15/06/09 (B503) FreeDjibouti – > LES STRATEGIES ET TECHNIQUES DU GUELLEH POUR LA MANIPULATION DE L’OPINION PUBLIQUE ET DE LA SOCIETE DJIBOUTIENNE.

Il y a de cela plusieurs décennies que l’ancien président des Etats-Unis, Franklin D. Roosevelt prononça cette célèbre phrase : « En politique, rien n’arrive au hasard. Chaque fois qu’un évènement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

Cette citation résume ce qui s’était passé en Avril 1999 dans notre pays Djibouti et ceci n’est que le début des manipulations savamment organisées par la machine RPP revisitée par le despote Guelleh depuis qu’il avait eu en idée de massacrer de leader pour arriver au pouvoir.

Nous avons scruté et décrypté les différentes stratégies et techniques mises en place par le sanguinaire Guelleh pour asseoir son pouvoir usurpé depuis 10 ans mais il faut rappeler qu’il n’a fait qu’une copie -coller de la part de ces véritables maîtres du monde, qui jouent derrière le rideau. Ce qui nous a permis de déceler dix (10) points ou axes autour desquels son oncle et lui – même, ont érigé leur pouvoir d’acier sur le peuple djiboutien :
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1- La stratégie de la diversion
C’est l’élément primordial du contrôle social, elle consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants, sociaux de l’heure et des mutations grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes genre.
Cette stratégie de diversion est également indispensable pour empêcher le peuple de s’intéresser aux informations essentielles et utiles pour ne pas lui permettre de penser aux véritables problèmes sociaux pour qu’il réclame ses droits.

2- Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode qui est encore appelée « problème-réaction-solution » On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du peuple, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple les émeutes récentes des quartiers. Un autre exemple est de laisser se développer l’insécurité et des braquages dans la capitale pour justifier l’utiliser de la force pour éliminer certains citoyens de pseudo braqueurs. Alors que les vraies raisons sont ailleurs.

3- La stratégie du dégradé
Elle consiste à développer sciemment la précarité du peuple par l’augmentation des prix de certains produits alimentaires et pétroliers, le chômage massif, les salaires de misère et le démantèlement de la cohésion sociale. Pour ainsi attirer les moins résistants pour les corrompre après par des billets de banques comme appât. Seule la fin justifie les moyens.

4- La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme douloureuse mais nécessaire en obtenant du peuple mal informé et ignorant dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. En suite c’est parce que le peuple a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au peuple pour s’habituer à l’idée et accepter avec résignation la vérité officielle. Par exemple l’augmentation périodique des prix de certains produits de base essentiels aux ménages défavorisés et l’augmentation spectaculaire des frais douaniers et portuaires.

5- S’adresser au peuple comme à des enfants en bas-âge
La plupart des discours destinés au peuple utilisent des arguments et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant comme si le peuple ou le public était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Ici les exemples sont légions depuis l’oncle Gouled et son neveu Guelleh les discours et les messages à la nation sont toujours dans cette optique. La machine est bien huilée !

6- Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotion est une technique classique et aussi vieille que le monde pour court-circuiter l’analyse rationnelle et donc le sens critique des individus. De plus l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements. La peur souvent brandi et le spectre ethnique voir même clanique qui soutendent le régime RPP se situent dans cet ordre d’idée.

7- Maintenir le peuple dans l’ignorance et la bêtise
C’est faire en sorte que le peuple soit incapable de comprendre les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.
Le système éducatif djiboutien du primaire jusqu’à l’université est le plus pauvre et vidé de sa matière qui ait pu exister dans la sous région, pourquoi ? La raison est toute simple, la qualité éducative donnée au pauvre peuple, doit être la plus pauvre de telle sorte que le fossé entre l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure. Ici aussi ce n’est plus un secret pour tout le monde que presque la totalité des enfants des mercenaires du régime RPP fréquentent les grandes écoles et universités occidentales même si ces enfants sont le plus souvent intellectuellement médiocres, tarés et les diplômes de certains sont acquis à coup de billets de banque, même plusieurs qui sont dans le pseudo gouvernement actuel sont des maîtres en tricherie.

8- Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le peuple à trouver « cool », « normal « , le faite d’être bête, vulgaire et inculte. Voilà une des méthodes les plus utilisées par ce régime anachronique depuis près de 32 ans. Les djiboutiens, qui jadis étaient tenus en respect, enviés et souvent sollicités, sont devenus maintenant la risée des autres pays de la sous-région est africaine. Car le spectacle présenté par les djiboutiens à cause de ce régime qui saigne à blanc tout effort, est tout simple honteux, vil, humiliant, méprisable et ridicule.

9- Remplacer la révolte par la culpabilité
C’est faire croire au peuple et à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur. Alors au lieu de se révolter contre le régime mafieux du RPP, le peuple s’auto-dévalue et culpabilise ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution possible !

10- Connaître le peuple mieux qu’il ne se connaît lui-même
Au cours de leur long règne sans partage sur Djibouti, le système dictatorio-mafieux du RPP, est arrivé à mieux connaître l’homme et le peuple djiboutien moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. C’est ce qui explique le fait que le système RPP détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
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Je ne saurai terminer cet article sans faire allusion à Henry Louis Mencken, écrivain et penseur du 20e siècle qui affirma : « L’ennemi numéro 1 de tout Etat est l’homme qui est capable de penser par lui-même sans considération de la pensée unique. Presque inévitablement il parviendra alors à la conclusion que l’Etat sous lequel il vit est malhonnête, insensé et insupportable, ainsi, si cet homme est idéaliste il voudra le changer. S’il ne l’est pas, il témoignera suffisamment de sa découverte pour générer la révolte des idéalistes contre l’Etat. »

C’est pour ces raisons qu’il est impératif qu’une révolution digne de ce nom doive avoir lieu dans notre pays pour mettre fin à cette imposture qui n’a fait que trop duré.

Alors…….enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé.

FreeDjibouti

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