31/05/09 (B501) FreeDjibouti – > Le pays ressemble à un agneau au milieu d’un troupeau d’hyènes affamées.

Devant le piratage constitutionnel nous Djiboutiens et Djiboutiennes de la diaspora lançons un appel solennel et patriotique à tous les citoyens de Djibouti et à l’opinion internationale à résister et non au régime sanguinaire, criminel et fossoyeur de Guelleh.

Il a menti pendant près de 10 années avec des promesses fausses et vides, des illusions mégalomaniaques. Il est tant que Djibouti change de direction et fasse un demi-tour avant qu’il ne soit trop tard et avec des conséquences imprévisibles mais certainement tragiques.

Nous devons comprendre et être convaincus savoir que les Djiboutiens doivent être les acteurs et les bénéficiaires de tout changement et la première richesse d’une nation se ne sont pas ses ressources minières ou de sous-sol mais plutôt ses hommes, son capital humain.

La faillite de l’actuel régime se situe dans son manque de propositions et de plans efficaces pour un réel développement. La gestion des biens publiques n’a enrichit qu’une petite classe urbaine et privilégiée appartenant à la famille de Guelleh et à sa mafia alors que la pauvreté grandissante ravage dans les régions rurales du pays.

Il faut que le Djiboutien change de mentalité. Arrêtons de se glorifier et de vanter notre pays comme un géologique scandale alors que notre pays ne peut même pas s’offrir de l’eau potable et que les Djiboutiens manquent cruellement de tout et ne peuvent satisfaire leurs besoins primaires pour l’épanouissement de l’être humain. Nous devions pleurer que notre pays est un scandale humain.

Aujourd’hui, la pénurie d’eau est devenue une calamité nationale au-delà de l’imagination humaine et cela fait honte à tout djiboutien patriote et digne. Il faut au moins parcourir 5 à 10 kilomètres pour s’offrir un bidon d’eau dont la qualité est si mauvaise que le goût ressemble aux eaux d’égout. Des maladies diarrhéiques liées à la mauvaise qualité de l’eau, déciment plus de 45% des enfants de moins de 10 ans.

Il y’a une crise de crédibilité à Djibouti aujourd’hui car la soumission, la résignation, le fatalisme, l’égoïsme et la malhonnêteté ont envahi l’esprit du Djiboutien et ont supplanté la conscience humaine dans sa logique.

Le redressement du pays sur le plan économique est l’une des grandes priorités, mais le manque de crédibilité du régime, fait que les bailleurs de fonds internationaux ne se bousculer plus aux portes de Djibouti.

Arrêtons d’avoir peur de l’inconnu du lendemain, de l’inconnu de l’après Guelleh et confrontons avec courage et optimisme.

Personne ne viendra faire notre devoir à notre place bien que nous pouvons y avoir de l’aide dans l’exécution de nos devoirs face à notre nation. Quand on te lave le dos, il faut se laver le ventre dit un célèbre proverbe africain.

 

La passivité des Djiboutiens est le plus grand danger qui guet le pays et le plus grand handicap au changement à Djibouti. Nous devons être confiants que les jours de Guelleh au pouvoir sont presque finis et que tous les ingrédients sont là pour précipiter son départ avec un coût humain moindre au lieu d’attendre un changement à la catastrophe qui instaurerait une anarchie et des règlements de comptes tragiques.

Le danger à Djibouti est réel. Mais l’obscurantisme et le manque de vision dans l’avenir des Djiboutiens ont créé un esprit d’abdication et de forfait total devant les tristes réalités du pays et le danger qu’il en coure.

Le retard de changement à Djibouti est le résultat de manque de conviction de la part des Djiboutiens, la fuite devant les responsabilités et les devoirs de chacun, la peur de sacrifices et le rejet de chacun sur l’autre de ses propres faillites et fuite de ses responsabilités. Dans la vie sur terre et même dans la vie de l’au-delà selon notre religion, rien n’est et ne sera gratuit et tout se négocie à la suite de sacrifices.

En effet chacun Djiboutien rejette ses responsabilités, ses droits et devoirs devant son pays à l’autre tout en refusant de comprendre ou d’admettre qu’aucun changement à Djibouti ne viendra sans des sacrifices.

Le changement ou tout au plus, l’après Guelleh demande et demandera des sacrifices qui parfois peuvent être lourdes et douloureuses. Mais nous ne devons pas reculer devant ces sacrifices car, pour la liberté de son pays, aucun sacrifice n’est si grand.

Même mourir demande des sacrifices car en observant les dernières minutes d’une vie humaine on se rend compte que la mort n’est pas gratuite. C’est la raison de la toilette funéraire de toute personne avant son enterrement.

L’après Gouled a coûté à Djibouti des sacrifices lourds parce que l’inaction ou l’immobilisme des certains Djiboutiens et la complicité des autres avait créé un environnement politique propice à ce genre de catastrophe.

L’après Guelleh ne serait un cadeau de Noël, il y aura des sacrifices que nous ne pouvons pas prédire mais Djibouti sortira grandie et meilleure. Changeons nos mentalités de fatalisme en optimisme et soyons proactifs dans la vie de notre pays pour créer les conditions de notre libération et particulièrement celle de notre plus vulnérable mais plus précieuse couche sociale à savoir la jeunesse qui est devenue orpheline, abandonnée et encouragée dans la déperdition.

Mais, poussé par ses acolytes, qui craignent de perdre ses privilèges, Guelleh entend bien ne rendre le pouvoir qu’à son dernier souffle.

