05/06/09 (B501) LOI / Nouvelle affaire judiciaire en France à propos de Djibouti ?

Selon un article publié par LOI, Me Antoine Comte, avocat d’Aden Robleh, envisagerait de demander à la Justice française de statuer sur la situation pénale de son client.

En effet, Aden Robleh avait été jugé en France par contumace, dans le cadre de l’attentat du Café de Paris. Si nos informations sont exactes, son cas avait été dissocié de celui des autres personnes jugées pour ces faits.

Depuis ce procès, Aden Robleh serait toujours poursuivi par la Justice française : fait-il l’objet d’un mandat d’arrêt ? C’est possible.

Comme Aden Robleh a été jugé à Djibouti pour ces faits et qu’il a été condamné, à de l’emprisonnement avec sursis et à une très lourde amende, Antoine Comte, s’appuyant sur la jurisprudence internationale aux termes de laquelle, un accusé ne peut pas être jugé deux fois pour les mêmes faits, souhaite demander à la Justice française de prendre officiellement acte de sa condamnation par Djibouti et de mettre fin aux poursuites diligentées par la France et de lever le mandat international délivré à l’encontre de son client.

_______________________________ Note de l’ARDHD

De nombreux observateurs considèrent qu’Aden Robleh "est tenu en laisse" par Guelleh. Comme il est probablement incapable de payer l’amende à laquelle il a été condamné, il est placé sous le fil de l’épée : ou il obéit au régime et il avale toutes les couleuvres, ou il sera emprisonné pour non-paiement de l’amende.

Après avoir été opposant, il a donc choisi de devenir "un repenti" et il cautionne désormais tous les crimes et détournements commis par le régime dictatorial et sanguinaire.

Il a probablement sacrifié son parti le PND à ses intérêts personnels et contraint ses partisans soit à se rallier au régime, soit à quitter le mouvement d’opposition.