09/06/09 (B502) Un ancien militaire français tente d’échapper aux mailles d’une hydre à caractéristique mafieuse, qui pourrait avoir aussi des ramifications à Djibouti ? (Lecteur)

Nous venons d’apprendre qu’un ancien militaire, qui avait travaillé pour les services de renseignements français, à été entendu dernièrement en qualité de témoin par la Juge Sophie Clément, dans le cadre de l’instruction pour l’assassinat du Juge Bernard Borrel.

Cet ancien militaire aurait eu pour mission, il y a quelques années, d’infiltrer un réseau mafieux à l’étranger.

Il a servi à Djibouti et il est l’un des rares français à avoir été décoré de la médaille de la vaillance Djiboutienne pour ses interventions lorsque l’armée éthiopienne a reflué d’Erythrée en passant par Djibouti.

Il était présent au moment de l’attentat du café de Paris et il aurait donné des détails sur l’organisation mafieuse qui pourrait avoir des liens avec l’assassinat du juge Borrel. Trafics de toutes natures, chantages, tels seraient les procédés qu’il a dénoncés.

Il précise que cette organisation aurait aussi dans ses cibles plusieurs américains et plusieurs organisations américaines et qu’elle utiliserait des méthodes d’infiltration et de chantage…

Après avoir quitté l’armée, il aurait été employé dans le Groupe Arjowiggins, spécialisé dans la fabrication des billets de banque.

C’est alors, qu’il aurait subi des harcèlements incessants organisés et réalisés par un Gendarme Mobile de Clermont-Ferrand que nous appellerons Patrice J… . Ces attaques répétés par téléphone, le plus souvent, avaient pour objectif de décrédibiliser cet ancien militaire auprès de la direction du Groupe où il était employé. Les arguments utilisés tournaient autour d’accusations de pédophilie, d’escroquerie et sont même montés d’un cran, lorsque le Gendarme de Clermont-Ferrand a assuré que cet ancien militaire était en réalité un malfaiteur qui préparait un braquage.

Ce n’est certainement pas une coïncidence car notre ancien militaire avait pour mission de mettre en place les procédures de prévention contre les actes de malveillance internes et les détournements de papier et « de chutes ». Chacun comprendra qu’il est essentiel de protéger un centre de fabrication de billets de banque qui assure la production de la monnaie pour plus de cent pays, dont ceux de Djibouti.

Les organisations mafieuses et les faussaires, s’il en existe, sont certainement intéressés par ces papiers. On peut supposer qu’elles n’appréciaient pas le fait que quelqu’un veuille sécuriser la production et les rebuts … !

Selon les dires de notre ancien militaire, le Gendarme de Clermont-Ferrand semble avoir une très bonne connaissance des réseaux mafieux. Pourrait-il agir sur leurs instructions ? Rien ne permet de le penser … à ce moment.

(A suivre)