas par les litanies des fausses promesses.

Pendant plus de 30 ans, les deux présidents qui ont la lourde responsabilité de présider aux destinées du pays n’ont fait que la politique de « diviser pour affaiblir et mieux régner » et la démagogie virale.

Djibouti n’a pas besoin de genre de discours remplis de haine qui ont été la « marque déposée » (Trade Mark) de Gouled et Guelleh avec leurs gestions cabalistiques, aventureuses, dangereusement naïves du pays. Mais n’oublions pas que chaque chose a un commencement et une fin. Maintenir les Djiboutiens dans d’un État en faillite, dans la misère et la dépendance ne vise qu’à pérenniser leur pouvoir car : « C’est la situation socio économique de l’homme qui détermine sa manière de penser ». Cette assertion demeure irréfutable.

Aujourd’hui, c’est la prédation des fonds publics, la prédation des libertés individuelles, de l’injustice sociale, de la souffrance et la glorification de la corruption.

Les politiciens et les dirigeant du pays doivent avoir la notion de la honte et ne plus se dire que Djibouti est un pays riche car la plus grande et précieuse richesse d’un pays demeure ses hommes, surtout ceux qui ont la responsabilité d’être au volant de la locomotive du pays. Grâce à la mauvaise gestion du capital humain, Djibouti est devenu un « pays de paradoxes et de contrastes ».

« Tout être humain possède l’énergie nécessaire pour changer le cours de sa vie » mais il faut investir sur ce capital humain pour le rendre rentable et productif. Aujourd’hui, c’est le contraire, le Djiboutien est abandonné à son triste sort face à une succession d’équipe d’irresponsables.

Qu’est ce qui a frappé Djibouti ?

Un envoûtement, malédiction…. Certainement pas. C’est juste l’expression de la mauvaise volonté des hommes et femmes qui ont des yeux, mais ne voient pas et des oreilles, qui n’entendent pas, et qui ont eu la lourde responsabilité d’avoir le destin du peuple entre leurs mains. Ce sont ces visions simplistes et viscérales qui ont conduit le pays vers cette situation de honte, de misère, de la politique du vendre et de la main tendue, rendant toute nation mendiante.

Les « Politiciens» Djiboutiens continuent toujours à croire que l’aide et la mendicité sont un moyen de vaincre la pauvreté et le sous développement.

Tant que Djibouti aura à la tête du pays des personnalités imbibées dans la violence, l’ignorance et guidées par la vengeance dans le but de s’accaparer des deniers publics sur plusieurs décennies, la descente aux enfers va continuer.

Ne dit-on pas que : « Les tragédies des peuples révèlent des grands hommes ; mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies ».

Les Djiboutiens vivent dans une situation de tragédie provoquée par Guelleh. Il faudrait instaurer un « État de Droit » pour tous, dans le respect des coutumes ancestrales de chaque groupe ethnique mais sans jamais perdre de vue que le seul et unique objectif demeure la sauvegarde de l’unité nationale pour le bon fonctionnement des institutions démocratiques pour un meilleur transfert d’un héritage acceptable et bénéfique aux générations futures.

Que Dieu sauve ma patrie des griffes de ces sanguinaires

FreeDjibouti

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