Devenu otage de sa famille, poussé par les mafias qui craignent de perdre leurs privilèges, qui tournent au tour de lui, Guelleh déjà grabataire entend bien ne rendre le pouvoir qu’à son dernier souffle même si le pays plonge dans le chaos et la guerre civile après sa mort. Le pays ressemble à un agneau au milieu d’un troupeau d’hyènes affamées.

Devant l’incapacité prouvée et cela de façon répétée de l’opposition devenue un « syndicat de contestataires » formé de groupuscules « d’éternels revendicateurs», de chefs tribaux ou encore de Présidents Directeurs Généraux (PDG) sans stratégie politique à court, moyen et long terme, le dictateur Guelleh ne voit devant lui aucune inquiétude à son pouvoir.

Devant cette opposition caduque, mentalement retardée minée par un esprit d’égoïsme si dangereux pour le pays qu’ils n’ont aucun dénominateurs ou consensus politique, dont les chefs sont irréparablement et irréversiblement opposés, dont la devise est « C’est moi ou ce rien), où «le chacun pour soi» est une règle d’or, il est permis au pouvoir de procéder à toute manipulation politique sans conséquence.

La force de Guelleh c’est la faiblesse et l’idiotie de l’opposition. Jusqu’à quand le peuple djiboutien peut-il tolérer cela.

Le moment est venu de prendre une nouvelle direction politique à Djibouti si nous voulons un changement positif qui bénéficiera à tous les Djiboutiens sans exception.

Sans le chercher, l’opposition a ainsi fait le jeu du pouvoir qui a réussi à la regrouper dans une espèce de syndicat des contestataires. Il est apparu plus aisé à IOG de disqualifier le groupe des « éternels revendicateurs », que de s’en prendre individuellement à chaque cas.

Le double jeu du pouvoir était aussi de montrer les limites de cette opposition, où «le chacun pour soi» est une règle d’or qui n’a pas pu dégager en son sein un plan d’action commun derrière une bannière représentative de l’ensemble de l’opposition. Le manque de résultats de l’opposition face à un pouvoir très calculateur a rendu le commun des Djiboutiens dubitatifs sur ses réelles capacités à inverser le cours de choses.

A Djibouti on dit toujours que la guerre civile ne se produira jamais ou que une rébellion ne pourra pas contaminer le pays alors que tout est orchestré officieusement par Guelleh pour cultiver la culture de la haine, de l’exclusion sociale et administrative.

Ceux qui refusent volontairement ou involontaires de reconnaître la situation ambiguë et dangereuse de Djibouti sont ceux qui, de façon égoïste ou ethnocentrique, cherchent par tous les moyens pour protéger les robinets économiques qu’ils contrôlent et qui hypnotisent leur conscience.

Le retard de changement à Djibouti est le résultat de manque de conviction de la part des Djiboutiens, la fuite devant les responsabilités et les devoirs de chacun et la peur de sacrifices.

Le changement ou tout au plus l’après Guelleh demande et demandera des sacrifices qui parfois peuvent être lourdes et douloureuses mais que nous ne devons pas reculer car « si les sacrifices n’empêchent pas la mort, ils empêchent la mauvaise mort » dit un autre proverbe africain.

La fortune personnelle de Guelleh qui est estimée à des milliards de dollars, pouvait assurer le développement du pays et payer toutes ses dettes.

Mais cette somme colossale déposée dans des banques étrangères et ailleurs, assure la prospérité économique des ces pays et le jour que Guelleh mourra, on effacera son nom sur les comptes et à l’image de Maréchal Mobutu de l’ex-Zaïre ou de Général Abacha du Nigeria, Djibouti perdra tout car aucune trace ne sera évidente, la plupart de ces comptes bancaires sont sous des noms fictifs.

Que cela soit demain, la semaine prochaine, le mois prochain, Guelleh et son porte-malheur doivent céder à une nouvelle génération de leaders pour transformer les potentialités économiques du pays en réalités économiques au bénéfice de tous les Djiboutiens.

Aujourd’hui, Djibouti est un royaume en déroute où une personne (Guelleh), une famille (sa famille) et ses acolytes contrôlent et abusent le trésor du pays.

La misère de Djibouti est une misère auto-infligée par les dirigeants du pays qui sont tous des criminels qui seront jugés pour leurs crimes.

Le manque de résultats de l’opposition face à un pouvoir très calculateur a rendu le commun des Djiboutiens dubitatifs sur ses réelles capacités à inverser le cours de choses.

Le double jeu du pouvoir était aussi de montrer les limites de cette opposition, où « le chacun pour soi » est une règle d’or qui n’a pas pu dégager en son sein un plan d’action commun derrière une bannière représentative de l’ensemble de l’opposition. Le manque de résultats de l’opposition face à un pouvoir très calculateur a rendu le commun des Djiboutiens dubitatifs sur ses réelles capacités à inverser le cours de choses.

Les pouvoirs publics ont toujours beaucoup de mal à maîtriser la sortie du système pseudo-collectiviste imposé par le régime pendant plus de trente deux ans.

Les initiatives privées libérées, au lieu d’être un moteur de l’économie nationale apparaissent comme un système parallèle qui entretient une certaine corruption, parce qu’il intègre rarement une dimension de développement et se réalise à une toute petite échelle. La faillite de ce régime se situe dans son manque de propositions et de plans efficaces pour un réel développement.

La gestion du quotidien qui enrichit une petite classe urbaine et privilégiée masque la pauvreté grandissante dans les régions rurales du pays. «Ventre affamé n’a point d’oreille » dit un adage populaire, et si ça continue comme ça, un jour ça va exploser à Djibouti.

Mais que Dieu protège ma patrie.

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