24/06/09 (B504-B) Radio-Trottoir : encore des déboires pour l’avion présidentiel ?? Paulette aurait été bloquée au Soudan, le temps de faire les réparations. (Info lecteur)

Salut l’équipe, voici quelques informations qui se chuchotent ces jours-ci!

L’avion du président aurait été contraint d’atterrir « en urgence » sur un aéroport du sud Soudan la semaine dernière. L’information circulait déjà dans les mabraz ce week-end. L’appareil serait resté trois jours cloué au sol avant qu’une équipe sud-africaine, sous contrat, ne vienne effectuer les réparations nécessaires.

Selon la même source, à bord de l’avion se trouvait Paulette, l’épouse du président accompagnée de ses habituelles obligées, dames de compagnie de la Cour. Le but du voyage : une série de traitements esthétiques sur rendez-vous, dans différents salons parisiens, pour ravaler sa façade en prévision des festivités du 27 juin.

Madame organise des banquets où elle doit être la plus belle femme, la mieux maquillée et la mieux vêtue. Donc, interdiction est faite aux dames de la Cour d’essayer de rivaliser avec elle en se faisant plus belle, sinon sanction … (Gabode ???)

Attention, vous n’avez pas le droit non plus de chercher à estimer le montant des dépenses pour ces coquetteries. Les méchantes langues disent qu’il y avait beaucoup de travail cette année …. et que le devis augmente chaque année … Mais aucun élément objectif ne permet d’aller dans ce sens.

Une fois finalement arrivé à Paris avec beaucoup de retard, l’avion présidentiel a immédiatement redécollé pour Londres afin d’embarquer des chanteuses originaires du Somaliland. Elles ont été engagées par RPP pour venir vanter les mérites de son mari de Président, lors de ces mêmes festivités.

Offusqués, les artistes Djiboutiens ont dénoncé le fait que la fête nationale soit devenue un show à la Gloire du couple présidentiel et que des artistes étrangers semblent avoir été privilégiés.

Il faut dire que l’on appris depuis que Nima Djama était détenue à la prison de Gabode. A ce rythme peut-on craindre dans l’avenir une pénurie d’artistes djiboutiens, indiscutablement originaires du pays ?